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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 10:47

                                                                                                                                           Lille, le 22 novembre 2012

 

Monsieur le Président,

 

Vous m’avez demandé, lors d’une réunion qui a eu lieu ce matin, de financer une étude relative aux récentes inondations de la commune de STEENE.

 

Chacun connaît mon engagement de longue date dans la lutte contre les inondations sur notre territoire. A cet égard, je me félicite que vous partagiez ma volonté de mettre tous les moyens en œuvre afin de limiter au maximum les conséquences de ces événements pour nos concitoyens.

 

J’aurais d’ailleurs apprécié que vous consacriez la même énergie à m’accompagner et à me soutenir dans le dossier de la zone d’expansion de crues de BIERNE. Les crues de ces dernières semaines ont démontré, s’il le fallait, la pertinence d’un projet intégralement financé par le Conseil Général et que j’ai porté depuis de nombreuses années.

 

Comme je vous l’ai indiqué, je suis pour le moins surpris de votre soudain empressement à lancer une étude sur la problématique de STEENE « dans les jours prochains », en décrétant péremptoirement qu’elle sera financée par telle ou telle structure et à tel ou tel pourcentage, sans la moindre concertation entre les services ou encore sans le moindre respect des règles qui régissent nos collectivités.

 

Pourtant, en tant que Conseiller Général, vous n’êtes pas sans savoir qu’un dossier de demande de subvention fait l’objet avant toute chose d’une instruction administrative à la lumière des critères d’intervention du Département du Nord. Une fois cette démarche effectuée, l’accompagnement financier éventuel de notre institution est soumis à l’approbation de nos instances délibérantes.

 

 

Je vous demande par conséquent, Monsieur le Président, de vous conformer à ces règles légales simples mais impératives et ce, dans l’intérêt premier des victimes des inondations qui ont besoin d’actes sur la durée plutôt que de promesses immédiates.

 

J’ai également été surpris de votre intention de ne pas passer d’appel d’offre pour le choix du bureau d’études. Il va sans dire que les services du Conseil Général se devront de vérifier au préalable de l’étude de ce dossier la bonne prise en compte des dispositions du code des marchés publics.

 

Tout ce qui précède prouve bien que la précipitation n’est pas de mise dans ce dossier, il est extrêmement important d’associer les services techniques à sa gestion politique.

 

Restant en attente de votre dossier de demande de subvention, 

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.

 

 

 

                                                         Jean SCHEPMAN

Vice-Président

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 17:28

samedi 01.10.2011, 05:13  - La Voix du Nord

wateringues.jpg L'Institution des wateringues a reconduit le mandat de son président, poursuit les travaux à Tixier et prépare une nouvelle gouvernance.
|  ON EN PARLE |

« Avant le risque d'invasion marine (nos éditions de jeudi et vendredi),

 

tout le monde est OK pour être bien prêt pour limiter les risques intérieurs. » Réélu la semaine dernière, lors du conseil d'administration, pour un nouveau mandat de trois ans à la présidence de l'Institution interdépartementale des wateringues, Jean Schepman se félicite de voir que les discussions avec l'État avancent dans le bon sens. « Avec le sous-préfet de Dunkerque, il a été décidé qu'en novembre on choisisse la forme de la structure qui assurera cette mission : un syndicat mixte ouvert ou un groupement d'intérêt public. » Le second a davantage la cote puisqu'il permet d'associer les sections de wateringues aux Départements du Nord et du Pas-de-Calais, qui assument un budget de fonctionnement d'un million d'euros (d'ailleurs, une rallonge de 50 000 E a été demandée à l'un et l'autre).

