Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 09:27

Maxime du jour:

"Il ne faut plus changer le pansement mais penser le changement!"

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 15:01

Pour le GRENELLE edf a essayé de ne pas compter l'énergie produite dans les centrales nucléaires , je le sais ,j' y étais !
or si les centrales nucléaires  produisent il faut bien qu'ils installent du chauffage électrique partout !
Merci à Marc P 


Pour maintenir l'augmentation globale des températures en deçà de deux degrés, nous savons ce qu'il faut faire : réduire de moitié les émissions mondiales de gaz à effet de serre, notamment de dioxyde de carbone (CO2), d'ici à 2050. Pour Greenpeace, nous pouvons relever ce défi, à condition de mettre en œuvre une politique énergétique nouvelle, fondée sur l'efficacité énergétique et un développement massif des renouvelables.

 

Energie / Climat - le 7 janvier 2009

 

Source :

http://blog.greenpeace.fr/energie-climat/vague-de-froid-et-pics-de-consommation-electrique-la-france-nucleaire-emet-beaucoup-plus-de-co2-que-prevu

 

Vague de froid et pics de consommation électrique : la France nucléaire émet beaucoup plus de CO2 que prévu !

À l’heure où les vagues de froid et les pics de consommation électrique battent des records, Greenpeace dénonce la faillite du système énergétique français fondé sur du tout nucléaire.

« Il est scandaleux d’entendre EDF appeler les citoyens à réduire leur consommation alors qu’EDF et l’État français ont mis en place un système où surproduction d’électricité et dispositifs d’économies d’énergie insuffisants obligent les citoyens à gaspiller l’électricité, condamne Frédéric Marillier, de Greenpeace France. Il est aberrant de venir culpabiliser les consommateurs, otages d’un système énergétique inefficace, cher et polluant, à un moment où ils ont légitimement besoin d’énergie ! »

La faillite du système énergétique français
Avec les températures qui chutent augmente le recours au chauffage électrique, qui équipe près d’un tiers des ménages français (record européen). Pour faire face à ces pics de consommation d’électricité (le record historique a explosé hier avec 92 500 mégawatts, contre 88 960 MW en décembre 2007), les 58 réacteurs du parc nucléaire français sont totalement inadaptés. Les centrales nucléaires produisent « en base » : elles fournissent une puissance constante, quelle que soit la demande en électricité, et ne sont pas du tout adaptées aux variations. EDF est alors obligé de recourir à deux solutions, toutes deux fortement émettrices de gaz à effet de serre… D’abord, allumer ses vieilles centrales au fioul. Résultat : depuis 1990, la part des énergies fossiles dans la production d’électricité française a crû de près de 25 %. Et ensuite, importer de plus en plus d’électricité produite chez nos voisins européens, en grande majorité à partir du charbon. Depuis cinq ans, l’Allemagne est ainsi exportatrice nette d’électricité vers la France (rapport RTE 2007).

« Le système nucléaire, et les surcapacités électriques qu’il a engendrées, a conduit à une perversion : on a développé le chauffage électrique parce qu’EDF avait des kilowattheures à vendre, explique Frédéric Marillier. Cette situation conduit à une augmentation du recours aux combustibles fossiles en période de pics. »

Le scandale du chauffage électrique
Une étude sur l’efficacité électrique, commandée par Greenpeace à l’institut ICE (à paraître en janvier), révèle qu’en France les pics de consommation liés au recours aux convecteurs électriques s’avèrent très fortement émetteurs de CO2. « Selon les premiers résultats de cette étude, en France, le contenu en CO2 du chauffage électrique approche les 600 g de CO2 pour tout kWh supplémentaire, contre 230 g par kWh pour le gaz, par exemple », précise Frédéric Marillier. En France, le chauffage représente 10 % de la consommation globale d’électricité et 80 % des constructions neuves sont aujourd’hui équipées en chauffage électrique !

La solution : stopper l’expansion du nucléaire !
Au lieu d’appeler les citoyens à ne pas utiliser leur sèche-linge ou leur lave-vaisselle, l’État français ferait mieux de renoncer d’urgence au programme EPR, et notamment à l’annonce de la construction d’un 2e réacteur (publication de la Programmation pluriannuelle des investissements – PPI – attendue pour janvier).

