Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 12:09

je vous conseille la lecture de l'article du Groupe Socialiste du Conseil Général à ce sujet, il répond tout à fait à l'annonce du plan de C Boutin

"Madame Boutin est passé maître dans l’art des gesticulations médiatiques à grand renfort de poudre aux yeux. Mais tous les grands comédiens doivent enlever leur masque un jour ou l’autre. Madame Boutin a fait tomber le sien avec sa loi dite de « mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion » qui va porter un coup au logement social et va remettre en cause les droits des locataires.
Avec la loi Boutin, de nombreux Français vont basculer dans la précarité. Celui qui verra ses revenus progresser, par la reprise d’un emploi par exemple, devra plier bagage dans les trois années à venir. Dans le meilleur des cas, il devra payer une majoration pour conserver son bail. Ne resteront dans ces logements à loyer modéré que les locataires les plus en difficultés, ceux qui n’auront pas les moyens d’aller voir ailleurs et de se soumettre au prix prohibitif du marché… belle perspective pour la mixité sociale ! Quant aux locataires menacés d’expulsion, ils ne pourront plus bénéficier d’une suspension de jugement de 3 ans mais d’une seule petite année, ce qui ne leur laissera qu’un délai ridicule pour se ressaisir et régulariser leur situation. Quel humanisme ! Du droit au logement opposable que Madame Boutin avait jadis défendu, il ne reste aujourd’hui qu’une mesure ubuesque adoptée dans le seul but de calmer la colère des mal logés.
Madame Boutin a fini d’amuser la galerie. Sous prétexte de vouloir « faire de la France un pays de propriétaire », elle livre une bataille sans merci contre le logement social et le quota de 20% prévu par la loi SRU qui, faut-il le rappeler, avait été sauvé en 2006 par la venue de l’Abbé Pierre à l’Assemblée Nationale. Avec la loi Boutin, l’article 55 va être vidé de son sens. Les communes hors-la-loi, Neuilly-Sur-Seine pour ne prendre qu’un seul exemple, pourront construire de l’accession à la propriété plutôt que du logement social, ce qui leur permettra, in fine, de sélectionner leur « clientèle » et d’exclure les plus pauvres. Face à la crise du logement, Madame Boutin ne propose qu’une seule alternative, la maison à 15 euros par jour, qui va endetter à vie les classes moyennes.
La loi Boutin est le dernier avatar d’une politique de destruction du logement social qui a commencé avec la libéralisation du livret A en passant par la vente d’une partie du parc de logements publics et l’octroi de déductions fiscales aux bailleurs privés. A tous ces reculs, il faut ajouter le désengagement de l’Etat avec la baisse de 6,9% des crédits consacrés à la politique de la ville et au logement dans le budget 2009.
Nous rappelons que le logement figure parmi les premières préoccupations des Français et qu’il doit, à ce titre, devenir une priorité nationale. Le projet de loi de Madame Boutin en a pris le contresens.
Reviens l’Abbé… ils sont devenus fous ! "

Partager cet article
Repost0

commentaires

M
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Tu parlais du livret A, Jean...<br /> <br /> Voici une nouvelle! Il n'y en a que des bonnes en ce moment! Vivement que nous reprenions le pouvoir! 600 millions! Et ils appellent ça un INCIDENT de MARCHĖ<br /> <br /> Source:<br /> <br /> http://www.boursier.com/vals/all/l-ecureuil-perd-600-millions-d-euros-sur-un-incident-de-marche-feed-43355.htm<br /> <br /> Boursier.com<br /> <br /> 17/10/2008 à 11h42<br /> <br /> L'Ecureuil perd 600 millions d'euros sur un "incident de marché"<br /> <br /> PARIS (Reuters) - Le groupe Caisse d'Epargne annonce une perte de trading de 600 millions d'euros liée à un "important incident de marché" dans son l'activité dérivés actions, rappelant celle de 4,9 milliards de la Société générale en début d'année et imputée au trader Jérôme Kerviel.<br /> Le groupe a affirmé que, compte tenu de son niveau de fonds propres - plus de 20 milliards d'euros - et de son importante liquidité, cette perte n'affectait pas la solidité financière du groupe et n'avait aucune conséquence sur la clientèle.<br /> "Des mesures nécessaires ont été immédiatement prises pour solder cette position et mettre fin à cette activité", a indiqué la société dans un communiqué, ajoutant que des sanctions avaient été prononcées et les autorités de tutelle informées.<br /> La Banque de France n'a pas souhaité commenter l'information, révélée vendredi matin par le journal La Tribune.<br /> Le directeur financier du groupe aurait démissionné, a annoncé la chaîne I-Télé mais les porte-parole du groupe n'étaient pas immédiatement disponibles pour confirmer cette information ou donner plus de précision sur la nature de la perte, ou le nombre de personnes concernées.<br /> Cette perte est intervenue la semaine dernière dans un marché extrêmement volatil. Le CAC a enregistré en une semaine la plus forte perte de son histoire (-22,2%).<br /> L'annonce de la perte de la Société générale avait déclenché une onde de choc et la crainte que les systèmes de sécurité et de surveillance des banques étaient insuffisants.<br /> Les Banques populaires et les Caisses d'épargne ont annoncé il y a une semaine qu'elles avaient reçu le feu vert de leurs administrateurs pour mettre en oeuvre un projet de rapprochement de leurs organes centraux, la Caisse nationale des Caisses d'épargne (CNCE) et la Banque fédérale des Banques populaires (BFBP).<br /> Le nouvel ensemble permettrait de créer le numéro deux sur le marché français après le Crédit agricole.<br /> "Une question se pose en attendant à propos de ces pertes: ne seraient-elles pas en définitive à l'origine de la soudaine accélération de l'histoire dans le rapprochement des deux groupes?", se demande La Tribune vendredi.<br /> Les deux groupes avaient déjà amorcé un rapprochement en regroupant fin 2006 l'essentiel de leurs activités hors banque de détail et hors immobilier dans leur filiale commune cotée Natixis dont ils détiennent ensemble 70,5% du capital au dernier décompte.<br /> Julien Ponthus, édité par Jean-Michel Bélot et Jacques Poznanski<br /> <br /> Marc<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre