Pour la cinquième année consécutive, Ernst & Young a présenté son étude sur l’attractivité européenne organisée selon deux axes : il s’agit d’abord d’une mesure de l’image de l’Europe et de celle de ses concurrents perçue par 809 décideurs internationaux, et ensuite d’une analyse de la réalité des implantations internationales recensées dans le European Investment Monitor d'Ernst & Young. J’avais commenté les résultats sur données 2005 dans ce billet. Je récidive aujourd’hui.
La France, 2èmedu classement a dégringolé brutalement en 2006 à la… 2ème place, toujours derrière le Royaume-Uni, et toujours devant l’Allemagne. En termes de créations d’emplois (20 509 emplois créés en 2006 dans l’hexagone), elle est 3ème derrière la Pologne (largement première : les Peco (pays d'Europe centrale et orientale) attirent moins de projets, mais des projets de plus grande taille, plus intensifs en main d’œuvre) et le Royaume-Uni. On y apprend en outre que la France se caractérise par une «domination des services aux entreprises et du secteur des logiciels (74 et 72 projets)» et qu’elle est «n°1 européen des implantations de fonctions industrielles».