« Investir dans le nucléaire accentuerait ces phénomènes de pics et de recours aux énergies fossiles, avec comme résultat à terme une augmentation des émissions de CO2 dans l’électricité française, affirme Frédéric Marillier. La France doit renoncer à son projet de 2e EPR et investir les 4 milliards nécessaires à sa construction dans des dispositifs d’économies d’énergie (isolation de l’habitat) et dans le développement des renouvelables, seules solutions permettant de faire face à la fois aux enjeux de consommation, d’indépendance énergétique, de lutte contre les changements climatiques et de défense du pouvoir d’achat des consommateurs. »

 

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 12:30

Le réchauffement

s’accentue en Europe !

 

L'Europe est devenue le continent où le réchauffement climatique est le plus rapide et le plus sensible, révèle une étude publiée lundi par l'Agence européenne de l'environnement, l'Organisation mondiale de la santé et la Commission européenne , avec une température moyenne de la terre qui s’est élevée de 0,8°C.  

Les zones montagneuses et côtières de l'Europe, mais également la Méditerranée et l'Arctique, sont particulièrement menacées par ce réchauffement, précise le rapport qui prône des initiatives gouvernementales pour faire face à ces changements. L'Europe du Nord est devenue de plus en plus humide depuis un siècle tandis que les régions méditerranéennes évoluent vers une désertification. Des canicules, du type de celle qui avait fait 70.000 morts en 2003, pourraient devenir plus fréquentes.

"La température moyenne de la Terre s'est accrue de 0,8 degré Celsius par rapport à l'époque préindustrielle, avec une hausse plus forte en Europe et sous les latitudes septentrionales", précise le rapport. En Europe, cette élévation est de 1,0°C. "Les changements dans le taux annuel des précipitations a aggravé les différences entre l'Europe du Nord humide et le Sud aride", indique l'étude.

Cela va contraindre les Etats à tout repenser, de leurs systèmes d'irrigation à la capacité des cours d'eau australes pour aider au refroidissement des centrales nucléaires.

Parmi les conséquences du réchauffement, le rapport signale la hausse du niveau des mers qui menace les zones côtières, la migration de certaines espèces de poissons qui se trouvent désormais 1.000 kilomètres plus au nord, et la disparition de deux-tiers des glaciers alpins depuis 1850.

La hausse du niveau des océans est évaluée entre 18 et 59 centimètres d'ici à 2100, selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), et devrait se poursuivre en raison de la fonte de la calotte glaciaire du Gröenland et de l'Arctique. En Europe, quatre millions de personnes et 2.000 milliards d'euros de biens seraient menacés par les inondations à la fin du siècle. Cela concernerait autant les Etats baltes que la Grèce. Des recommandations sont également données pour la protection des zones côtières.

Le rapport montre que les bénéfices perceptibles sont maigres: la saison des cultures s'est allongée dans le nord de l'Europe. Ce rapport appelle donc les pays européens à plus de vigilance  et à intensifier leurs efforts pour limiter les conséquences du réchauffement, mais aussi à prendre des mesures de protection sanitaire contre les maladies transmises par les insectes. Enfin,  ce rapport insiste sur l’obligation de l’Europe face aux pays en voie de développement, c'est-à-dire  d'aider les populations de ces pays à faire face à ces changements climatiques.

Source Reuters

 

 


Partager cet article
Repost0
31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 01:43
Merci Marc P

Climat : pilotée par la France, l'Union européenne déraille

17 décembre 2008

http://www.greenpeace.org/france/news/climat-pilotee-par-la-france

 

France Paris, le 17 décembre 2008 – Alors que les députés du Parlement européen viennent d'adopter l'ensemble du plan de lutte contre les changements climatiques, Greenpeace dresse un bilan – très décevant – de la présidence française de l'Europe.

