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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 16:16

http://sanspapiers.blogs.liberation.fr/sans_papiers/2009/02/les-enfants-sou.html

 

Les enfants, souffre-douleur de la politique anti-immigrés

 

Coup de téléphone ce samedi matin vers 9h30. Une voix qui m’annonce que mon numéro de téléphone lui a été donné par un frère zaïrois qui lui assuré qu’il fallait me prévenir au plus vite de ce qui se passe à Roissy… C’est bon pour l’ego au réveil : mon numéro de téléphone circule dans l’immigration comme SOS enfants aux mains de la police aux frontières. La suite est banale, mais toujours pas drôle.

 

C’est l’histoire d’un petit garçon de 8 ans, Congolais (Brazzaville). Il est fils d’un père français mais vit avec sa maman à Pointe-Noire au Congo. Il est malade. Aussi son père a-t-il décidé de le faire venir en Europe pour qu’il subisse les examens nécessaires. Il a envoyé de l’argent au Congo pour que l’enfant ait un visa.

Or, ce matin, à l’arrivée de l’avion de Gabon Air Lines en provenance de Pointe-Noire via Cotonou, la police a constaté que le visa de l’enfant était faux. Conformément aux dispositions légales (et scandaleuses) en vigueur, l’enfant a été interpellé.

 

J’appelle la PAF de Roissy : accueil variable mais toujours poli. RESF, on connait et les policiers ont encore en mémoire les aventures de Djessy (12 ans) et Judelcia (5 ans) arrachés à la ZAPI il y a deux semaines. Après 30 coups de fil, on finit par me dire qu’on ne peut rien me dire mais que néanmoins, il y a bien un mineur au poste de police du Terminal 1 et qu’il va bien et sera probablement envoyé en Zone d’attente (ZAPI, une sorte de prison pour étrangers qu’on souhaite empêcher d’entrer en France). Je répercute au père.

 

Que des vérifications soient faites à la fois sur l’identité de l’enfant et celle des adultes qui l’accueillent est indispensable. Pour autant, la place d’un mineur qui n’a commis aucun délit n’est certainement pas au poste de police puis en zone d’attente. Il doit être admis sur le territoire et confié le temps de l’enquête aux services compétents de l’aide à l’enfance sous l’autorité d’un juge des enfants. C’est la seule solution humainement acceptable et conforme aux conventions internationales des droits de l’enfant.

 

Il est évidemment hors de question que Chiden-Salamandre soit renvoyé vers sa destination de provenance (Cotonou au Bénin) où personne ne l’attendrait (sa mère est au Congo).

Il doit être remis sans délai à son père puisque son identité est établie (son passeport est authentique) ainsi que celle de son père (qui a une carte d’identité française en cours de validité).  Or, il est arrivé que des mineurs soient réexpédiés sans qu’on se soucie trop des conditions dans lesquels ils seront accueillis ni de qui les attendra. C’est ce qu’il faut empêcher.

Rédaction en urgence d’un communiqué envoyé à de nombreux journalistes dans lequel, élargissant la question, on rappelle que «la persécution des enfants est une constante de la politique anti-immigrés de M. Sarkozy. Elle lui avait valu le titre de Ministre de la Chasse à l’enfant quand il avait fixé au 30 juin 2006 l’ouverture de la chasse aux familles. M. Hortefeux avait largement gagné son titre de Ministre de la Rafle et du drapeau. M. Besson semble suivre la même voie (entre autres en laissant la police organiser des rafles à proximité du consulat du Mali, rue Pelleport dans le XXe arrondissement parisien comme ce fut encore le cas le 19 février».

 

Mais «outre Chiden-Salamandre en prison à Roissy», le ministre fait d’autres victimes, entre autres (liste hélas loin d’être exhaustive) :

 

  Oumaïma (10 ans), Ayoub (7 ans) et Amine (3 ans), enfants de M. Barkous qui se cache depuis que la gendarmerie a tenté de l’arrêter à son domicile à Privas (07).

 

• Juliana (3 ans) qui pleure son papa, Shixiong Lin (27 ans) réexpédié hier en Chine sans sa fille et sa femme. Le cabinet du ministre était au courant.

 

• Davidson (3 ans) et sa demi-sœur Roseline (4 ans) pleurent aussi leur père, Pierre Lapointe, renvoyé avant-hier en Haïti, pays qu’il avait fui il y a 9 ans. Le cabinet du ministre était au courant.

