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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 10:02

Depuis le 04 février 2010, les écoles participant au projet pédagogique, établit dans le cadre de l'élaboration du SAGE de l'Yser, s'initient aux enjeux de l'eau sur le bassin versant de l'Yser.


Des animations en classe et sur le terrain sont proposées par les animateurs des établissements partenaires de ce projet (CENH, CSN et Savoir-Vert). Ces animations se conclueront par l'organisation de deux journées finales de sensibilisation qui auront lieu les 17 et 22 juin 2010.

 

A cette occasion, les enfants se rendront en Belgique sur les sites de la réserve naturelle du Blankaart et au niveau de l'estuaire de l'Yser à Nieuwpoort.

 

Une bonne opportunité pour eux de prendre conscience de la dimension transfrontalière de notre fleuve !

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 00:01

Véronique Marchand, journaliste de France 3 Nord Pas de Calais m'a contacté ce jeudi en fin de journée afin de faire un point sur le dossier des porcheries industrielles en Flandre Intérieure.

 

Elle a souhaité obtenir des informations sur cette probméatique car elle compte questionner J L Borloo, le ministre de l'écologie ce vendredi 18 juin sur l'éventuelle adéquation entre le Grennelle de l'Environnement et implantation de porcheries industrielles à Houtkerque Bambecque, Nordpeene et Ochtzeele, communes situées sur le bassin versant de l'Yser.

 

Lors de nos échanges, elle m'a semblé elle-même  très dubitative par rapport à la cohérence entre ses projets et la loi dite du Grenelle de l'Envionnemen que Jean  Louis  Borloo a fait voter.

 

 

j'ai quant à moi rappeler à Véronique Marchand ma grande inquiétude quant au respect de l'epandage par les industriels belges et le risque de nuire gravement à l'environnement et notamment à la qualité de la rivière Yser qui je le rappelle traverse notre pays pour se jeter dans la Mer du Nord en traversant la Belgique, et d'autant quand on sait que nos amis belges flamands utilisent l'eau de l'yser à quelques kilomètres de la frontière pour  une distribution de l'eau potable la consommation de ses concitoyens.

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 15:50

Il y a quelques mois  certains maires du territoire avaient manifesté leur mécontentement concernant l'augmentation des contributions des communes au fonctionnement du SDIS (Service départementale d'Incendie et de Secours).

 

Mr Bernard DEROSIER, Président du SDIS les avait reçus lors d'une réunion le 25 mars dernier à Lille.

 

Lors de cette rencontre, il avait indiqué aux élus présents qu'il les rencontrerait à nouveau pour leur présenter les conclusions des travaux menés par le SDIS  sur cette question.

 

Le 21 juin prochain, Mr Bernard DEROSIER recevra de nouveau les maires afin de leur présenter les conclusions de ces travaux.

 

Dès que les conclusions seront connues, je vous donnerai des élèments d'informations.

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 14:59

25 propositions pour une révolution agricole et alimentaire

 

1) La France demande l’inscription dans la charte des nations Unies du droit
des peuples à assurer la sécurité de leur approvisionnement alimentaire. Nous
considérons que le droit des peuples à se nourrir est un droit fondamental. Il répond à
un besoin vital et constitue une exigence supérieure à toute considération commerciale.


2) La France demande un régime particulier pour l’agriculture dans le cadre
de l’OMC. L’agriculture n’est pas la variable d’ajustement des échanges mondiaux.
Un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde. L’économie libérale a
totalement échoué pour répondre à la demande alimentaire mondiale.


3) La France promeut la relocalisation des productions agricoles à l’échelle
mondiale. Imposer le principe du droit des peuples à se nourrir implique la
relocalisation des productions agricoles : « il faut produire là où les gens ont faim » !
Cette relocalisation répond à des exigences sociales. Elle répond également à des
exigences environnementales. Il faut d’ors et déjà limiter les déplacements inutiles à
l’échelle mondiale.


4) La France tiendra ses engagements en matière d’aide au développement
notamment pour soutenir les agricultures du Sud. Les pays du Sud doivent pouvoir
bénéficier de toutes les mesures nécessaires pour assurer le développement de leur
économie et développer leur agriculture. L’aide au développement doit notamment
aider ces pays à conquérir leur autosuffisance alimentaire.


5) Une gouvernance mondiale de l’agriculture coordonnée entre la FAO,
l’OMC, le FMI et la Banque mondiale doit se mettre en place à l’échelle
internationale pour mettre fin au scandale de la faim dans le monde et mettre en place
une véritable politique de régulation des marchés internationaux.

