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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 02:55
si les Calaisiens sont "malheureux "ils le doivent en grande partie à la politique menée par l' UMP !
A Calais, qui a dit : «Notre population est en plus grande difficulté que les migrants»?
http://www.libelille.fr/saberan/2009/02/a-calais-qui-a.html

HUMEUR - Qui a dit, citée par la Voix du Nord de samedi : «Vous ne pouvez pas comprendre la situation. Pour cela, il faudrait que vous preniez un appartement et restiez six mois à Calais. Vous verriez la difficulté économique lourde de la ville. Que personne ne prend en compte la population calaisienne qui, elle, n'a pas droit à quatre repas par jour. Notre population se sent lésée, car elle est en plus grande difficulté que les migrants. J'en ai croisé aujourd'hui, ils sont bien habillés, ils ont le téléphone, ils ont quatre repas. Et je rappelle qu'ils sont là volontairement, c'est leur choix de vivre dans la rue.»

Réponse...

...c'est Natacha Bouchart, maire UMP de Calais, lors d'une conférence de presse vendredi.

On n'ose lui suggérer d'essayer pendant six mois de vivre volontairement dans la forêt, de goûter volontairement aux «quatre» repas par jour (c'est à dire 1 + 1) offerts par les humanitaires, de lutter volontairement contre le froid et l'humidité, de volontairement tout faire pour rester propre, de grimper volontairement la nuit dans les camions, en tentant volontairement d'échapper au racket des passeurs, et à la traque des policiers.

 

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 16:28

"Là, ca y est, Sarko est vraiment dépassé par les évenements, tout semble lui passer au dessus de la tête!"

Dom-Tom, niveau de vie, la hausse du chomage la plus importante, la recherche, l'hopital , l'université ,l'école etc....



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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 16:27
La gauche politique se relance sur l’Université et la recherche. Alors que de nombreux acteurs de la mobilisation en cours s’interrogent sur les perspectives politiques de leur mouvement, le PS, le PCF et les Verts ont pris l’initiative de lancer une «consultation nationale sur l'Université et la recherche».Voici leur communiqué commun publié ce matin:

 

La gauche propose une véritable consultation Nos universités et nos organismes de recherche sont aujourd'hui privés d'avenir. Les réformes engagées ces dernières années détruisent les fondements de ces institutions, comme par exemple leur fonctionnement collégial et la nécessité de leur coopération, et limitent leur financement, au point de supprimer en 2009 un millier d'emploi dans ce secteur qui devrait au contraire se développer.

 

La loi Libertés et Responsabilités des Universités, en particulier, non seulement ne répond pas aux problèmes des universités, mais en crée de nouveaux, comme en attestent les mouvements en cours. Les groupes parlementaires de nos partis avaient voté contre cette loi en 2007, et leurs arguments se trouvent malheureusement confortés aujourd'hui. Il revient au gouvernement responsable de cette situation de faire les  gestes qui s'imposent: il s'agit de retirer les projets de textes à l'origine du conflit, que ce soit sur le statut des enseignants-chercheurs, la  formation des enseignants, le nouveau contrat doctoral ou les organismes de recherche ; d'ouvrir des négociations véritables avec les principaux acteurs pour en écrire d'autres, et de rétablir les emplois supprimés dès aujourd'hui.

 

Outre ces gestes immédiats, la mise en place d'un plan pluriannuel de l'emploi scientifique est une mesure nécessaire et un signal important envers les jeunes générations. Malgré le rejet très majoritaire que ses projets suscitent, le gouvernement persiste dans l’entêtement et la manœuvre. Le mouvement vient de le contraindre à de premiers mais très insuffisants reculs.

 

Il incombe donc désormais aux partis politiques de gauche de prendre leurs responsabilités et de construireManif_du_26_fvrier les conditions d'une sortie par le haut. Personne ne souhaite revenir à la situation antérieure ; depuis plusieurs années, la communauté scientifique et universitaire a, de façon très responsable, fait de nombreuses propositions de réforme, systématiquement rejetées par le gouvernement. Il est urgent, aujourd'hui, de leur donner un débouché politique.

 

Alors que trois députés UMP ont pensé qu'une consultation de la communauté universitaire pouvait se faire en une semaine, et que la médiation proposée par Valérie Pécresse permettrait de sortir de l'impasse, sans même observer que les principales organisations mobilisées refusent d'y participer, nous travaillons à une initiative véritablement ambitieuse, pouvant déboucher sur un plan en faveur de l’université et de la recherche qui pourra le moment venu être décliné en propositions de loi et en mesures gouvernementales. Une demande de mission parlementaire, regroupant la majorité et l'opposition, a été adressée au Président de l'Assemblée Nationale : elle a été rejetée. Qu'à cela ne tienne, nous organiserons nous-mêmes les consultations qu’elle appelait !

