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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 09:14

Dans la presse nationale, j'ai appris avec surprise que le Député DECOOL fait partie des 44 députés UMP du  collectif de la Droite populaire (aile droite de l'UMP) qui prône le "ni FN, ni PS" en cas de duel entre ces deux partis au second tour des cantonales.

 

C'est étrange cette position pour un élu qui ne cesse de rappeler qu'il n'est pas membre direct de l'UMP et qui se veut être un rassembleur. Dans le cas, sur son territoire où un duel FN/PS, il se prononcerait en faveur du NI-NI, mettant ainsi au même niveau le Parti Socialiste et le parti de l'extreme droite, de la xénophobie et du rejet de l'autre.

 

Je suis très déçu de cette position, moi en tant qu'élu républicain, en 2002, je n'ai pas hésité à voter le candidat UMP pour faire un barrage républicain au FN .

 

Les élections législatives sont prévues dans 1 ans, je serai très attentif à rappeler aux électeurs ce positionnement !

 

Décidemment, Mr DECOOL, nous n'avons plus les mêmes valeurs!

 

Je tiens ici à préciser que cette information est vérifiable sur le site du Parisien.fr

 

http://www.leparisien.fr/bordeaux-33000/cantonales-44-deputes-ump-de-la-droite-populaire-pronent-le-ni-fn-ni-ps-22-03-2011-1373008.php

 

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 09:42
Lu ce jour sur internet.  Besson persiste, et la justice  lui obeit, le petit doigt sur la couture du pantalon.

"Le ventre est encore fécond d'où jaillit la bête immonde" (B. Brecht).



Migrants: une militante condamnée pour diffamation envers un sous-préfet

Le 25/11/2009 à 17:31


Le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) a condamné mardi à 1.500 euros d'amende et 1 euro symbolique une enseignante militant pour les droits des migrants, poursuivie par le sous-préfet du département pour diffamation, a-t-on appris mercredi auprès du parquet.

Dans un article publié sur internet en novembre 2008 dans le contexte des reconduites à la frontière de sans-papiers afghans à Calais, l'enseignante avait qualifié le sous-préfet du Pas-de-Calais, Gérard Gavory, "d'homme du convoi vers la mort".

"Comme tous les racistes, (il) ne s'attaque jamais qu'aux étrangers" ou "la France de Pétain, on lui obéit ou on la combat, le sous-préfet a choisi", avait-elle écrit.

Le parquet avait requis 4.000 euros d'amende à son encontre.

Dans un communiqué, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a appelé "l'ensemble des représentants de l'Etat à entreprendre de telles poursuites contre tous ceux qui portent ainsi atteinte à l'honneur de notre République".

"La maîtrise des flux migratoires se situe au coeur de la souveraineté de l'Etat (...). Notre République ne doit pas se laisser humilier par ces diffamations caractérisées, doublées de graves offenses à la mémoire de la déportation", a déclaré le ministre.



EN FRANCE ON NE PEUT S'EXPRIMER POUR DENONCER DES INJUSTICES!

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 12:06

Le président (PS) de l’association des départements de France, Claudy Lebreton, dénonce la réforme qui, en créant le conseiller territorial, supprime la moitié des élus et affaiblit le rôle des départements en instaurant les métropoles, modifie l’équilibre des territoires en supprimant la clause de compétence générale, et remet en cause les missions de solidarités des conseils généraux.

Un sondage Ipsos témoigne de l’attachement des Français au département, en zones rurales comme en zones urbaines. Ainsi, 83 % des Français considèrent que le département est une institution qui fait partie de l’identité de la France qu’il faut préserver, et 63 % que les collectivités locales sont plus performantes que l’État dans la mise en place des services publics.

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 19:45
 
 actualités générales
Le médecin rwandais avait bénéficié de soutiens politiques
Créé le 18.10.09 à 19h21 | Mis à jour le 18.10.09 à 19h26  | 1 commentaires

GENOCIDE - Recherché par Interpol, Eugène Rwamucyo exerçait la médecine à Maubeuge...

Il avait une fiche rouge. Le degré de recherche le plus élevé dans le code couleur d'Interpol. Et pourtant, Eugène Rwamucyo pratiquait la médecine tranquillement à Maubeuge depuis plusieurs années.

