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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 17:09

ECONOMIE - Les prévisions publiées ce vendredi annoncent une croissance négative dès le dernier trimestre 2008...

Elle est annoncée depuis plusieurs mois, mais pour l'Insee cette fois c'est sûr, la récession touchera la France en 2009. Malgré l'optimisme de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, l'Institut national de la statistique annonce ce vendredi que le produit intérieur brut (PIB) français s'effondrera dès ce dernier trimestre 2008.

Au troisième trimestre 2008, le PIB était repassé dans le positif avec une progression de 0,1%, mais l'Insee prévoit que la croissance sera de nouveau négative pour les trois prochains trimestres.

Destructions d'emplois

Pour cette fin d'année, l'Institut estime que le recul sera de l'ordre de 0,8%, suivi d'une nouvelle baisse de 0,4% au premier trimestre 2009. Si les effets du plan de relance de l'économie devraient se faire ressentir au second trimestre, le PIB cèderait encore 0,1%, faisant basculer la France dans sa prmière récession depuis 1993.

L'économie en chute libre s'accompagnera, selon ces prévisions, d'une remontée en flèche du chômage avec 169.000 destructions d'emploi au cours du seul premier semestre 2009. A la fin juin, le taux de chômage s'établirait ainsi à 8% de la population active, au même niveau que deux ans plus tôt.

Nouveaux plans européens en 2009

Une analyse que ne partage pas Christine Lagarde qui table toujours, ce vendredi, sur une croissance française comprise entre 0,2% et 0,5% en 2009. ( sacré Irma !!!) 
Pour la ministre de l'Economie, «deux choses n'ont été pas prises en compte dans la note de conjoncture de l'Insee» qui permettent à Bercy de ne pas modifier ses dernières prévisions.

Christine Lagarde évoque «un plan de relance français dont on estime les effets à +1% du PIB, et les effets en France des plans de relance décidés dans les pays de l'Union européenne qu'on chiffre à +0,5%». Par ailleurs, la ministre annonce que six pays européens préparent de nouveaux plans de relance qui devraient être annoncés début 2009.
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commentaires

Y
Cela veut dire, pour moi, que c'est la faute au libéralisme, et à l'économie de marché.Marc Pierson.
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M
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Mme Irma ne voit pas l'INSEE dans sa boule de cristal...<br /> <br /> Chômage, en 2009 le mal empire<br /> Les économistes tablent sur une amplification de la récession et une forte hausse du chômage officiel, autour des 8 %.<br /> L’année 2009 sera-t-elle celle d’une nouvelle envolée du chômage en France ? Depuis 2005, avec l’arrivée des baby-boomers à la retraite, les chiffres officiels du chômage baissaient régulièrement. La baisse s’était interrompue au troisième trimestre 2007 pour se stabiliser sous la barre de 2 millions pour la seule catégorie 1 (ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois), environ 7,2 % de la population active, et<br /> 3 millions si l’on considère l’ensemble des catégories. Avec l’accélération de la crise économique, le taux de chômage a recommencé à augmenter en France au troisième trimestre 2008. Déjà perceptible au travers de la forte hausse des inscrits à l’ANPE et des destructions d’emplois salariés, le retournement du marché du travail s’est traduit par une hausse de 0,1 point du taux de chômage, à 7,7 %. Avec une économie annoncée en nette récession l’année prochaine, d’une ampleur sans précédent depuis le début des années quatre-vingt-dix, un retour en force du chômage paraît inévitable. Ainsi, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) table désormais sur « 20 à 25 millions » de chômeurs en plus dans le monde d’ici à 2010 à cause de la crise, dont 8 à 10 millions dans les pays les plus industrialisés. Dans son rapport de perspectives économiques mondiales, publié fin novembre, l’OCDE avait indiqué une remontée du taux de chômage, « aux alentours de 7,5 % » en France d’ici à la fin 2008, puis à 8,2 % en 2009, et 8,7 % en 2010, prévenant qu’après les jeunes et les intérimaires, la hausse « va probablement prendre un caractère plus généralisé dans un avenir proche ». Une prévision partagée par l’Institut national et de la statistique et des études économiques (l’INSEE) qui envisage de son côté un taux de chômage à 8 % au premier semestre 2009. Des évaluations qui tablent sur une reprise de l’activité courant 2009, avec un niveau d’incertitude exceptionnellement élevé.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Marc.<br /> <br />  <br />
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J
<br /> AIE AIE AIE il va dire que c'est la faute à la crise !<br /> <br /> <br />