 

• Elodie, 13 ans est, elle aussi quasi-orpheline depuis hier, mais de mère : Marie-Noelle M’BANI a été expulsée au Cameroun, laissant ici sa fille et son père français. Le cabinet du ministre était au courant.

 

• Maria (3 ans) et Amina (7 mois) attendent leur père Ammar Amedjar, emprisonné à Angers pour avoir refusé d’embarquer pour le Maroc en abandonnant sa femme et ses filles. Il risque d’être mis directement dans l’avion à sa sortie de prison, probablement la semaine prochaine. Le cabinet du ministre est au courant.

 

• Naphtali (15 mois) risque de perdre son père Ogima TSASA NDUKA dans les tout prochains jours. Condamné à de la prison il y a 10 ans, Ogima qui a purgé sa peine, avait été frappé d’une interdiction du territoire (on croyait que la double peine n’existait plus ?) Il est en rétention et risque d’être renvoyé très vite  vers le Congo (RDC), faisant de Naphtali un quasi-orphelin de père et peut-être un orphelin tout court car Ogima est classé comme opposant en RDC. Le cabinet du ministre est au courant.

 

• Sofiane (4 mois) a, lui, sauvé son père, Rachid Mameri qui était présenté au JLD après 48 heures de rétention. Sofiane était dans la salle d’audience, dans les bras de sa jeune maman française, sous chimiothérapie. Scandalisé, le juge l’a libéré contre l’avis du Parquet (aux ordres de Madame Dati) qui a fait appel. La Cour d’Appel décidait le lendemain de remettre Rachid en rétention. A cette nouvelle, la mère de Sofiane faisait un malaise et devait être évacuée. Le bébé était placé dans les bras de son père qui lui donnait le biberon devant un rang de gendarmes honteux du travail qu’on leur fait faire. Finalement, la préfecture de police a renoncé à demander aux gendarmes d’arracher l’enfant des bras de son père pour le confier à l’ASE comme le demandaient les services de Mme Dati. Rachid a été libéré et son arrêté d’expulsion abrogé.

Vive la République, vive la France !

 

• Richard Moyon (RESF) •

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 15:52

Ce dossier avait fait coulé beaucoup d'encre entre la CCCB et le Conseil Général du Nord.

A plusieurs reprises, j'avais rappelé que ce dossier compliqué par rapport à la réglementation devait être étudié par les services du Département du Nord avec soin et précaution. Ce qui avait attisé la colère d'élus locaux mettant en cause la lenteur de l'Administration départementale. Ces élus criaient haut et fort qu'ils étaient prêts et qu'ils attendaient la décision du Département en tenant des propos peu constructifs!

Aujourd'hui, je lis avec intérêt l'article du Journal des Flandres, et je lis avec surprise:
"La CCCB va maintenant étudier les différentes possibilités quant au fonctionnement de ce service. Rien n'est arrêté, on parle de faire appel à des prestataires.
Les dépenses pour ce service qui commencera progressivement avoir bien cerné les demandes."


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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 15:50
Les six futurs sous-marins nucléaires d'attaque et les onze frégates en construction vont faire exploser les crédits de la Marine nationale, voire désespérer nos amiraux.

marine-france-française-armee-budget-finances-crise-contribuables-credits-dette-publique-depenseTrois députés de la Commission de la défense - deux UMP, Beaudouin et Fromion, un PS, Adam - ont découvert le pot aux roses. Grâce à une synthèse de la Cour des comptes, qui n'a pas été rendue publique, et à sa propre enquête, ce trio a établi un constat ahurissant.

Au tableau d'honneur des "paniers percés" de la Marine, les six sous-marins nucléaires "Barracuda".
Leur construction à l'arsenal de Cherbourg devait coûter 5,8 milliards d'euros. Or l'addition sera supérieure de 50%. Mieux: le premier de ces sous-marins ne connaîtra l'eau salée qu'en 2017, avec cinq ans de retard sur les délais prévus. Le programme des nouvelles frégates européennes lance-missiles FREMM, réalisé en coopération avec l'Italie, a aussi fait bondir nos trois députés. En 2005, on avait envisagé de dépenser 8 milliards pour dix-huit de ces jolis bateaux construits pour la France par le groupe DCNS. Mais là encore, la notre grimpera de 30%. Et pour seulement onze frégates.