A l'annonce de sa suspension, le maire (PS) de la ville nordiste, Rémi Pauvros a réclamé une clarification de l'Etat. «Je m'interroge sur le fait qu'une telle personne puisse disposer d'une carte de séjour.»

Une conférence au Sénat en 2002


En fait, il a bénéficié de l'aide de Thierry Lazarro, secrétaire départemental de l'UMP dans le Nord. «J'ai saisi plusieurs ministres en sa faveur. Personne ne peut infirmer ni confirmer son implication dans le génocide. Moi, j'ai la conviction qu'il n'y ait pour rien. A l'époque, j'ai cru de bonne foi qu'il était vulnérable.»
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 00:40

 

 

Le sarkozysme est impitoyable aux petits, on le savait : fonctionnaires, salariés, accidentés du travail, malades, handicapés... tout le monde paye cher les cadeaux aux puissants amis. La défenseure des enfants, récemment, les consommateurs étranglés par les prix du téléphone portable et les accidentés du travail en ont encore fait les frais la semaine dernière...

Le sarkozysme n’a que faire des libertés publiques et du formalisme démocratique, on le voyait aussi : vidéosurveillance à tous les étages, fichiers de police en toute illégalité, Coupat qui subit 9 mois de prison iniques, rafles à la sortie des écoles, viol de tous les ordinateurs à travers hadopi, vérification systématique des mails dans la foulée, juges d’instruction supprimés, télévisions et radios publiques aux ordres, avec un président nommé par une lettre de cachet du monarque, et Villepin embastillé, sans doute bientôt -en tous cas c’est ce dont rêve Sarko-.

Le sarkozysme affaiblit la France : dette publique qui dépasse 75 % du PIB, ridicule diplomatique permanent, errements des politiques économiques et fiscales...

Mais tout cela, on pourrait penser le réparer un jour, si la France reste une République et si l’alternance joue son rôle.

Mais pour cela, il faudrait que le sarkozysme respecte la démocratie elle-même. Or, à bien des égards, le sarkozysme ressemble de plus en plus à un lent et inexorable coup d’Etat au service de l’Oligachie.

Ne souriez pas. Ne dites pas que Anglade et Betapolitique crient au loup depuis des années. Il y a des signes vraiment inquiétants.

La quinzaine passée, par exemple, on a appris que Christian Blanc, le faux nez de Nicolas Sarkozy, allait soumettre au parlement une loi lui permettant de réquisitionner 100 % de la surface de Paris, 80 % de la Seine Saint-Denis ou encore 60 % du Val de Marne, pour le confier à un Etablissement public du grand Paris qui pourra donc, sans aucune possibilité d’appel, vous exproprier de chez vous et confier votre terrain à M. Bouygues pour construire ses éléphants blancs.

La semaine dernière, on apprenait que dans la nuit, une poignée de députés UMP avaient confisqué le patrimoine du Syndicat Intercommunal des Transports d’Ile de France (soit 3 milliards d’euros de rails, RER et gares) pour les confier à la seule RATP (régie AUTONOME des transports parisiens). Les copains et les coquins s’organisent pour se remplir les poches.

Tout ceci n’était donc rien. Vendredi, François Fillon confirmait l’information distillée depuis des semaines par le Canard Enchaîné. Le conducator suprême ne se contente pas d’avoir décidé seul de supprimer à la fois les Régions et les Départements pour les remplacer par d’improbables "Territoires". Il décide surtout de bouleverser le mode électoral.

"Scrutin majoritaire à un tour", laisse tomber Fillon. Quelques petits mots qui signifient très simplement que le type arrivé en tête du premier tour, quel que soit son score, sera élu.
- Même avec 20 % des suffrages ?
- Oui. Même avec 20 % des suffrages.

Pourquoi cette curieuse décision ? Fillon nous sert une incompréhensible bouillie : "Le mode de scrutin qui vous est proposé pour la désignation des conseillers territoriaux favorisera leur positionnement : notre choix est en effet celui de l’élection dans le cadre du canton, donc au scrutin majoritaire à un tour, qui garantit l’ancrage territorial et la proximité des élus avec la population". Vous avez compris ? Moi non plus.