Sans oublier l'État, partenaire de l'Institution, avec l'Agence de l'eau ou les fonds européens, pour financer l'investissement. Voire la communauté urbaine et la Région, demain. « L'État veut être là, il nous faut juste trouver la bonne forme juridique, se réjouit Hervé Poher, premier vice-président de l'Institution et maire de Guînes. C'est normal : l'État est responsable de la sécurité des biens et des personnes. »

« Xynthia avait tout emporté »

Plus gros chantier en cours pour l'Institution : la réfection des vannes de Tixier, porte d'évacuation des eaux vers la mer. « Les trois premières vannes sont désormais refaites, la quatrième est en cours, la cinquième sera lancée en avril », résume Jean Schepman, qui préside l'Institution depuis 1998.

Après avoir longtemps nié la propriété de cet ouvrage, l'État a finalement mis la main à la poche (à hauteur de 20 %) pour financer ce chantier d'un million d'euros hors taxes. Un revirement nommé Xynthia (dépression météo qui a balayé l'ouest du pays fin février 2010 et causé près de deux milliards d'euros de dégâts). « Aujourd'hui, on est tous d'accord pour dire qu'il faut éviter la catastrophe, reconnaît Hervé Poher.

Cela a fait réfléchir tout le monde. Dans l'Ouest, Xynthia avait tout emporté sur son passage : État, Région, Département. Même si ce ne sont que quelques élus qui avaient fauté... Là, il nous faut tous être prêts pour assurer du préventif puisque la question reste de savoir à quel niveau l'État nous financera. » L'argent reste bien le nerf de cette guerre contre les eaux intérieures : « Nous allons réaliser 6 millions d'investissements dans les six années à venir pour pérenniser nos ouvrages, chiffre Jean Schepman. Quand nos voisins hollandais y injectent 1 milliard chaque année... »

Fragilisée, la digue des Alliés sera protégée

Dans l'immédiat, l'Institution a lancé des travaux à Calais, pour conforter la station de pompage des Pierrettes (pour près de 600 000 E ). Va prendre langue le 12 octobre avec les voisins de Flandre occidentale pour lancer des études préalables à la signature d'une convention internationale d'échanges d'eaux via le canal de Furnes. Et se félicite de voir le Grand Port maritime lancer dans les semaines à venir le chantier de protection, à l'aide d'une dune de sable, d'une digue des Alliés fragilisée. Celle-là même qui avait cédé en 1953, lors d'une tempête qui avait causé une invasion marine qui avait tant marqué les esprits. •

OLIVIER TARTART

PH. ARCHIVES J.-C. BAYON

www.institution-wateringues.fr.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 12:26

Comment ça marche?

 

Cliquer sur le lien suivant et visionner la courte vidéo expliquant parfaitement ce dispositif indispensable pour la protection de notre territoire:

 

http://prod9.pemacoh.com/wateringues/wateringues_V3.mp4

 

 

Bon visionnage!

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 14:54

J’ai eu l’honneur de participer en tant que Président de l’Institution Interdépartementale des Wateringues ce lundi 4 avril dans les locaux de la Sous préfecture de Dunkerque à la signature du protocole de gestion des eaux du dunkerquois.

 

Je le rappelle depuis des années nous appelons de nos vœux l’élaboration et la signature de protocoles de gestion. Je me félicite suite à mes nombreuses interpellations auprès de l’Etat, de voir se concrétiser ce jour un travail de longue haleine. Je tiens ici à mettre à l’honneur les services de l’Etat qui ont su réagir efficacement par  la mise en place des Groupes de Travail transversaux et  qui ont permis de faire aboutir notre demande.

 

Ce document, je le rappelle a pour objectif de définir des règles de gestion des eaux, en intégrant l’ensemble des apports du système, tous les acteurs et ouvrages concernés et d’optimiser les consignes en prenant en compte un maximum de scénarios prévisibles.

 

Il vise également à assurer la transparence et une meilleure compréhension par les élus et les usagers des décisions prises, en particulier en période de crues, à l’heure où le Japon subit un drame écologique, et humain, cette signature de ce jour apparaît essentiel pour l’avenir de notre territoire.

 

Les modalités de gestion des ouvrages sont indiquées dans différentes situations hydrologiques (étiage, crue, crise), et en fonction des saisons.