Sur leur lancée, ces élus trop curieux ont épluché deux autres dossiers. Et d'un: le blindé VBCI (déstiné à l'armée de terre) ne reviendra pas à 2,3 millions pièce mais à 3 millions. Et de deux: les hélicoptères de combat Tigre ne vaudront pas 16 ou 19 millions, selon les versions, mais entre 25 et 30.

Dans le rapport qu'ils ont rédigé, les députés s'en prennent à "l'absence de transparence" entre le ministère de la Défense et celui des Finances, et au "montage (financier) suffisamment complexe (...) pour reporter l'essentiel des dépenses à venir durant les années prochaines".
Ils sont trop courtois, ces députés - et trop civils -,  pour parler de gabegie...

Source : le canard enchainé
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 15:04

Qu’il SEMBLE loin le Grenelle de l’Environnement ! Et les déchets nucléaires…on peut penser aux futures générations, non ?

 

Il est vrai que l’on nous fait de plus en plus croire que le nucléaire est une énergie propre !

 

http://www.liberation.fr/monde/0101321545-italie-sarkozy-et-berlusconi-copinent-autour-de-l-atome

 

 

Italie: Sarkozy et Berlusconi copinent autour de l'atome

 

Les deux hommes ont signé ce mardi à Rome un accord de coopération qui ouvre grand les portes du marché italien aux entreprises françaises spécialisées dans l'énergie nucléaire

 

C’est le grand retour du nucléaire en Italie. Et ce sont les entreprises françaises qui sont en première ligne pour bénéficier de la manne financière. Ce mardi, Berlusconi et Sarkozy ont en effet signé à Rome un accord de coopération qui couvre toute la filière de la recherche au traitement des déchets en passant par la construction des centrales.

 

Dans le sillage de cet accord-cadre, les groupes italien Enel et français EDF ont signé un accord de partenariat portant sur la construction d’«au moins» quatre réacteurs de troisième génération EPR dans la Péninsule. L’EPR est une technologie - très controversée - commercialisée par le français Areva, numéro un mondial du nucléaire.

Rome dépend majoritairement du gaz pour produire de l'électricité

 

A l’issue du sommet bilatéral de ce mardi, Sarkozy a loué la «gémellité énergétique» des deux pays, précisant que la France «a proposé à l’Italie un partenariat sans limites». «Nous voulons développer une énergie propre avec vous. Ce que nous venons de signer, c’est proprement historique.»

 

Le chef du gouvernement italien a, lui, rendu hommage à «la générosité» de la France qui «s’ouvre à nous» dans le domaine nucléaire. «Les citoyens français payent la moitié de ce que payent les Italiens pour leur facture énergétique. Nous devons nous réveiller», a lancé Silvio Berlusconi, soulignant que savoir-faire de la France en la matière permettrait à l’Italie de «gagner plusieurs années».

 

L’Italie, qui dépend aujourd’hui majoritairement du gaz, en particulier russe et algérien, pour produire son électricité compte produire 25% de ses besoins en électricité grâce au nucléaire. L’objectif d’Enel et d’EDF est de «rendre opérationnelle la première unité italienne au plus tard en 2020», a indiqué Enel.

 

 

L’Italie avait renoncé à l’énergie nucléaire il y a vingt-et-un ans

 

En outre, comme prévu par un accord de novembre 2007, Enel, qui dispose d’une part de 12,5% dans la centrale EPR d’EDF en cours de construction dans le nord-ouest de la France, va prendre une part similaire dans le deuxième EPR français.

 

L’Italie avait renoncé par référendum à l’énergie nucléaire il y a vingt-et-un ans à la suite de la catastrophe de Tchernobyl. Mais dès son retour au pouvoir en mai dernier, Berlusconi a décidé de renouer avec l’atome. Un choix qui ne pouvait que satisfaire Sarkozy, VRP zélé de la technologie nucléaire française à l’étranger depuis son élection.

 

 

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 14:57
Pécresse prête à dialoguer, mais à ses conditions

Universités . Le principal syndicat du supérieur ne se rendra pas à un rendez-vous vendredi avec la ministre.

http://www.liberation.fr/sciences/0101321672-pecresse-prete-a-dialoguer-mais-a-ses-conditions

                                                     

Alors que le mouvement de grève se poursuit depuis trois semaines dans les universités, l’heure est au «dialogue», répète sur tous les tons la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse. Problème : dialoguer, certes, mais avec qui et sur quoi ?

