André Vallini quitte son poste au PS : il avait fait seul un communiqué sur la suppression du juge d'instruction sans en référer à la première secrétaire : elle l' a tancé , ce que je trouve normal s'il n' a pas respecté la règle
!Du côté du premier secrétariat, on avance le souci, presque philosophique, de régler le rapport socialiste entre «le je et le nous», explique François Lamy, bras droit de Martine Aubry. Lequel, «s’il regrette qu’André soit parti», souligne une «volonté affirmée de mise en cohérence de la parole socialiste, qui est une demande des militants. Ce qui est demandé à chaque secrétaire national, c’est de mettre son talent au service du collectif. Ce qui constitue peut-être une différence par rapportà la période précédente». Un autre membre de la direction le dit plus crûment : «L’époque de François, où chacun faisait ce qu’il voulait dans son coin, est finie. Martine exige du travail collectif. Et on ne peut pas dire que ce soit la première qualité de Vallini…»
Ironie. Hier soir, c’est Marie-Pierre de la Gontrie qui a été désignée pour le remplacer. Ironie de l’histoire : l’élue de la capitale occupe déjà, dans la nouvelle direction, le secrétariat national aux libertés publiques. Et ses récentes expressions sur ce sujet, connexe à celui de la justice, avaient été ressenties comme concurrentielles, et de ce fait fort «désagréables», selon un de ses proches, au député de l’Isère.