 

A cet effet, nous lancerons dans les prochains jours une véritable consultation des acteurs concernés: étudiants, personnels, citoyens. Cette consultation sera publique, passera par des auditions filmées. Dans un premier temps, nous définirons les grandes orientations d'une politique progressiste de l'enseignement supérieur et de la recherche. Car prétendre réformer les modalités de fonctionnement, comme le fait la loi LRU avec la gouvernance des universités, sans fixer l'orientation générale, n'est pas honnête. Dans un second temps, nous déclinerons en propositions concrètes ces grandes orientations.

 

Certes, ce processus ne sera pas fini en quelques jours. Mais il faut du temps pour élaborer une bonne réforme. Nous refusons la logique politique de Nicolas Sarkozy, consistant à toujours aller trop vite, en croyant qu'en zappant d'un sujet à l'autre on oublierait qu'il ne résout rien ; pire, qu'il aggrave la situation. Notre démarche politique est fondée sur le respect de nos interlocuteurs. La rigueur et la collégialité ne sont peut-être pas aussi séduisantes que la gesticulation médiatique, mais la science nous a montré que c'étaient les seules voies d'une démarche sérieuse.

 

Communiqué de Bertrand MONTHUBERT, Secrétaire national du PS à l'enseignement supérieur et la recherche Laurent AUDOUIN, responsable de la commission recherche et enseignement supérieur des Verts, et Olivier GEBUHRER, membre du Conseil national du PCF Université – recherche

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 16:26
Comité Balladur: «On ne peut pas exclure des arrière-pensées électorales»
INTERVIEW

Ancien président de Paris IV, membre de l’Institut et géographe, Jean-Robert Pitte dénonce les propositions du comité Balladur sur la réforme territoriale. Selon lui, regrouper les régions, qui sont «ancrées dans les esprits et le sentiment d’appartenance», est inutile.

Les propositions du comité Balladur visent à rationaliser et clarifier les échelons territoriaux. De ce point de vue, va-t-il dans le bon sens ?

Je pense que ce dont on a besoin en matière de carte administrative, c’est la clarification des responsabilités de chaque échelon. Mais je ne suis pas sûr qu’il y en ait trop. Les communes, qui ont succédé aux paroisses, sont très utiles. Dans un pays à faible densité de population, nous avons besoin d’une structure de cette échelle. Par exemple, il y a beaucoup de chemins ruraux en France – goudronnés ou pas – qui demandent un entretien considérable. Ça ne se fait ni au niveau départemental, ni de la région. Dans le milieu rural, il y a aussi des problèmes de scolarisation, d’approvisionnement, ou pour le troisième âge. Ça ne peut se gérer qu’à l’échelle de la commune, ou de l’intercommunalité. Si on supprime les communes, et certains le souhaitent, on va déshumaniser le territoire français. Je suis tout autant opposé à la suppression des cantons (que propose le comité ndlr). Supprimer l’ancrage territorial des élus me paraît catastrophique.

Du côté des régions, les pistes évoquées, comme le démantèlement de la Picardie ou de Poitou-Charentes (qui ne sont pas à proprement parler dans le rapport) a-t-il un sens ?

Je ne trouve pas qu’il y ait trop de régions en France. Ça ne changera pas grand chose. Sauf que ça présente un intérêt électoral, évidemment. Si on refait un charcutage intelligent, cela peut permettre de faire passer un certain nombre de régions de la gauche à la droite. C’est tellement clair ! Casser Poitou-Charentes, on voit bien à qui on fait allusion. Ou mettre l’Oise en Ile-de-France, ça peut faciliter les choses pour la droite. Pour la création d’un Grand Paris, c’est pareil, ça peut permettre à la droite de compenser avec les Hauts-de-Seine, même si le principe du Grand Paris est bon. Mais on ne peut pas exclure quelques arrière-pensées électorales dans ce redécoupage.

Les membres du comité Balladur ont-ils sous-estimé la dimension affective dans le rapport des Français aux régions ?