 

6) La France soutient la mise en oeuvre en 2013 d’une nouvelle politique
européenne alimentaire et agricole dans l’Union européenne.


7) La France défend une politique de soutiens publics, les considérant comme
indispensables pour assurer la souveraineté alimentaire et l’emploi ; et la production
de biens non marchands : l’aménagement du territoire, performance environnementale.
Il faut retrouver l’esprit des pères fondateurs de l’Union, soucieux de solidarité et de
coopération.


8) La France exige une harmonisation par le haut des règles sociales et
environnementales en Europe. Il s’agit là d’un corollaire indispensable au marché
unique européen. Actuellement, de nombreuses disparités sociales, fiscales et
environnementales constituent de véritables distorsions de concurrence intraeuropéenne
qui sacrifie les hommes au nom du libre échange.

 

9) La France promeut le principe d’une production locale devant satisfaire
prioritairement les besoins locaux. La monoculture productiviste dont les produits
traversent le monde pour arriver chez les consommateurs est socialement et
écologiquement absurde.


10) La France promeut le juste échange. Elle demande notamment la mise en
place de dispositifs permettant d’examiner le contenu social et environnemental
des produits agricoles entrant dans l’espace européen pour s’assurer qu’ils respectent
les normes européennes.


11) La France soutient la régulation publique des marchés alimentaires agricoles.
La régulation permet d’assurer des prix suffisamment stables et rémunérateurs pour les
agriculteurs. L’intervention des pouvoirs publics doit sécuriser les prix et éviter leur
volatilité grâce à des moyens efficaces : quotas, droits à produire, stockage public ou
privé.

 

12) La France exige une révision complète des systèmes de répartition des aides
directes actuelles. L’emploi doit être un critère prioritaire dans la répartition des
aides. En France et en Europe, cette réorientation relégitimera les soutiens publics
en les rendant acceptables auprès des citoyens. Ces aides doivent soutenir les projets
d’entreprise innovants et fournisseurs d’emplois. Une fusion des deux piliers de la PAC
répondrait à cette réorientation.

 

13) La France mettra en place un plan ambitieux de relocalisation de son
agriculture à l’échelle nationale. Les collectivités territoriales ont un rôle majeur
à jouer pour cette relocalisation, à travers la restauration scolaire et la restauration
collective. La révision des règles de marchés publics favorisera le choix des
productions locales et le développement des circuits courts.


14) La France soutiendra le développement de conventions de filières. Les filières
doivent en effet se doter de capacités de régulation au travers de la généralisation
de contractualisations collectives au sein de structures interprofessionnelles qui
permettront, par exemple, d’assurer un prix minimum pour les producteurs. L’Etat
assurera le bon fonctionnement et la bonne efficacité de ces outils, il veillera au bon
équilibre des rapports d'échange et à la juste rémunération de l'ensemble des opérateurs
de la filière et notamment des producteurs.


15) La démarche coopérative et le développement de tous les organismes permettant
le rassemblement de l’offre et la promotion des produits sera soutenue par les pouvoirs
publics. La création de centrales de vente doit être un instrument de meilleure gestion
des marchés agricoles par les agriculteurs.

 

 

16) Une loi foncière favorisera la création de ceintures vertes autour des villes et
permettra l’installation de nouveaux agriculteurs. Les collectivités locales seront le
pilier de cette politique notamment avec la détermination des schémas d’organisation
territoriale.


17) La suppression de la notion de surface minimum d’installation permettra de
soutenir tous les projets d’installation innovants pourvoyeurs d’emplois.


18) La France soutiendra une politique publique visant au développement de valeur
ajoutée dans chacune des filières agricoles. La compétitivité de l’agriculture doit se
faire par la création de valeur. Cette création de valeur ajoutée passe par la diversité des
produits, les démarches de qualité et d’origine, les circuits courts, la transformation sur
zone, l’amélioration des rapports de négociation au sein des filières agroalimentaires.
La France dispose d'une multitude de terroirs, ce qui la dote d'une capacité à faire vivre
plusieurs modèles de production agricole autour d'une gamme très large de produits.


19) La France soutiendra et accompagnera les agriculteurs dans leur engagement
en faveur d’une agriculture durable. L’environnement, la sécurité sanitaire et le
développement de la qualité sont les nouveaux facteurs de compétitivité de
l’agriculture française. Rompre avec l’utilisation systématique de pesticides, d’engrais,
le gaspillage de l’eau et des énergies fossiles est devenu aujourd’hui indispensable.
Tous les systèmes d’agriculture durable, parmi lesquels l’agriculture biologique,
doivent être généralisés.