Illustration avec le rendez-vous qu’elle a fixé vendredi au ministère avec la Conférence des présidents d’université puis avec les organisations syndicales représentatives. Ordre du jour : «Nous travaillerons autour de la médiatrice pour nous mettre d’accord sur les grandes orientations» de la réécriture du décret sur le statut des universitaires.

Réécriture. Trop peu, a illico répondu le Snesup (principal syndicat des enseignants du supérieur) - très engagé dans l’action qui secoue les universités depuis le 2 février - affirmant qu’il «n’ira pas, en l’état, à une simple réunion technique ne portant que sur la réforme du statut des enseignants-chercheurs. Nous voulons que les négociations portent sur l’ensemble des dossiers et qu’elles associent tous les syndicats et les collectifs investis dans le mouvement». Le Sgen-CFDT (fédération des syndicats généraux de l’Education nationale), lui, se rendra à cette réunion avec l’espoir de négocier «sur l’ensemble des questions».

Pécresse assure que son appel au dialogue est tout sauf un recul devant la mobilisation universitaire. Ses arguments : les réformes sont «bonnes et nécessaires», le gouvernement a dégagé des «moyens considérables», les suppressions d’emplois sont minimes comparé au reste de la fonction publique. Bref : tout en conservant un ton courtois, sans jamais tomber dans le dénigrement de Nicolas Sarkozy dans son discours du 22 janvier, la ministre reste droite dans ses bottes de réformatrice. Le seul sujet sur lequel il faut s’attendre à des avancées - probablement la semaine prochaine dit-on au ministère - demeure celui du statut. Jusqu’où ira la réécriture ? La ministre refuse de le préciser dès aujourd’hui. Ce serait vider de sens la médiation en cours. Cette posture de fermeté est-elle au niveau de la situation, caractérisée par une mobilisation sans précédent, une opposition massive des milieux universitaires et scientifiques à la politique gouvernementale et la conjonction de revendications diverses ?

«Surréaliste».Pécresse fait manifestement le pari de tenir plus longtemps que les contestataires. Elle l’a montré en poursuivant, hier matin au ministère, la présentation de l’opération Campus (c’était le tour de Toulouse, Aix-Marseille, Saclay et Condorcet-Aubervilliers). D’où une scène qualifiée de «surréaliste» par une participante, au regard du «chaos» dans les universités, selon le mot du syndicat Autonome Sup. Il est vrai qu’à écouter la ministre se féliciter de l’excellent travail des universités engagées dans ces projets, on pourrait croire que le calme règne sur les campus.
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 02:04
AP | 25.02.2009 | 18:58

Du jamais vu dans les statistiques du chômage. Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie 1 au Pôle emploi a connu une hausse brutale de 4,3% en janvier, soit 90.200 chômeurs de plus sur un mois, a annoncé le gouvernement mercredi soir.

Fin janvier, 2.204.500 demandeurs d'emploi étaient inscrits en catégorie 1 selon les chiffres diffusés par Bercy sur la base des statistiques mensuelles du Pôle emploi, l'organe né de la fusion de l'ANPE et de l'Unedic.

Face à cette flambée, la ministre de l'Economie Christine Lagarde n'a pu que mettre en avant les mesures annoncées lors du sommet social du 18 février, mesures que les syndicats ont jugé insuffisantes. "Plus que jamais, le décalage est criant entre la gravité de la situation et les réponses apportées par le chef de l'Etat et son gouvernement", a accusé la CGT.

C'est la première fois qu'on trouve une telle hausse sur un mois dans les statistiques du chômage en France.

La précédente hausse la plus forte avait été enregistrée en novembre dernier avec 64.000 chômeurs de plus sur un mois, et il fallait déjà remonter plus de 15 ans en arrière pour retrouver pareil augmentation: en 1993, les services de l'ANPE avaient enregistré l'inscription de 54.000 chômeurs supplémentaires entre février et mars.

Sur un an, entre janvier 2008 et janvier 2009, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1 est en hausse de 15,4%.

Dans le détail, c'est le chômage des jeunes qui connaît une véritable flambée avec 5,1% de chômeurs de moins de 25 ans en plus en janvier, et de 23,1% sur un an. Juste derrière, on trouve les demandeurs d'emploi de 25 à 49 ans (+4,1% sur un mois, 13,9% sur un an) et ceux de plus de 50 ans (3,9% de hausse en janvier, 12,8% sur un an).