 

Les principes de solidarité susceptibles d’être mis en œuvre entre bassins hydrographiques sont également précisés (transfert du secteur Aa Grand gabarit).

 

 

Dans le Dunkerquois, il n’existait jusqu’alors aucune règle écrite et approuvée, il faut dire que la gestion des eaux y est très complexe, compte tenu des spécificités hydrauliques (c’est le secteur le plus bas du territoire, il est très influencé par les conditions de marée et certains critères de décision sont difficiles à formaliser) ; l’expérience des opérateurs – les services du Grand Port Maritime Départementale - reste fondamentale en situation de crise ; le développement des outils de supervision mis en place par l’Institution permettent aujourd’hui de préciser les principes de gestion pour les principaux scénarios envisageables.

 

Les dernières études menées par Stucky, dans le cadre de l’élaboration d’un outil d’aide à la décision, vont permettre de dégager quelques marges de manœuvre en optimisant notamment le stockage dans les canaux.

 

Des réflexions sont en cours et devront être poursuivies pour améliorer la situation sur les secteurs les plus éloignés des exutoires et notamment pour les eaux en provenance de chez nos voisins flamands.

 

Après la signature du protocole, il faudra encore poursuivre les réflexions pour définir les modalités de gestion dans les situations les plus critiques (celles où l’on ne maîtrise plus la situation) qu’elles soient prévisibles ou non (panne prolongée d’alimentation électrique par exemple …).

 

La gestion de notre territoire est complexe mais la mutualisation des moyens, la transparence dans les interventions, nous permettent d’envisager l’avenir de notre polder avec optimisme.

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 14:20

France 3 m'a interviewé ce midi suite aux événements dramatiques du Japon et les conséquences du tremblement de terre et des tsunamis sur les centrales nucléaires basées sur le littoral, afin de reccueillir mon analyse sur un éventuel drame sur le littoral dunkerquois.

 

j'ai insisté sur la nécessité de réflechir rapidement sur la gestion des risques et surtout sur la nécessité de travailler à la gestion de l'évacuation efficace des populations.

 

Le reportage sera diffusé ce soir sur France 3 Région Nord Pas de Calais à partir de 19 h: à vos écrans et n'hésitez pas à me communiquer vos observations.

 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 11:18

Précision importante avant de lire l'article, lors de l'interview téléphonique avec le journaliste, je n'ai pas déclaré que "les pompiers n'étaient pas formés", mais qu'aucune concertation n'est organisée avec les services de la préfecture et les pompiers à ce sujet!

 

 

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/03/04/article_on-est-quatre-a-savoir-ou-sont-les-pomp.shtml

 

« On est quatre à savoir où sont les pompes »

vendredi 04.03.2011, 05:18  - L. D.

 Président de l'Institution interdépartementale des wateringues, Jean Schepman évoque un constat alarmant. PH. ARCHIVES J.-C. BAYON Président de l'Institution interdépartementale des wateringues, Jean Schepman évoque un constat alarmant. PH. ARCHIVES J.-C. BAYON

D'aucuns le moquent en Cassandre. Mais il faut reconnaître à Jean Schepman de maîtriser son sujet.

...

 

Depuis plus de dix ans, le conseiller général du Nord préside l'Institution interdépartementale des wateringues. Et son constat est alarmant. « Cent mille hectares de terres peuplées d'un demi-million d'habitants sont situées sous le niveau de la mer. Et 100 000 personnes seraient inondables rapidement. » Or selon lui, les moyens pour éviter une catastrophe sont loin d'être suffisants.