20) L’Etat soutiendra la recherche publique en matière d’agriculture et
d’alimentation orientée vers la valorisation des produits et la prise en compte du
fonctionnement des écosystèmes dans les pratiques agricoles,


21) Les missions de l’enseignement agricole seront rénovées pour tenir compte des
évolutions territoriales et des préoccupations en matière d’emploi, de valorisation de la
valeur ajoutée, de prise en compte des processus naturels dans la mis en oeuvre des
pratiques agronomiques.


22) Compte-tenu des spécificités propres à l’agriculture en outremer, une attention
particulière doit être accordée à ces territoires. Une loi sur l’Outremer devra répondre
à ces enjeux spécifiques.

 

23) La pluralité syndicale serareconnue. Elle sera assurée au sein de tous les
organismes interprofessionnels.


24) La France mettra en oeuvre une grande réforme fiscale et sociale de
l’agriculture française. Le régime social agricole sera remis à plat dans un souci
de justice pour tous les agriculteurs, l’objectif étant d’obtenir la parité avec les autres
régimes.


25) La retraite complémentaire obligatoire sera étendue aux conjoint(e)s
d’exploitants et aux aides familiaux.
Parti socialiste

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 12:22

         Le 12 mars dernier Régis Lehouck nous quittait bien trop tôt. Leader charismatique, il s’investissait depuis longtemps dans la commune qui l’a vu grandir, Hondschoote. Le monde associatif a pu compter sur son ardeur, son imagination et son dévouement pendant de longues années. De projets en projets, profondément attaché aux Hondschootois, Régis a ensuite réuni des compagnons de route autour de ses idées, de ses valeurs qu’ils souhaitaient mener et développer pour le bien de tous. Malheureusement, il n’aura le temps d’exaucer son vœu le plus cher et nous laisse, nous les membres de NEH, ses héritiers poursuivre son combat. Lors de son inhumation, l’église Saint-Vaast bondée a vu  l’hommage de ses proches, de ses amis et tous ceux qui l’avaient connu. Cette cérémonie émouvante fût un dernier au revoir vibrant à un grand bonhomme. Aujourd’hui nous pensons à sa famille qui vit dans la douleur d’avoir perdu un être cher. Qu’ils soient assurés de notre profonde affection et de notre dévouement. Ensemble nous te disons encore merci Régis pour ta générosité, pour ta confiance, ton soutien ; merci pour ta constante bonne humeur, ta sérénité bienveillante ; merci Régis, notre camarade, notre ami. Tu nous as donné ton souffle, ta vision. On ajoutera, en ta mémoire, des lignes sur les livres d’histoire ce qui était ton projet. Ton cher Hondschoote, ta patrie, ton sang.

         Voilà donc NEH à un tournant de son histoire. Assurer la continuité, respecter les engagements pris auprès de notre ami, travailler pour Hondschoote et TOUS les Hondschootois, dynamiser et faire vivre notre commune sont nos objectifs. Les valeurs qui nous unissent sont celles de la solidarité, de l’humanisme, de la démocratie, de la laïcité, du progrès social dans un environnement durable et moderne. Construire une ville nouvelle en respectant son passé, faire renaître une cité dans un monde rural en adéquation avec son époque tel est notre souhait.

         Ainsi, nous nous engageons autour d’actions citoyennes, auprès des habitants grâce à nos conseillers qui sont à votre service chers concitoyens. Pour Hondschoote et pour l’avenir.

 

L’équipe NEH

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 10:10

Après le bilan dramatique de la tempête Xynthia il ya quelques semaines, la France subit un nouveau drame météorologique dans le Var où à ce jour on dénombre hélas près de 20 morts suite à ces inondations exceptionnelles.

 

Depuis le début des intempéries, mardi après-midi, les cumuls de précipitation ont atteint souvent 150 à 250 mm, dépassant localement 380 mm, selon Météo France qui souligne que les dernières crues de cette ampleur remontent à 1827. A Draguignan, l'eau était montée de plus de 2 m mardi..

 

100 000 foyers privés d'électricité, des dégats materiels qui vont couter extremement cher aux assurances.

 

Des conséquences psychologiques incalculables pour la population qui a vu pour beaucoup toute leur vie disparaitre en quelques minutes.

 

ET DIRE QUE D'APRES CERTAINS ON ME QUALIFIE D'ALARMISTE! MAIS JE LE REVENDIQUE!

 

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 09:54

 

j'ai lu avec intérêt l'article de ce mardi 15 juin relatif aux porcheries et j'ai souhaité  transmettre ce message à la rédaction de la Voix du Nord de Dunkerque.