Il y a un rapport d’attachement, oui. Du moins pour celles qui ont une certaine réalité culturelle. Rhônes-Alpes par contre, n’en a pas vraiment. Dans cette région, en Savoie, on se dit Savoyard. En revanche une personne de Quimper dira: «Je suis Breton». Sur le rattachement de l’Auvergne à Rhônes-Alpes, peut-être que l’Auvergne est considérée comme trop montagnarde. Les technocrates aiment ce qui est grand, sous prétexte qu’il y a des Länders en Allemagne. Mais on n’a pas la même histoire. Les régions sont ancrées dans les esprits et le sentiment d’appartenance. Et il n’y a pas de région sans sentiment d’appartenance. Certaines régions commencent à en avoir. Regardez l’Ile-de-France. Pour PACA en revanche, ça n’a jamais marché.

Les regroupements de régions, s’ils ont lieu, risquent-ils d’être difficile ?

Ça dépend. La fusion des deux Normandie est évoquée depuis longtemps. Pour la capitale régionale, Le Havre pourrait être une solution intermédiaire. Par contre, pour la Bourgogne et la Franche-Comté, je suis contre. Les deux ont déjà une identité. Si on regroupe ces deux régions, ce sera une gestion beaucoup plus technocratique. Elle ira à l’encontre de la gestion des espaces vides, peu peuplés, auxquels je suis attaché.

Croyez-vous que certains habitants des régions concernées ont l’impression de subir des décisions imposées depuis Paris, venant de haut ?

Oui, j’ai un peu cette impression-là. Mais Balladur dit que les regroupements se feront sur la base du volontariat. De ce point de vue, on ne devrait pas avoir d’inquiétude. Cette affaire est loin d’être finie. Le rapport du comité Balladur sera une des propositions possibles. Des sénateurs travaillent dessus aussi. Au final, Sarkozy choisira.

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 16:06

Dans le Nord, nous lançons la procédure, alors qu'en Région Poitou, Ségolène Royal a déja pris de l'avance!!



Le 27 février, Ségolène Royal lance avec Philippe de Fontaine Vive, vice-Président de la Banque européenne d’investissement (BEI), le Plan énergie solaire qui mobilise 400 millions d’euros de prêts – une première en Europe. Ces 400 millions d’euros de prêts sont disponibles pour les entreprises, les associations, les collectivités et autres organismes publics qui souhaitent installer des centrales photovoltaïques sur leurs bâtiments ou leurs terrains.

Concrètement, ces prêts seront proposés en région uniquement par les agences du Crédit agricole retenues par la Région pour la mise en œuvre du plan, et par la Banque européenne d’investissement aux côtés de Crédit agricole Leasing. La Région garantit jusqu’à 25 % du montant des prêts accordés afin d’en améliorer les conditions financières.

Outre le partenariat avec la BEI, la Région mobilise d’autres outils d’intervention. Dans le cadre du Fonds régional d’excellence environnementale, elle soutient depuis plusieurs années les projets de centrales photovoltaïques avec des aides directes à l’investissement sous forme de subventions. En 2009, un budget de 10 millions d’euros a été prévu à cet effet en mobilisant les fonds européens (FEDER). Cette enveloppe permettra de soutenir le développement de centrales photovoltaïques réalisées par des collectivités, des associations ou des entreprises jusqu’à une puissance de 250 kWc avec des aides pouvant atteindre 2 €/Wc.

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 11:52
Personnellement je m' y  emploie !
 j'ai lancé  hier sur Lille une initiative avec des entreprises nordistes pour démarrer  dés cette année la filière  photovoltaique dans le Nord :  à terme en France nous projetons 500 000 M2  de panneux par an. Nous ferons de même pour les déchets et l'eau .

Bonjour,

les dirigeants de l’Europe se rencontreront en fin de semaine pour s’entendre sur les étapes à suivre afin de relancer l’économie européenne. Face à la crise, il est malheureusement probable que ceux−ci se tournent vers des mesures protectionnistes et tentent de sauvegarder leurs propres intérêts. Pourtant, des mesures de relance vertes encourageraient les investissements dans l’efficacité énergétique, les transports en commun et les technologies émettant peu de carbone, tout en créant des emplois, ouvrant de nouvelles voies de commerce et mettant le monde sur la bonne voie dans la réduction des changements climatiques. Seul un appui fort du public pour un plan de relance vert persuadera nos dirigeants de s’engager. Lisez le message ci−dessous pour en apprendre davantage et pour joindre le mouvement maintenant :

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Chers amis,

Face à une crise économique mondiale et à une crise du climat, une nouvelle alternative ingénieuse fait son chemin : la relance verte. De Hu Jintao en Chine, à Barack Obama aux États−Unis, les dirigeants réalisent enfin qu’un plan de relance vert – des investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité et les nouvelles technologies− constitue la meilleure façon de créer, à la fois, des emplois et de veiller à la sauvegarde de la planète.