Mais ce que j’ai compris, en revanche, c’est que l’UMP a fait rentrer au forceps toutes les droites dans un moule unique : de Philippe de Villiers et des transfuges FN à Hervé Morin et les transfuges UDF en passant par les RPR, les libéraux, les Giscardiens et toute une clique de droite.

Et que ceux qui n’entre pas dans le moule subissent les coups les plus tordus.

Et que par de savantes machinations (et aussi à cause de sa propre stupidité), la gauche est émiettée en 3 partis trotskystes, un parti communiste, un parti vraiment de gauche, un parti écologiste et un parti socialiste au bord de l’implosion.

Traduction électorale ? Aux dernières européennes, 72 % des Français désavouent Sarkozy, mais l’UMP apparaît en triomphatrice avec 28 % des suffrages. Triomphe de facade, direz-vous ? Certes, cette fois là. Mais avec le nouveau mode de scrutin, les choses vont bien changer. Avec 28 % des suffrages, l’UMP va raffler une quantité inouïe de présidences. ET nous resservir un bon tour de vis.

Cette décision est une forfaiture. Les démocrates de ce pays doivent la rejetter massivement.

Sarkozy a choisi délibérément une stratégie de tourbillon. Il enchaîne sans les assauts sans trève ni répis et l’opposition ne sait plus à quel saint se vouer.

Je lui propose ce combat là. C’est le point central sur lequel nous devons unir nos forces. Ce combat là doit être le tombeau politique du sarkozysme.

Et nous en serons.


- Anglade

 



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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 21:01
dégueulasse !!!
mais pourquoi personne ne réagit ?


Des "Nicolas, Nicolas" nourris ; des "Carla, Carla" encore plus nombreux ; des photographes amateurs en délire : aux abords de la préfecture de Caen, lors du 65e anniversaire du Débarquement allié en Normandie, samedi , le couple présidentiel a été acclamé. Une ferveur qui ne tient pas seulement du mouvement spontané : le public était conquis d'avance, puisque composé en majorité de militants UMP dûment réquisitionnés. Dans un centre-ville bouclé par un millier de CRS et de policiers, environ 500 personnes invitées par la fédération UMP du Calvados ont pu, à la différence de centaines de badauds frustrés, franchir les doubles barrières, se rassembler à proximité directe des couples Sarkozy et Obama et constituer ainsi une efficace brigade d'acclamations.

Dans un courrier que s'est procuré lepoint.fr, Cédric Nouvelot, secrétaire départemental de l'UMP du Calvados, a ainsi remercié les "amis et adhérents" de s'être adaptés à cette "organisation perturbée" et d'avoir répondu "si nombreux" à cette invitation. Mais dans son enthousiasme, le "public officiel" a fait d'une pierre deux coups, en sifflant le député-maire de Caen, le socialiste Phillippe Duron, qui a fait un passage éclair le temps d'accueillir les deux présidents. On se souvient qu'en janvier, le préfet de la Manche, Jean Charbonniaud, avait fait les frais des huées de 3.000 manifestants lors de la venue de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô (Manche). Le haut fonctionnaire avait été déplacé 17 jours plus tard . Le préfet du Calvados, Christian Leyrit, peut être plus serein.
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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 01:58

Nous vous l'avions annoncé, Consuelo Remmert, la demi-soeur de Carla Bruni (fille du père biologique de la Première dame, le Brésilien Mauricio Remmert ), occupe depuis quelque temps un poste de stagiaire à l'Elysée. Piston, pas piston, c'est une autre histoire......

Consuelo, stagiaire de choc, et dont la carrière semble bien partie, faisait partie de la délégation française envoyée au G20 de Londres le 2 avril dernier, apprend-on à la lecture du Canard Enchaîné à paraître demain.

"Elle oeuvre désormais au sein de la cellule diplomatique de l'Elysée", précise l'hebdo satirique. Et, lors du fameux G20, elle a perdu sa valise "et les poulets de l'Elysée ont été mobilisés pour la retrouver".

Pas de détail sur le contenu de ladite valise : lingerie coquine ou linge sale diplomatique à laver en famille en G20 ? Mystère.

