sous un soleil radieux, j'ai participé ce week end à plusieurs manifestations sur mon canton, et notamment à Bambecque à la réception en l'honneur des mamans de 2008 et de 2009. avec mon fils pierre qui me tient la main ...
sous un soleil radieux, j'ai participé ce week end à plusieurs manifestations sur mon canton, et notamment à Bambecque à la réception en l'honneur des mamans de 2008 et de 2009. avec mon fils pierre qui me tient la main ...
WARHEM :
le mercredi 17 juin de 17 h 30 à 19 h 00 au Foyer Rural
GHYVELDE : le samedi 27 juin 2009 de 10 h 00 à 12 h 00 à la Mairie
REXPOEDE :
le mercredi 1er juillet 2009 de 18 h 00 à 19 h 30 face à la Mairie
voici le texte de l intervention de Dider Manier notre président de groupe par rapport au RSA :
La loi généralisant la mise en œuvre du Revenu de Solidarité Active entre en vigueur le
1 juin prochain.
Le Nord se met en ordre de marche, c’est l’objectif des délibérations que nous sommes tenus d’adopter.
Bien entendu, les élus du groupe socialiste que je représente voteront les délibérations.
Mais je veux dire d’emblée qu’il n’y pas de quoi se réjouir face à l’arrivée de ce dispositif, qui n’a pas fait ses preuves, qui ne s’est prémuni d’aucun dérapage, et dont les financements restent totalement hasardeux.
La loi sur le RSA marque, en outre, le passage sans transition d’un système de solidarité à un système de pseudo mise à l’emploi.
A cet égard, nous avons des craintes sérieuses sur l’efficacité et le devenir d’un tel dispositif.
C’est dire que nous ne faisons pas partie de ceux qui se réjouissent de la mort du RMI.
Parce que tout simplement, ce RSA, ce n’est que le RMI, sans le I. Ce fameux I de l’insertion.
Mais l’insertion a été tellement décriée et combattue par la droite… jusqu’à confondre « assistanat » et « insertion ».
Elle n’a jamais voulu comprendre la différence.
Aussi, aujourd’hui avec la nouvelle loi,
- soit vous êtes apte, et vous devez accepter n’importe quel emploi, à n’importe quelle condition.
- soit, vous êtes inapte et vous basculez définitivement dans l’assistance, et ce pour combien de temps…
Voilà, non pas comment nous voyons les choses, mais comment elles risquent de se passer. Il ne faut pas se voiler la face.
Bien entendu, nous le dénonçons !
C’est la logique de l’exclusion portée à son paroxysme. Quel espoir, quel projet de vie, pour ceux qui n’auront a priori pas accès au pôle emploi ?
Les Départements conservent pleinement la compétence sociale. Nous nous occuperons donc de ces publics exclus avec toute la solidarité qui nous caractérise.
Ce sera tout l’enjeu de notre prochain Plan Départemental d’Insertion. La lutte contre l’exclusion en sera un élément fondamental.
L’idée d’un Revenu de Solidarité Active valait la peine qu’on s’y arrête. Le Nord a d’ailleurs fait partie des départements candidats pour expérimenter le dispositif.
Malheureusement, il y a des effets indésirables, voire des effets toxiques.
Il faut savoir que les mois d’expérimentation ont déjà démontré que plus de 72% des allocataires n’ont obtenu que des emplois précaires.
A terme, le RSA c’est la porte ouverte aux emplois bas salaire ou à des temps partiels. Rien n’est prévu, aucun garde fou n’est posé pour aboutir à des emplois suffisamment rémunérateurs avec des garanties.
Il faut s’en inquiéter ! Cette situation compromet gravement la pérennité du dispositif, d’autant que le financement est loin d’être bouclé.
Ce n’est pas un point de détail.
L’Etat laisse déjà une ardoise de deux milliards d’euros aux Départements pour le RMI. Comment compte-t-il financer le RSA ?
Nous savons qu’avec la crise, le nombre d’allocataires du RSA va grimper en flèche, nous savons qu’il n’y aura pas d’emplois pour tous, nous savons que nous n’aurons pas l’argent pour payer tout le monde.
La RSA est donc à nos yeux un leurre.
Il le restera tant qu’il ne sera pas acté dans les faits, qu’il s’agit d’un dispositif qui doit relever de la solidarité nationale, avec des financements nationaux, établis dans le cadre d’une vraie réforme des finances locales.
Ce sera un leurre social et économique, si des gardes fous ne sont pas posés pour éviter de créer durablement des sous emplois, et pour éviter que des personnes acceptent des salaires au rabais, au prétexte qu’ils seront maintenus sous oxygène grâce à la compensation « travailleur pauvre ».
Le RSA risque d’institutionnaliser le nivellement par le bas, de faire le jeu de ceux qui sont plus soucieux de leurs dividendes que des conditions de travail de leurs salariés.
Nous exprimons aussi nos plus vives inquiétudes sur la façon dont les demandeurs d’emplois seront accueillis, accompagnés et traités dans ce système. Car il en faudra des moyens humains, des recrutements de personnels pour gérer efficacement et accompagner les personnes qui basculent du RMI vers le RSA.