Or, pendant le sommet qui se tiendra en fin de semaine, les dirigeants européens pourraient passer à côté de cette option, à moins qu'un grand nombre d'entre nous exercent des pressions dès maintenant.

Certains politiciens européens, influencés par des motivations particulières, croient encore que l’aide à l’économie nuit à l’environnement et vice−versa. Si cette mentalité l’emporte, de vastes sommes d'argent seront gaspillées dans des mesures de relances polluantes, mettant le monde entier en péril. Cependant, si nous faisons entendre nos voix maintenant, nous pourrons faire pencher la balance du côté d’une économie plus verte et plus propre qui fonctionne pour tous.

Cliquez ci−dessous pour envoyer un message aux dirigeants européens, les poussant à s’engager dans un plan de relance vert :

http://cdn.avaaz.org/fr/europe_green_recovery/98.php?

La relance verte n’est pas une illusion, elle est déjà commencée. Les États−Unis se sont déjà engagés à investir près d’1% de leurs dividendes dans des programmes de relance verts. La Chine a emboité le pas, allouant plus d’un tiers de son grand plan de relance à des investissements durables, pendant que la Corée du Sud investit les deux tiers de son plan dans l’efficacité énergétique, des emplois verts, le transport en commun et les énergies renouvelables.

La course mondiale vers un avenir plus vert et plus propre commence ici, mais si nous ne changeons pas maintenant pour des énergies propres, une reprise économique risque d’amener une nouvelle hausse du prix du pétrole dans quelques années.

Cette décision affectera non seulement l’Europe, mais le monde entier. En avril prochain, les 20 plus grandes économies se réuniront à Londres pour coordonner une réponse mondiale à la crise économique. En nous manifestant maintenant, nous pouvons placer le plan de relance vert au coeur de leur ordre du jour économique et ouvrir la voie à une entente sur le climat à Copenhague en décembre prochain.

Si un grand nombre d’entre nous écrivent à nos dirigeants maintenant, nous leur montrerons que le public rejette la fausse option entre l’économie d’aujourd’hui et le climat de demain. Suivez ce lien dès maintenant pour pousser l’Europe à s’engager dans un nouvel ordre durable qui créera des emplois pour le futur, terminera notre dépendance polluante aux énergies fossiles et jettera les bases d’une reprise économique durable :

http://cdn.avaaz.org/fr/europe_green_recovery/98.php?
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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 11:34
Incroyable !

La Commission
européenne assouplit l'interdiction de l'amiante

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/02/26/la-commission-europeenne-assouplit-l-interdiction-de-l-amiante_1160674_3244.html#ens_id=1160812

 

 

La Commission européenne a fait avaliser par les experts des 27 Etats membres, vendredi 20 février, sa proposition de dérogations pour des produits contenant de l'amiante (Le Monde du 21 février). Le texte permet aux pays de l'Union d'autoriser la fabrication, la commercialisation et l'usage de pièces industrielles contenant de l'amiante chrysotile, utilisées dans des installations d'électrolyse, et d'articles contenant de l'amiante "installés ou en service avant le 1er janvier 2005". Les Etats membres devront présenter un rapport à la Commission le 1er juin 2011. Si dans les six mois le Parlement européen n'exerce pas son "droit de regard", le texte sera considéré comme adopté.


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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 11:21

J'ai lu avec attention le journal des flandres de ce jeudi 26 février, et j'avoue être surpris de la réaction si calme des agriculteurs alors qu'il y a quelques années lorsque la gauche était au pouvoir, ils brulaient pneus, saccagaient des permanences parlementaires.
Aujourd'hui, les temps ont changé, la droite et l'UMP n'apportent aucune réponse concrète, bien  au contraire si on lit ce que rapporte Denis BOLLENGIER, VP de la FDSEA du Nord:

"le ministre n'a pas compris notre message concernant notre région diversifiée de part son agriculture, on s'est battu, on a beaucoup bougé"  
On voit le résultat, mépris et incompréhension de la part du minsitre!

"d'autres dossiers restent également sans réponse comme celui des protéagineux (pois, fèves). Aucune décision pour d'éventuelles de primes incitatrices pour moins dépendre d'importations de sojas et d'autres protéagineux tant en France qu'en Europe."