« En adoptant un paquet climat/énergie au rabais, l'Europe joue avec le feu. Elle vient de manquer une occasion historique de redessiner son avenir économique et énergétique, et de réaffirmer son statut international de leader en matière de lutte contre les changements climatiques, déclare Karine Gavand, responsable de la campagne Climat de Greenpeace France. Nicolas Sarkozy, dont la présidence du Conseil de l'Europe s'achève, porte une lourde responsabilité. »

La responsabilité de la France
Au
lieu de porter haut et fort l'intérêt collectif et les impératifs climatiques,
le Président français a laissé les États européens s'engluer dans la défense de leurs intérêts nationaux de court terme. « Droits à polluer gratuits pour les centrales à charbon polonaises, grammes de CO2 offerts en bonus aux constructeurs automobiles allemands, possibilité pour chaque État d'aller acheter des crédits d'émissions de CO2 hors d'Europe :
avec Nicolas Sarkozy à la tête de l'Union, c'était Noël tous les jours pour les industries les plus polluantes ! », explique Karine Gavand.

L'ère du « 3x4 »...
Les objectifs que les chefs d'État avaient fixés à l'Europe en mars 2007 ne sont plus respectés que sur le papier. Les nombreuses exceptions et autres facilités accordées tous azimuts sabordent le credo européen des « 3x20 » (-20 % d'émissions par rapport à 1990, grâce à +20 % de renouvelables, et 20 % d'économies d'énergies d'ici à 2020). Le paquet climat/énergie adopté aujourd'hui par le Parlement européen inaugure l'ère du « 3x4 » :
- 4 % de réduction des émissions sur le territoire européen entre aujourd'hui et 2020 : l'Europe a déjà réduit de 8 % ses émissions par rapport à 1990. Reste donc 12 %. Or, deux tiers des réductions pouvant se faire grâce la « compensation », dans les pays en développement, l'effort sur le territoire européen se réduit à 4 %. Adieu le virage énergétique et l'exemplarité de l'Europe...
- 4 % seulement des émissions du secteur industriel concernées par la mise aux enchères des permis de polluer (au lieu de 100 %). Cet abandon du principe du pollueur/payeur va faire fondre le revenu de la mise aux enchères censé financer la transition énergétique en Europe et l'aide aux pays en développement...
- + 4°C d'augmentation des températures globales d'ici à la fin de ce siècle.

L'avertissement des scientifiques du Giec est pourtant clair : pour éviter un réchauffement au-delà de 2°C, les pays industrialisés doivent se fixer une fourchette de réduction de leurs propres émissions de 25 à 40 % d'ici à 2020, avec comme objectif de passer à 80 % d'ici à 2050. « Voilà pourquoi nous avons demandé à l'Europe de montrer l'exemple de s'engager aujourd'hui à réduire ses émissions de 30 %, rappelle Karine Gavand. Qu'en est-il avec ce paquet climat/énergie ?
Il est si peu ambitieux que si tous les pays industrialisés adoptaient les mêmes contraintes, les températures pourraient augmenter de 4°C d'ici la fin du siècle. »

Réussite sur le plan de la communication, échec environnemental, social et économique
Depuis des semaines, les décideurs européens, les français en tête, communiquent à tour de bras pour dire à quel point les discussions seront difficiles, la négociation ardue, le veto toujours possible... « Résultat : tout le monde aujourd'hui se gargarise parce qu'un texte a été adopté, et personne ne regarde dans le détail ce que ce texte implique, regrette Karine Gavand. Les parlementaires européens n'ont pas mieux agi. Censés défendre les intérêts des citoyens, ils se sont pourtant eux aussi rangés dans le camp des industries polluantes. C'est un revers pour le climat, pour l'économie et pour la démocratie. »

 

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 23:12
Réponse ... très bientot !
Partager cet article
Repost0
20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 17:09
http://www.thebigask.be/
Merci à Philippe debeire

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 23:09
La fonte des glaces un sujet préoccupant?

 

La fonte des glaces entraîne avec elle beaucoup plus de conséquences que beaucoup ne peuvent le croire! Premièrement la calotte glacière du pôle nord est comme un immense miroir qui reflète presque la totalité de la chaleur du soleil ce qui maintient notre climat actuel. Par contre lorsque la glace fond et se transforme en eau elle absorbe environ 50%  de la chaleur du soleil ce qui accélère le réchauffement climatique ainsi que la fonte des glaces.