"Suite à la lecture de l'article de ce mardi 15 juin dans l'édition de Dunkerque relatif aux oppositions à l'implantation de porcheries en Flandres, je souhaite apporter des informations complémentaires:

Ni Patrick Kanner 1er Vice Président, ni moi-même n'avons été absents au CODERST ayant statué sur le dossier d'Houtkerque puisque tout simplement nous n'y siègeons pas !!!.


2 élus  départementaux y siègent, Delphine Bataille représentant la majorité départementale et Patrick VALOIS, pour l'opposition. Ils étaient tous les 2 absents en effet, mais il faut préciser que leurs 2 voix comptent peu parmi les 26 votants et d'autre part que les dates des réunions du CODERST sont décidées sans tenir compte des contraintes d'agendas auxquelles sont confrontés les élus.


Enfin toujours pour information, Mr le Sous Préfet m'a précisé oralement qu'il était prêt à recevoir les opposants;

je n'ai d'autre  part  toujours pas reçu de réponses écrites à mes nombreux courriers adressés au Préfet de Région et notamment le courrier co-signé par Mr Patrick Kanner et moi-même."

 

Cet article a été publié ce jeudi matin, merci à la rédaction d'avoir répondu favorablement à ma requête


.

 

 

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 09:18

http://bambeke.hautetfort.com/archive/2010/06/16/la-reponse-du-collectif-bambecquois-aux-precisions-de-jean-s.html

 

 

La réponse du collectif Bambecquois aux précisions de Jean Schepman
Voici la réponse du collectif.
Suite à l'article de la voix du nord et aux précisions de Jean Schepman sur son blog, le collectif Bambecquois confirme le réel soutien du Département "contre" le projet d'implantation de la porcherie industrielle à Bambecque
au travers des actions de M. SCHEPMAN, Conseiller Général et Vice président en charge de l'eau  :
* acteur majeur dans l'organisation de la réunion avec l'ancien Sous-préfet de Dunkerque en présence des maires de Bambecque et d'Houtkerque en Décembre 2009 ;
* un engagement sincère au cours de l'enquête publique se traduisant par une interpellation officielle auprès de la commissaire enquêtrice à Bambecque ;
* une volonté de dialogue et une disponibilité de M. KANNER lors de sa venue le 29 mai avec des engagements concrets :
1 - la mobilisation des représentants du Département (Mme BATAILLE et M. VALOIS) lors de la prochaine réunion du CODERST concernant le projet de Bambecque ;
2 - l'interpellation du Préfet pour ouvrir un véritable dialogue avec nous.
A l'inverse au contraire du Préfet de la Région qui brille par son absence et son silence pour l'instant .....
Cordialement,
Le collectif Bambecquois
Pour une agriculture paysanne, biologique et responsable
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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 00:44

 

Communiqué de presse


Le 25 mars dernier, Bernard Derosier organisait une réunion avec les maires et les Présidents d’Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) à propos de la refonte des critères de calcul de leurs contributions. Bernard Derosier s’était alors engagé à présenter les travaux menés par les services du SDIS au regard de leurs remarques : la réunion a eu lieu ce lundi 21 juin 2010.

Pour Bernard Derosier, le système des contributions au SDIS des communes et EPCI tel qu’il est prévu par la loi est un mauvais système.

Le Président du SDIS a rappelé que les nouvelles modalités de calcul des contributions au SDIS relevaient d’une obligation juridique, suite à l’observation émise par la Chambre Régionale des Comptes en 2004 sur le système qui prévalait avant 2010 et compte-tenu d’une jurisprudence constante sur ce sujet.

Avec des écarts de contribution variant de 1,19 à 71,65 euros par habitant, une réflexion en concertation avec les élus sur la refonte des modalités de calcul des contributions était obligatoire.

Bernard Derosier a ensuite présenté aux élus les conclusions des services du SDIS sur la détermination de nouveaux critères de calcul et la mise en œuvre d’un dispositif de lissage plus souple. Depuis le 25 mars 2010 ont successivement été étudiées des références au potentiel financier, à l’effort fiscal, au revenu imposable des habitants et à la part du contingent d’incendie dans le produit fiscal et dans les recettes réelles de fonctionnement. Les conclusions de ces études ont révélé que ces critères laissaient apparaître soit un avantage des zones urbaines au détriment des zones rurales, soit une discrimination entre communes. Ces critères ne peuvent donc pas représenter des critères de calcul justes et équitables.

La population (puisque 75% des interventions des Sapeurs-Pompiers du Nord concernent le secours à personne) et le potentiel fiscal(qui représente une estimation de la richesse de la commune indépendamment des choix politiques exercés en matière de fiscalité) restent aujourd’hui les seuls indicateurs neutres et objectifs.

