Depuis le 12 janvier, les travailleurs de Total ont engagé un véritable bras de fer avec leurs Dirigeants qui entendent fermer leur outil de travail, la Raffinerie des Flandres. Rien de sérieux ne justifie une telle initiative patronale, si ce n’est à terme d’augmenter les marges financières de TOTAL par le transfert progressif des productions d’essences et de gazoil des raffineries françaises vers celles de l’étranger, la raffinerie de Jubail en Arabie Saoudite en tête. Total qui après avoir engrangé 50 milliards € de bénéfices nets sur 5 ans, s’apprête à distribuer à nouveau plus de 8 milliards € à ses actionnaires !
Les conséquences d’une telle fermeture, si elle devait se confirmer, seraient immanquablement très importantes sur le Dunkerquois :
- Ensuite pour le port de Dunkerque dont la raffinerie assure plus de 20 % du chiffre d’affaire, hors période de crise. Plus grave, l’impact à peu près identique sur les services portuaires, tel que le lamanage, induirait une spirale de désengagement de ces services nuisant, à terme, à toute l’activité portuaire et de fait à l’attractivité même de Dunkerque.
- Mais aussi sur les industries qui développent des synergies avec la raffinerie, dont plusieurs sont représentées dans notre Pôle Chimie du Littoral Dunkerquois et qui verront leur résultats économiques en pâtir… avec les risques d’en faire supporter les conséquences aux salariés.
Si Total ferme son raffinage à Dunkerque, comment éviter que les grandes entreprises locales ne suivent pas le même raisonnement. Le port, les synergies, la casse industrielle, nous ne voulons pas cette spirale infernale !
Nos entreprises, l’avenir de nos emplois sont directement concernés !!
Le Dunkerquois subit une montée importante du chômage (+ 17 % de 2008 à 2009).
Le patronat utilise la crise pour en faire supporter le poids aux travailleurs et à leurs familles : cela suffit !!!!!
TOUS A DUNKERQUE LE 12 FEVRIER