 

 

Au cours des 30 dernières années, la superficie de la calotte glacière permanente a diminué de 14% affirme Sharon Jeffers. (Voir article : http://www.radio-canada.ca/tv/decouverte/32_calottes/2a.html ) Avant l’aventure dans le nord, les chercheurs croyaient que l’épaisseur de la glace était d’environ 3 à 4 mètres, à leur grande surprise, elle était de seulement 1.80 mètre ce qui est minime.

 

 

Mais qu’arrivera t’il si la calotte glacière disparaît? Et bien, un réchauffement climatique inquiétant car nous aurons perdu l’un des plus gros réflecteur d’énergie solaire!

 

Le pays qui sera le plus affecté est bien sur le Canada car c’est le pays le plus près de l’Arctique, de plus il est entouré par deux océans. Le changement climatique au Canada verra son agriculture changer ainsi que ses modes de vie.

 

Avez-vous pensé à la gravité de perdre une zone tempérée dans laquelle le Canada est impliqué ?. Plusieurs ressources importantes sont en danger de disparition, ainsi que plusieurs espèces comme l’ours polaire et le phoque. (Voir article : http://www.ec.gc.ca/EnviroZine/french/issues/51/feature1_f.cfm )

 

Mais il n’y a pas que le Canada qui sera affecté mais la planète toute entière, car les climatologues ont constaté que les courant des mers maintiennent notre climat stable et que celui-ci disparaîtrait s’il n’y avait plus de calotte glaciaire. ( Voir article sur le courant de la mer : http://www.ifremer.fr/lpo/ovide/ovide08/science/ocean_et_climat.htm )

 

 

 

Vous voyez maintenant l’importance du problème. Le gouvernement du Québec commence à mettre en place des procédures pour contrer cet énorme problème. Le problème c’est que des habitants ne font rien pour l’aider! Alors je le demande à vous Québécois réduisez votre émission de gaz en cessant des activités inutiles. De plus que tous ensemble faisons de notre priorité, le climat!

 

 

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 22:01
Mais la version officielle est : magnifique succés de
Tzarko 1er
.
A Poznan, l’accord européen est arrivé trop tard


La conférence de Poznan s’est soldée par un mandat clair pour négocier en 2009 les futurs accords de Copenhague sur le climat. Mais l’accord européen a été conclu trop tard pour influencer véritablement les débats

« Ni rupture, ni dynamique », conclut laconique Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État à l’écologie, à l’issue des deux semaines de conférence des Nations unies sur le climat qui ont mobilisé 12 000 délégués de 190 pays à Poznan, en Pologne.

Il est vrai que Poznan était un rendez-vous « ingrat », une simple étape dans le calendrier onusien, alors même que les opinions publiques pouvaient s’estimer en droit d’attendre des engagements à la hauteur du problème planétaire. « On ne négociait pas un texte, mais les chances de réussir Copenhague », poursuit Nathalie Kosciusko-Morizet. Car Copenhague, en décembre 2009, sera le grand rendez-vous de la planète au chevet du climat pour donner un avenir au protocole de Kyoto qui s’achève en 2012.

L’accueil du « paquet climat-énergie » européen

Comme un invité trop longtemps attendu dont on ne goûte plus la présence, le « paquet climat-énergie » européen fut une bonne nouvelle trop tardive. Bien sûr, celle-ci a été saluée in extremis, à quelques heures de la clôture à Poznan.

Mais cela n’a pas empêché que cette conférence a navigué à vue, entre un leadership européen mis entre parenthèses et une Amérique encore absente, et a suscité une immense frustration parmi les pays en développement, les promesses financières étant, une fois de plus, reportées à des lendemains meilleurs. Poznan fut de ce point de vue un rendez-vous manqué. « Il va falloir recoller les morceaux dans les mois à venir », s’inquiète Karim Haris, de l’ONG Oxfam.

« Il faut bien dire que cette conférence a causé une certaine amertume », a reconnu Yvo de Boer, secrétaire de l’ONU sur les changements climatiques.

