Les écoles maternelles et primaires sont le socle de notre pacte républicain ; c’est d’abord l’affirmation que tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale ou territoriale, ont droit à un égal traitement scolaire.
Depuis plusieurs années, les mauvais coups portés contre l’éducation publique se multiplient : les menaces contre les maternelles, la baisse des moyens alloués aux zones d’éducation prioritaires, la coupe sombre dans les subventions aux associations d’éducation populaire, la disparition des RASED qui permettaient un accompagnement efficace des enfants les plus en difficultés…
En dépit des efforts considérables des collectivités, les cartes scolaires de notre Académie de Lille se succèdent et se ressemblent : le rectorat applique une politique aveugle de suppressions de postes d’enseignants qui conduisent à de nombreuses fermetures de classes, en particulier dans les espaces ruraux.
Dans les cantons de la 14e circonscription, ce ne sont pas moins de 21 postes qui seront à nouveau supprimés à la rentrée prochaine, et qui s’ajoutent à la disparition de dizaines de postes notamment en lycée professionnel.
Contrairement au motif systématiquement invoqué, la corrélation entre les suppressions de postes et les effectifs des élèves ne permet pas d’en comprendre la logique. En réalité, si logique il y a, elle n’est que comptable dans un contexte général de suppressions des services publics de proximité.
Ce mépris porté à notre territoire n’est plus supportable. Nous ne devons plus accepter cette casse du service public de l’enseignement qui constitue l’ossature de la citoyenneté, de la cohésion sociale et territoriale.
En tant que candidat à la députation, je m’engage, une fois élu, à utiliser tous les moyens qui seront à ma disposition pour que cesse cette politique néfaste pour l’avenir de nos enfants et de notre territoire.