Afin de tenir compte des difficultés financières auxquelles les communes doivent désormais faire face, Bernard Derosier a proposé aux élus présents un allongement des délais d’harmonisation de cette réforme des contributions.

Ainsi, l’augmentation des contributions sera limitée à 15% (en remplacement des 20% et 30% initialement prévus), à la hausse comme à la baisse, afin de soutenir les petites communes dans la mise en œuvre de cette refonte.

Une solution juste et équitable.

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 22:35

Le Sénat constate des "déficiences" dans la gestion par la France du risque d'inondations, avec des réponses restant "lettre morte" malgré la répétition de catastrophes, dans le pré-rapport de sa mission d'information sur la tempête Xynthia

 

Alors que des intempéries et inondations ont fait mardi, selon un dernier bilan, au moins onze morts et deux disparus dans le Var, ce pré-rapport sur la tempête ayant frappé la façade Atlantique en février estime que "la France demeure peu sensible à des risques qui se reproduisent régulièrement" sur son territoire.


Urbanisation en zones sensibles

"L'urbanisation excessive dans des zones sensibles, la déficience des digues et de leur gouvernance, la complexité des dispositifs d'alerte et de prévision sont des questions débattues depuis des années, mais dont les réponses, souvent quasi-unanimes, restent lettre morte", écrivent Bruno Retailleau, sénateur non inscrit de Vendée et Alain Anziani, sénateur PS de Gironde, président et rapporteur de la mission d'information.

Ils rappellent qu'en France "l'inondation est le premier des risques de catastrophes naturelles" et qu'"elle concerne, selon l'Institut français de l'environnement, deux communes sur trois".

 

a tempête Xynthia a fait 53 morts, dont 29 dans le seul département de la Vendée, ainsi que plusieurs centaines de millions d'euros de dégâts, en frappant la façade Atlantique le 28 février.



Nouvelles zones noires

Deux nouvelles zones noires ont été définies en Charente-Maritime après une révision de leur classement initial (zones orange), à la suite du passage de la tempête Xynthia, a annoncé mardi la préfecture à La Rochelle.

Cette annonce a été faite après une réunion entre le préfet et les maires de Châtelaillon-Plage, Yves et Fouras, Jean-Louis Léonard, Didier Roblin et Sylvie Marcilly.

 

En ce qui concerne le quartier des Boucholeurs, à cheval sur les communes d'Yves et Châtelaillon-Plage, "un périmètre de solidarité d'une profondeur de 50 m est établi sur le front de mer, où se trouvent 111 constructions, dont 107 habitations", annonce un communiqué de la préfecture.

 

Pour la Pointe de la Fumée à Fouras, 107 habitations sont concernées.

 

Les autorités ont requalifié en "zones de solidarité" les zones noires dans lesquelles il sera impossible de résider.

"Les propriétaires de ces habitations vont se voir ouvrir immédiatement le droit à l'acquisition à l'amiable par l'Etat de leur bien, à la valeur d'achat avant la tempête", précise le texte.

 

Dans le cas contraire, les propriétaires verront la situation de leur bien réexaminée dans le cadre de la préparation de la procédure d'utilité publique.

 
"On nous a baladés"

"Au terme d'une analyse de chaque parcelle et d'une procédure contradictoire, ce réexamen mènera à une décision du juge statuant sur le devenir de ces parcelles", précise le communiqué.

 

Aux Boucholeurs, la définition du nouveau périmètre "est liée à la mise en place d'un ouvrage de protection contre le risque de submersion dont la maîtrise d'ouvrage et les détails devront être arrêtés pour la fin 2010".

 

"Les habitations protégées par ce dispositif, ainsi que celles qui étaient identifiées en zone jaune (360 aux Boucholeurs et 130 à Fouras, NDLR), seront soumises à des prescriptions de sécurité, collectives et individuelles", précise le communiqué.

 

"C'est une bouffonnerie, c'est scandaleux, on nous a baladés !", a réagi Jean-Louis Léonard, député-maire UMP de Châtelaillon.

 

"On entre en résistance, je n'appliquerai rien de tout ça et je déconseille aux gens de quitter leur maison. Mais on ne pourra pas empêcher les gens de vendre parce qu'ils vont les appâter, c'est de la gabegie et je pèse mes mots", a-t-il poursuivi.

 

"En deux mois il ne s'est rien passé, leur pseudo expertise c'est bidon, c'est basé sur l'avis d'un expert qui ne connaît strictement rien à la défense des côtes", a affirmé Jean-Louis Léonard, qui "en appelle au Premier ministre".

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