Au sein de ces catégories, l'emploi précaire est en première ligne. Sur un mois, les fins de CDD non reconduits représentent ainsi 26,4% des inscriptions au Pôle emploi, et les fins de missions d'intérim 12,3%.

Dans son communiqué, Christine Lagarde explique qu'à "la suite des discussions menées le 18 février avec les partenaires sociaux, de nouvelles mesures d'accompagnement social ont été décidées". La ministre souligne que ces mesures représentent "un effort de 2,6 milliards d'euros" (hausse de l'indemnisation du chômage partiel, versement d'une prime pour certaines familles, ou encore pour les demandeurs d'emploi pouvant justifier au moins deux mois de travail).

"Lors du sommet social du 18 février dernier, sourd aux revendications syndicales, Nicolas Sarkozy s'est contenté (...) de suggérer quelques mesurettes sociales en complet décalage avec l'urgence de la situation", estime pour sa part la CGT.

La CFDT, de son côté, juge que cette situation confirme sa volonté "de doter notre pays d'un fonds d'investissement social à la hauteur de la situation créée par la conjoncture". "Une première réponse a été apportée par le président de la République le 18 février, mais elle est très insuffisante, tant dans son montant que dans la source du financement", ajoute la confédération de François Chérèque.

Les syndicats appellent à une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations dans toute la France le 19 mars afin d'obtenir un "changement de cap" du gouvernement en matière de politique économique et sociale face à la crise. AP

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 01:59
j'ai eu ce Mercredi au téléphone un ami qui réside à Fort de France.
Il a participé aux négociations l'autre nuit et m'explique que devant la préfecture des incidents très graves se déroulaient : voitures incendiées,  molotof contre la préfecture,
nuit quasi insurectionnelle ...
la presse n'en parle pas !
celà pourrait s'étendre à la métropole !
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 01:59

« Et si la France était en train de devenir un pays soviétique ? Sans les soviets, bien sûr. Mais avec tout le reste… », c’est la question que se pose Jean-Luc Porquet dans « Le Canard enchainé » (n° 4608, 18 février 2009).

Ceci à partir d’un constat : la similitude du système international de comptabilité hospitalière (T2A, « tarification par activité »), destiné en France à transformer les hôpitaux en « entreprises » (« rentables » selon la novlangue sarkozienne, mais en fait condamnées à de graves difficultés financières face à la concurrence déloyale des cliniques privées.) En Russie poutinienne, le même système de codification conduit déjà les médecins à « falsifier » les dossiers médicaux, inventant des pathologies rentables.

On n’a pas encore souligné les similitudes économiques, sociales mais aussi idéologiques, entre les sociétés prétendument socialistes des régimes marxistes-léninistes issu de 1917 et les sociétés prétendument libérales de notre actuelle révolution occidentale, conservatrice, autoritaire et pan-capitaliste.

Jean-Luc Porquet travaille la comparaison, en s’attachant à la nature spécifique du tournant sarkozyste, qui effectivement nous fait penser aux temps radieux du « mensonge déconcertant » (d’après le titre d’un célèbre ouvrage d’Ante Ciliga).
Ceci à partir de quelques indices, effectivement signifiants, relevés par cet article :

« Les petits riens quotidiens. Ces réservations de train de plus en plus difficiles à se procurer, ces queues interminables aux guichets.
- Ces démarches de plus en plus hasardeuses, que ce soit pour un renseignement ou une réparation, avec barrages à franchir avant de débusquer un interlocuteur caché derrière sa « boite vocale ».
- Cette absence de réponse, c’est toujours la faute à l’autre ou à l’informatique.
- Ces salariés tellement mal traités et déconsidérés qu’ils s’en foutent, j’ai un sale boulot et je le fais salement. La démobilisation générale.
 »
- « Le décalage grandissant entre les mots et la réalité », avec le « bla-bla » (une expression d’ailleurs inventée par le Canard enchaîné) des « grands médias » et des « apparatchiks » qui reprend la fonction de la « langue de bois soviétique » laquelle promettait « une irrésistible marche en avant vers l’avenir radieux, avec poignée de formules répétées jusqu’à l’hypnose » (comme aujourd’hui : « il ne faut pas faire de pause dans les réformes », cite Jean-Luc Porquet.)
- Les promesses intenables de Sarkozy (sur le pouvoir d’achat, etc) comme au temps du « Gosplan sur la comète ».
- « Ce culte atterrant de la personnalité » au « sommet del’État ».
- « Sa cour de lèche-bottes qui en rajoutent ».
- « Cette parano qui gagne : l’appareil policier dont il s’entoure, les armées de flics mobilisés pour ses moindres déplacements ».
- Cette « volonté affichée de généraliser le flicage, fichiers, vidéosurveillance, etc »,
- cet « ennemi intérieur chaque jour montré du doigt » et notamment les grévistes.