À l’applaudimètre, Al Gore a volé la vedette à l’Union européenne. Le prix Nobel de la paix américain a reconnu que les progrès étaient « douloureusement lents » mais estimé qu’il y avait motif d’espérer aujourd’hui et a, en ce sens, promis au nom de la future équipe présidentielle de Barack Obama que les États-Unis seraient au rendez-vous de Copenhague.

Le bilan de Poznan

Poznan a adopté un calendrier et un mandat clair de négociation pour l’année 2009. Le texte de base du futur protocole de Copenhague devra être prêt en juin. « On peut remercier les pays en développement d’avoir accepté ces mandats », a insisté Sigmar Gabriel, ministre allemand de l’environnement, alors que les pays développés ont tergiversé sur leurs objectifs et ont, en ce sens, marqué un recul par rapport aux positions prises à Bali l’année précédente.

Autres avancées modestes de Poznan, les pays les plus démunis ont « arraché » l’autorisation d’accéder directement au fonds d’adaptation – créé par le protocole de Kyoto et qui devrait devenir opérationnel en 2009 – sans transiter par les fourches caudines de la Banque mondiale.

Et la question de la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD), jusqu’ici restée en marge des négociations, devrait faire partie des engagements de Copenhague. Dix-huit pays en développement et industrialisés ont signé une déclaration commune en ce sens.

La brûlante question du financement

Pas un sou ni un mécanisme financier ne sont sortis de Poznan. Marthinus Van Schalkwyk, ministre sud-africain de l’environnement, a stigmatisé le « silence assourdissant » des pays développés, alors même que plusieurs propositions ont été versées au pot des discussions pour alimenter un fonds mondial de plusieurs milliards d’euros chaque année.

Ainsi, le Mexique a proposé une grille de lecture équitable de la participation des pays qui a le mérite de sortir du clivage pays industrialisés et pays en développement. La Norvège a suggéré que les pays soumis à quotas d’émissions voient 2 % de leurs droits à polluer mis aux enchères.

La Suisse, elle, préconise une taxe de deux dollars sur toutes les émissions de tous les pays dont les émissions sont supérieures à 1,5 tonne de CO2 par habitant. La Chine, en leader du G77 (1), défend l’idée d’un financement par les seuls pays industrialisés à hauteur de 0,5 ou 1 % de leur PIB.

Faute de prises de position officielles, ces propositions sont restées à l’état brut, sans que la discussion avance dans l’une ou l’autre direction. De son côté, l’Union européenne décidera lors d’un Conseil en mars prochain la part des recettes des quotas de CO2 mis aux enchères à compter de 2013 qu’elle compte réserver à l’aide aux pays en développement. Seule l’Allemagne s’est déjà engagée et disposera de 600 millions d’euros en 2013.

En attendant, à Poznan, même les suggestions pour étendre la seule taxe prélevée sur les mécanismes de développement propres (MDP) – ces investissements dans la technologie sobre en CO2 dans les pays du Sud – ont tourné court. Il ne reste donc pour l’instant que ces fonds dérisoires et encore virtuels issus des 2 % prélevés sur les MDP, quelques dizaines de millions d’euros devant enfin pouvoir être utilisés l’an prochain. « La coopération Nord-Sud est restée bloquée », a déploré l’expert Pierre Radanne.

Les bonnes nouvelles des pays en développement

Le « groupe des cinq » pays émergents – Mexique, Brésil, Afrique du Sud, Corée du Sud et Chine – constitue la nouvelle force politique montante, car tous ont changé de posture et se veulent dorénavant pro-actifs dans les négociations.

« On veut montrer que les pays en développement peuvent prendre leur part dans la lutte contre le changement climatique », revendique Carlos Minc, ministre de l’environnement du Brésil, son pays ayant adopté le 1er décembre dernier son plan climat. Le Mexique, lui aussi, « veut agir ». Le pays s’est fixé un cap de baisse de ses émissions de 10 % d’ici à 2012 et de 50 % d’ici à 2050.

« Grâce au G5, on devrait pouvoir proposer un catalogue de mesures montrant la diversité des moyens pour diminuer les émissions pour les pays en développement », précise Fernando Tudela, vice-ministre de l’environnement.