En tout cas, l'avantage, quand on est dans l'entourage de Sarko, c'est qu'on est assuré que le GIGN est toujours prêt à intervenir, si l'on égare quelque chose, qu'il s'agisse d'un scooter cabossé ou d'une valise en carton...

 

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 00:01
Sarkozy à Saint-Quentin : un meeting à 400.000 euros ?
S.L. (lefigaro.fr) avec AFP, AP

Un député PS, spécialiste des dépenses de l'Elysée, estime que le déplacement du chef de l'Etat mardi soir à Saint-Quentin à coûté plusieurs centaines de milliers d'euros.

Combien coûte un déplacement de Nicolas Sarkozy, comme celui effectué mardi soir à Saint-Quentin, dans l'Aisne? Pour le député apparenté socialiste René Dosière, qui s'est fait connaître par ses chiffrages des dépenses de l'Elysée, il faut compter environ 400.000 euros.

«C'est un ordre de grandeur», précise-t-il. Pour obtenir ce chiffre, René Dosière a additionné le coût du déplacement des 1.300 policiers, CRS et gendarmes (300.000 euros) à celui des frais annexes : invitations envoyées à plus d'un millier de militants UMP de la région, cocktail à l'issue du discours... «Le président de la République s'est adressé au cours d'un meeting aux allures électorales à 4.000 sympathisants UMP qui avaient tous reçu par la poste un carton d'invitation», fustige le parlementaire.

 

Manque à gagner dans les commerces

 

Autre information qui n'est pas comptée par l'élu : le manque à gagner pour les commerces de Saint-Quentin, dont le centre-ville a été bouclé une partie de la journée (lire le récit des mesures dans la ville sur le site du journal l'Union). «Est-il honnête, est-il moral d'utiliser autant de moyens publics pour un déplacement dont la finalité était partisane?», a demandé René Dosière à Michèle Alliot-Marie.

Réponse de la ministre : «Mon rôle, c'est de permettre à chacun de participer à des événements ou à des manifestations sans qu'il y ait de violence, et par conséquent, il me revient, en liaison avec les préfets, d'apprécier ce que sont les moyens nécessaires».

Quant au coût avancé par le député, «il est inscrit tout naturellement dans le budget que vous votez chaque année», a expliqué la ministre, sans faire plus de commentaire sur le chiffrage. Les services de l'Elysée n'ont pas non plus fait de déclaration ni contesté ce chiffre.

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 01:59

« Et si la France était en train de devenir un pays soviétique ? Sans les soviets, bien sûr. Mais avec tout le reste… », c’est la question que se pose Jean-Luc Porquet dans « Le Canard enchainé » (n° 4608, 18 février 2009).

Ceci à partir d’un constat : la similitude du système international de comptabilité hospitalière (T2A, « tarification par activité »), destiné en France à transformer les hôpitaux en « entreprises » (« rentables » selon la novlangue sarkozienne, mais en fait condamnées à de graves difficultés financières face à la concurrence déloyale des cliniques privées.) En Russie poutinienne, le même système de codification conduit déjà les médecins à « falsifier » les dossiers médicaux, inventant des pathologies rentables.

On n’a pas encore souligné les similitudes économiques, sociales mais aussi idéologiques, entre les sociétés prétendument socialistes des régimes marxistes-léninistes issu de 1917 et les sociétés prétendument libérales de notre actuelle révolution occidentale, conservatrice, autoritaire et pan-capitaliste.

Jean-Luc Porquet travaille la comparaison, en s’attachant à la nature spécifique du tournant sarkozyste, qui effectivement nous fait penser aux temps radieux du « mensonge déconcertant » (d’après le titre d’un célèbre ouvrage d’Ante Ciliga).
Ceci à partir de quelques indices, effectivement signifiants, relevés par cet article :