Il est à noter que les éleveurs sont aussi très déçus du ministre et du gouvernement UMP.


Du côté de la 14ème circonscription, rien ! ah si, j'ai reçu un questionnaire pour connaître les endroits où le réseau de téléphonie mobile était peu efficace.

J'aurai pu répondre, à quoi cela sert d'avoir du réseau, si le territoire agricole est abandonné!!

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 18:15

Vraiment ils se foutent  de la G... des gens !


HP propose des baisses de salaire pour ne pas licencier
, y compris en France

Les salariés de HP France seront concernés par le plan de réduction de la masse salariale. Les baisses pourraient être de l'ordre de 2,5 à 15 % selon les cas.

 

Gagner moins pour que l'entreprise licencie moins. Tel est en substance le message du PDG de HP, Mark Hurd, envoyé par mail hier aux 100 000 employés du constructeur dans le monde. « Nous avons décidé d'aller plus loin dans la variabilité de notre structure de coûts en réduisant les salaires de base chez HP. Mon salaire de base sera réduit de 20 %. Le salaire de base du comité de direction sera réduit de 15 %. Le salaire de base des autres dirigeants sera réduit de 10 %. Le salaire de base de tous les autres cadres sera réduit de 5 %. Pour les non-cadres, le salaire de base sera réduit de 2,5 %. [...] Bien entendu, ces mises en place sont sujettes à conformité avec les lois et règles locales », est-il écrit dans ce mail que 01net. s'est procuré.

 

Aux Etats-Unis, où la législation sur le sujet est très souple, ces actions de réduction de la masse salariale devraient avoir un impact quasi immédiat sur les salaires des employés américains. Mais il n'en est pas de même en Europe, où les salariés sont beaucoup mieux protégés par le droit du travail.

 

Un second mail, que nous nous sommes également procuré, envoyé hier par la direction Européenne de HP aux salariés européens, laissait d'ailleurs entendre que l'Europe allait être relativement épargnée : selon ce mail, seuls les managers de niveau 2 (à savoir les managers de managers) et quelques salariés d'EDS devaient être touchés par ce programme. Mais un appel auprès du service de presse de HP France a suffi à nous informer du contraire.

 

Toutes les catégories de salariés seront concernées.

 

« Tous les salariés français seront impactés par ce programme, mais, contrairement aux Etats-Unis, la proposition de baisse de salaire se fera sur la base du volontariat. Les échelons de baisse appliqués seront les mêmes que ceux pratiqués outre-Atlantique. Les instances de représentation du personnel seront consultées dans les semaines et les mois qui viennent. Mais il est vraisemblable que ces baisses de salaires n'interviendront pas avant le troisième trimestre », explique Nathalie Touzain, porte-parole de HP. Le salaire de base du PDG de HP France, Yves de Talhouët, devrait d'ailleurs lui aussi être impacté d'environ 15 %.

Rappelons qu'en France « toute réduction de salaire n'est pas possible sans l'accord individuel de chaque salarié. Si le salarié refuse, il peut se voir menacé de licenciement économique. Dans la pratique, l'employeur s'expose alors à débourser des indemnités de licenciement, ce qu'il n'est pas forcément prêt à faire », explique François Dehay, conseiller juridique à l'Ifec.

 

300 000 euros en moins pour Mark Hurd

 

Il est certain que la mesure aura du mal à passer, y compris dans les rangs des syndicats, qui préfèrent pointer du doigt les revenus de Mark Hurd : « Notre PDG touche un salaire de base d'environ 1,5 million de dollars annuel. Il est prêt à renoncer à 20 % de ce salaire, soit environ 300 000 euros. Une somme que je vous invite à comparer aux 41 millions qu'il touche par ailleurs en bonus et autres primes en tout genre. Au niveau de la France, la situation entre les organisations syndicales et la direction est très tendue et cette annonce ne va rien arranger. Le dossier EDS est au point mort, il n'y a plus aucune discussion entre les organisations syndicales et la direction », explique François Godart, délégué syndical CFDT central du groupe HP France.

Dans les jours qui viennent, les salariés du groupe devraient se voir expliquer cette mesure par leur managers directs.

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 16:33

J'étais bien présent lors de l'AG des commerçants d'Hondschoote jeudi dernier à 20 h 00.

J'ai quitté une réunion à Lille pour y participer et je suis surpris de constater dans l'article de la Voix du Nord, qu'il n'est pas mentionné ma présence.

Il m'apparait indispensable de le corriger


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