Un avenir encore à écrire

On voit mal comment, en quelques mois, les seuls pays industrialisés pourraient converger sur l’objectif de réduction des émissions de 25 à 40 % d’ici à 2020 par rapport à 1990, fourchette préconisée par les scientifiques du Giec, le groupe intergouvernemental d’étude sur le climat.

Seule l’Europe se fixe politiquement un tel cap, même si elle n’a pas encore atteint sa baisse de 8 % promise dans le cadre dudit protocole. Ce cap est inacceptable en ces termes pour les pays dits « de l’ombrelle » (Australie, Japon, Canada, Nouvelle-Zélande, etc.).

Et l’on voit mal comment les États-Unis, aujourd’hui désireux d’intégrer les négociations, pourraient se rallier à cet objectif, dans la mesure où leurs émissions ont dérapé d’environ 15 % depuis 1990…

Marie VERDIER

(1) Groupe de 77 pays en développement formé au sein des Nations unies
Partager cet article
Repost0
9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 14:55

Voici un extrait du discours de Nicolas Hulot prononcé lors du 32ème congrès de France Nature Environnement,discours que je souhaite vous faire partager:

Quand nous guette la tentation du fatalisme,

quand pointe l’idée de se soustraire à l’espérance,

quand garder l’espoir face aux réalités parfois

hideuses du monde où l’on vit devient un acte de

bravoure, je voudrais nous rappeler que la crise

écologique constitue un horizon dépassable de

l’humanité, c’est désormais le centre de gravité de

nos sociétés et l’occasion unique de réussir ce sur

quoi nos sociétés ont peiné et échoué jusqu’ici, à

savoir la combinaison de l’efficacité économique,

de la solidarité sociale et de la vie démocratique.

Bref, c’est l’occasion inespérée, mais probablement

ultime, de faire un saut qualitatif et de réconcilier

progrès, avenir et amélioration universelle de la

condition humaine. Voilà la seule promesse à tenir !

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 23:50
Europe : Leader ou boulet ?
Le leadership européen si crucial sur le changement climatique est en péril -- mettant en risque d'échec les négociations mondiales actuelles pour résoudre la crise climatique.

Pour sauver ces négociations qui prennent place en Pologne et en Belgique,
nous avons besoin de lancer un cri d'appel à ces trois pays critiques: L'Italie, l'Allemagne et la Pologne.Si ces pays ne changent pas leurs positions pour le 12 Décembre, l'Europe ne pourra pas arriver à un accord commun, ce qui risque de mettre en échec l'ensemble du projet mondial pour de bon.


Des membres de l’équipe d’Avaaz rencontrent des négociateurs européens en ce moment même en Pologne et à Bruxelles. Ajoutez votre nom à la pétition mondiale et Avaaz la portera au coeur des pourparlers sur les changements climatiques.

Signez la pétition maintenant !



 
Chancellière Merkel, Premier Ministre Berlusconi, Premier Ministre Tusk et tous les dirigeants de l’Europe :

Des politiques novatrices en matière de changements climatiques pour l’UE sont nécessaires dans le cadre des négociations internationales sur le climat. L’Europe doit honorer sa promesse d’augmenter son engagement à réduire ses émissions de carbone par au moins 30 % d’ici 2020 si une entente globale est atteinte. Elle doit être un leader au sein des pourparlers à l’ONU afin de rendre possible une entente globale solide.
Signez la pétition
Nom:
Email:
Portable:
Pays:
Code postal:
Avaaz protégera vos informations personnelles et vous tiendra au courant de cette campagne et d'autres actions similaires.  

http://www.avaaz.org/fr/europe_climate_crunch_time/97.php?CLICK_TF_TRACK En vous remerciant, L’équipe d’Avaaz' />
http://www.avaaz.org/fr/europe_climate_crunch_time/97.php?CLICK_TF_TRACK En vous remerciant, L’équipe d’Avaaz' />
 
121,261

121,261 ont signé la pétition. Aidez-nous à atteindre 150,000


      
Partager cet article
Repost0