« Les petits riens quotidiens. Ces réservations de train de plus en plus difficiles à se procurer, ces queues interminables aux guichets.
- Ces démarches de plus en plus hasardeuses, que ce soit pour un renseignement ou une réparation, avec barrages à franchir avant de débusquer un interlocuteur caché derrière sa « boite vocale ».
- Cette absence de réponse, c’est toujours la faute à l’autre ou à l’informatique.
- Ces salariés tellement mal traités et déconsidérés qu’ils s’en foutent, j’ai un sale boulot et je le fais salement. La démobilisation générale.
 »
- « Le décalage grandissant entre les mots et la réalité », avec le « bla-bla » (une expression d’ailleurs inventée par le Canard enchaîné) des « grands médias » et des « apparatchiks » qui reprend la fonction de la « langue de bois soviétique » laquelle promettait « une irrésistible marche en avant vers l’avenir radieux, avec poignée de formules répétées jusqu’à l’hypnose » (comme aujourd’hui : « il ne faut pas faire de pause dans les réformes », cite Jean-Luc Porquet.)
- Les promesses intenables de Sarkozy (sur le pouvoir d’achat, etc) comme au temps du « Gosplan sur la comète ».
- « Ce culte atterrant de la personnalité » au « sommet del’État ».
- « Sa cour de lèche-bottes qui en rajoutent ».
- « Cette parano qui gagne : l’appareil policier dont il s’entoure, les armées de flics mobilisés pour ses moindres déplacements ».
- Cette « volonté affichée de généraliser le flicage, fichiers, vidéosurveillance, etc »,
- cet « ennemi intérieur chaque jour montré du doigt » et notamment les grévistes.

« Bref », conclut Jean-Luc Porquet dans cette chronique à nouveau stimulante et pertinente, « un système d’une incroyable morgue, inefficace, autoritaire, qui s’imagine indéboulonnable ».
Mais maintenant, qui va travailler concrètement à l’émergence d’un mouvement profond pour la destitution urgente de ce régime personnel ? C’est désormais une cause de salut public.

lucky.blog.fr

 
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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 23:50

Ecureuil-Banques populaires: polémique

 

http://info.france2.fr/economie/51815258-fr.php

 

La possible nomination de François Pérol, l'actuel secrétaire général adjoint de l'Elysée, à la tête du groupe Caisse d'Epargne-Banques populaires fait des vagues

 

Ce projet de nomination doit être soumis mardi soir au conseil d'administration des Banques populaires, selon une source proche du dossier.

 

Plusieurs élus dénoncent le mélange des genres, le dirigeant pressenti, conseiller de Nicolas Sarkozy pour les affaires économiques, ayant participé au processus de fusion des deux banques piloté par l'Elysée.

 

Si l'Elysée n'a pas encore officiellement confirmé la nomination de François Pérol à la tête du nouvel ensemble, l'information soulève d'ores et déjà la polémique dans les milieux politiques.

 

Pour le porte-parole du PS, Benoît Hamon, "le choix du numéro deux de l'Elysée, c'est-à-dire un ami personnel de Nicolas Sarkozy, à la tête du deuxième groupe bancaire (...) participe d'une stratégie d'influence du président de la République dans les milieux économiques". Mettant en avant à la fois la "déontologie" et le "code pénal", le président du Modem, François Bayrou a jugé cette nomination purement et simplement "illégale".

 

Cette "éventuelle" arrivée d'un proche de Nicolas Sarkozy à la tête de la future banque serait "choquante", estime l'ancien ministre centriste de l'Economie (du gouvernement Juppé), le sénateur Jean Arthuis. "Les règles déontologiques ne l'autorisent pas", estime le président de la commission des Finances du Sénat. Selon lui, ces règles "proscrivent aux responsables d'une administration qui ont eu à connaître très directement d'un dossier d'être nommés à la tête de l'entreprise au coeur de ce dossier".

 

François Pérol, ancien de Rotschild et Compagnie, qui s'occupe des dossiers économiques à l'Elysée, aurait piloté le projet de fusion pour les pouvoirs publics, selon plusieurs médias. L'Elysée n'a fait aucun commentaire et Christine Lagarde a refusé d'évoquer "des rumeurs de marché".

 

Quant au porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, il a affirmé lundi que si "un haut fonctionnaire" était nommé, "la commission de déontologie se réunirait et émettrait un avis", et que "naturellement" le gouvernement respecterait cet avis.

 

Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a estimé au contraire, sur France 2 mardi matin, que François Pérol était le meilleur candidat pour prendre la tête du groupe.

 

Ben voyons…

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