Nous savons tous que l’accompagnement, le suivi des situations personnelles est la clef de la réussite de ce dispositif.
Bien sur que nous étions partants pour tout faire pour le retour à l’emploi.
En tant que socialistes, nous avons prôné la logique de la solidarité active, une solidarité qui tire chacun vers le haut, vers l’insertion, vers un vrai projet de vie, avec un logement, un emploi.
Il n’y a pas de double langage, ni d’hypocrisie dans notre discours : le travail vaut mieux que l’assistance, tout faire pour inciter au retour à l’emploi est une nécessité.
Mais avec le RSA tel qu’il est conçu, nous allons peut être vivre l’enfer pavé de bonnes intentions…
Nous assistons donc à la naissance d’un dispositif qui devra nécessairement s’améliorer, s’affiner, s’humaniser, cela dans le contexte d’une crise économique qui impacte fortement l’emploi.
Le RSA n’avait pas achevé son expérimentation.
C’est un grand prématuré, avec une mise en œuvre qui est prévue dans des conditions aléatoires.
Avec nos conventions et délibérations, nous tentons de cadrer les choses dans l’intérêt de nos allocataires, des Nordistes. Mais nous ne pourrons pas tout maîtriser. Loin de là.
Demain, il ne faudra pas en rendre responsables les Départements qui ont les mains liées.
Pour autant, sur le terrain, les Conseillers Généraux que nous sommes devront répondre aux élus locaux, aux partenaires, et aux allocataires impliqués.
Ce sont des jours difficiles qui nous attendent.
Voilà, nos réserves et nos craintes, Monsieur le Président, au moment où nous adoptons une délibération sur la mise en œuvre du RSA.
Des syndicats ont décerné mardi sur le parvis de la Défense les prix des "pires dérives patronales" à des entreprises accusées d'avoir profité de la crise pour licencier.
Le festival de Cannes donne des idées aux syndicats. Certains d'entre eux ont dévoilé mardi sur le parvis de la Défense (Hauts-de-Seine) les palmarès des "pires dérives patronales"
"Le Grand prix des dérives patronales pour l'ensemble de son oeuvre" a ainsi été attribué au groupe de luxe et de distribution PPR. Les syndicats lui reprochent de négocier des plans de sauvegarde de l'emploi dans plusieurs de ses filiales et de supprimer des avantages aux salariés, alors qu'il "a enregistré un chiffre d'affaires de 4,8 milliards d'euros au premier trimestre", fustige Yves Montalescot, représentant CFDT des Hauts-de-Seine.
Autre entreprise pointée du doigt: la banque franco-belge Dexia. Elle s'est vue remettre mardi le "Prix du scénario classique" pour la suppression de 270 postes dans les Hauts-de-Seine alors qu' elle "accorde un million d'euros de salaire annuel à son nouvel administrateur Pierre Mariani, ainsi qu'une prime de bienvenue de 500.000 euros au nouveau directeur financier", selon le représentant CFDT.
Le "Prix du scénario le plus pervers" est revenu à Hewlett-Packard, qui prévoit de supprimer 24.600 postes dans le monde, tandis que la société informatique a enregistré 2 milliards de dollars de bénéfices en 2008, selon le syndicaliste.
Le groupe pharmaceutique Novartis, qui "a augmenté de 25% le montant des dividendes à ses actionnaires" tout en annonçant 250 suppressions de postes à Rueil-Malamaison (Hauts-de-Seine) et à Orléans, a reçu le "Prix du scénario sans aucun rapport avec la crise".
Enfin , le "Prix de l'entreprise qui ne connaît pas la crise" a été attribué à Total pour ses 14 milliards d'euros de bénéfices en 2008, en hausse de 14%.
Les fédérations départementales de la CGT, la CFTC, la CFE-CGC ou encore de la FSU participaient également à cette manifestion à l'occasion de la journée d'actions interprofessionnelle du 26 mai
Il est vrai qu'élections après élections européennes, l'abstention n'a cessé de grimper. Nous pouvons déjà noter à deux semaines des élections des appels massifs au vote (entre grandes affiches et spots publicitaires) et d'un autre coté par des petits groupes alternatifs à un boycott appelant au rejet populaire.
Ce certain malaise et la non motivation des citoyens peut s'expliquer à l'heure d'aujourd'hui par un évènement datant de quatre années déjà. Ce fameux "non" rejeté par référendum par le peuple français ainsi que par les citoyens néerlandais et irlandais. On sait que le peuple est souverain lors de ces votes. Néanmoins un acte au caractère "antidémocratique" s'est tout de même imposé suite à cela. La politique française a tout de même ratifiée ce traité tout en ignorant le choix du peuple français ce fameux 29 mai 2005. Il est donc compréhensible que beaucoup ne voudront pas voter le dimanche 7 juin.
L’abstention des progressistes, des patriotes ainsi que n'importe quel citoyen lambda va certainement compter sur les bulletins au risque de voir apparaitre quelque surprise