« Bref », conclut Jean-Luc Porquet dans cette chronique à nouveau stimulante et pertinente, « un système d’une incroyable morgue, inefficace, autoritaire, qui s’imagine indéboulonnable ».
Mais maintenant, qui va travailler concrètement à l’émergence d’un mouvement profond pour la destitution urgente de ce régime personnel ? C’est désormais une cause de salut public.

lucky.blog.fr

 
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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 15:46
 A part cela, l’UMP déclare que le programme des socialistes ne peut marcher !
 Vers une nouvelle forte hausse du chômage en janvier…et c’est Claude Guéant qui le dit !

http://www.liberation.fr/politiques/0101321767-vers-une-nouvelle-forte-hausse-du-chomage-en-janvier

 

Les chiffres du chômage en janvier seront pires que ceux des mois précédents, selon Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée.

 

 

 

Pas de mieux à attendre du côté des chiffres du chômage du mois de janvier. C’est le message qu’est venu faire passer Claude Guéant sur l’antenne de LCI ce mercredi matin.

 

Interrogé sur la parution de la prochaine statistique à 18 heures, le secrétaire général de l’Elysée a déclaré qu’«il est vraisemblable qu’elle ne sera pas meilleure que celle des mois précédents». «Les mois précédents, c’était 45.000, il est possible que ce soit même plus», eh bien oui , c'est le double ! )a-t-il ajouté.

 

Selon les chiffres officiels, le nombre d’inscrits avait augmenté de 2,2% en décembre 2008.

 

Après deux années d’amélioration, le marché du travail en France s’est fortement retourné en 2008, avec 217.000 personnes supplémentaires inscrites ou réinscrites à l’ANPE à la fin décembre.

 

Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie 1 (personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un emploi à durée indéterminée à temps plein) à l’ANPE a ainsi atteint 2.114.300 fin décembre, en hausse de 11,4% sur un an.

 

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 15:04
La crise outre-mer :
Les grèves et les manifestations contre la vie chère paralysent la Guadeloupe, la Martinique et menacent de se propager à la Réunion et la Guyane.
Des incidents éclatent en Martinique

Au moins trois véhicules ont été incendiés et plusieurs magasins pillés dans la nuit de mardi à mercredi à Fort-de-France.

Peu avant minuit, des jeunes masqués pour certains avaient commencé à mettre le feu dans des pneus et des poubelles renversées sur le boulevard du général de Gaulle, entraînant l'intervention de pompiers et de la police.

Sur l'avenue Maurice Bishop, à l'entrée sud de Fort-de-France, une voiture était en feu au milieu de la chaussée et à quelques dizaines de mètres, une autre voiture avait été renversée dans le sens inverse. A intervalle régulier des débris, dont certains étaient feu, jonchaient le sol.

Face à cette tension, trois escadrons de gendarmes mobiles ont été appelés en renfort. Certains ont pris place autour de la préfecture de Fort-de-France d'où l'on pouvait entendre des détonations vraisemblablement provoquées par les tirs de grenades lacrymogènes ou d'explosions des voitures en feu.

Par ailleurs, plusieurs magasins dont une bijouterie ont été vandalisés au cours de la nuit sur les hauteurs de Fort-de-France et dans la ville.

Ces actes de vandalisme seraient le fait d'une cinquantaine de jeunes venus de certains quartiers de Fort-de-France et se déplaçant rapidement face à l'avancée des forces de l'ordre, selon des sources policières notamment.

Sur le terrain des négociations, 19 jours après le début de la grève générale en Martinique, les négociations, qui ont repris mardi en début d'après-midi, buttent toujours sur la hausse des salaires. Plusieurs suspensions de séance ont ponctué les discussions jusque dans la soirée, sans que l'on perçoive de véritables avancées.

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