Il revient sur les 500 millions d'euros qui seront investis par l'État d'ici à 2016 pour renforcer les digues (lire ci-dessus). « C'est bien que ça bouge enfin, même si je déplore qu'il ait fallu Xynthia pour cela. Mais ce n'est pas suffisant. À titre de comparaison, sur la même période, les Pays-Bas consacrent six milliards d'euros. »

L'élu estime que le risque est grand. « Par exemple, il y a bientôt les grandes marées. Si le vent est défavorable et les canaux pleins, nous risquons de graves inondations. » À plus long terme, Jean Schepman estime que le niveau de la mer devrait en un siècle monter de 80 cm. « Certains prévisionnistes parlent de 3 à 5 m. Or, à 30 cm, on ne peut plus répondre. »

« Pas d'argent »

Grave car, selon lui, nous ne sommes pas préparés. « Dans le Nord, nous sommes quatre, de mon service, à savoir où sont les pompes.

Même les pompiers ne sont pas formés à cela. » Et il raconte avoir conçu il y a deux ans avec un militaire un exercice d'évacuation des populations. « Sa hiérarchie était d'accord. Mais au dernier moment, on nous a dit qu'il n'y avait pas d'argent. Aux Pays-Bas, on organise des exercices avec hélitreuillage des habitants, rassemblement sur la place du village... »

Une explication : en 1953, les Néerlandais ont vécu des inondations terribles qui ont fait 1 800 morts. Chez nous, « jamais une telle catastrophe. Mais la région est classée deuxième, devant la Vendée, en termes de risque de submersion marine ». Rappelant qu'en 1953, Dunkerque fut noyé sous un mètre d'eau. « A priori, nous ne risquons pas de catastrophe avec beaucoup de victimes, mais des dégâts économiques terribles. »

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 11:10

 

Le nom du Plan a changé par rapport à celui présenté par JL BORLOO au mois de juillet dernier (Plan de prévention des submersions marines et des crues rapides dit « Plan digues », devenu « Plan submersions rapides – Submersions marines, crues soudaines et ruptures de digues »).

 

Cela semble traduire un recadrage de la démarche, le plan vise uniquement la sécurité des personnes et les phénomènes brutaux! Quid des dégâts aux biens avec des phénomènes plus progressifs. On n’est pas dans l’esprit de la Directive européenne Inondations qui a une vocation plus large (pourquoi scinder les 2 démarches, alors que les plannings de réalisation coïncident quasiment). Plan recentré sur les priorités … faute de moyens sans doute ?

 

On évoque de nouveau clairement le recul stratégique (des réflexions approfondies doivent être menées) mais aussi heureusement la gestion particulière des zones poldérisées.  

 

Le nouveau plan ne comprend plus que 4 axes au lieu de 6 ; l’organisation d’une gouvernance en tant que telle a disparu, il est désormais prévu de soutenir les collectivités locales pour l’engagement de leurs travaux (intervention des collectivités locales sur la base du volontariat … comment mobiliser le cofinancement des collectivités ?). Les conclusions du CEPRI ont été reprises (statu quo aménagé – pour inciter les collectivités à intervenir en appui des associations locales, il envisagé dans le cadre du projet de loi de finances 2012 de lever une taxe additionnelle afin de disposer de ressources pérennes + texte afin de permettre un meilleur encadrement juridique de l’intervention des collectivités ; les pistes «redevance via les agences de l’eau » et impôts semble avoir été écartées).

 

Des décisions sur ce point essentiel sont reportées à plus tard (2012 …).

 

Les ouvrages d’évacuation des crues des wateringues et notamment les stations de pompage sont toujours ignorées …

 

Les polders « historiques » feront l’objet d’une approche spécifique ; en revanche les zones agricoles ne sont pas éligibles … sauf si cela permet aussi de protéger les populations.

 

Sur le plan financier, 500 M€ pour l’Etat de 2011 à 2016 ; en fait ressources actuelles pour la cartographies, les études, la vigilance, … + 70 à 80 M€ du Fonds Barnier pour les travaux (ce qui change, c’est éventuellement le taux d’intervention de 25 à 40% si PPRi, donc moins de travaux), et FEDER si possible jusqu’en 2013... Donc pas d’augmentation significative, rien à voir avec les moyens mis en œuvre en Flandre ou aux Pays Bas.

 

Conclusion:

 

Le nouveau document est un peu plus étayé, mais n’apporte pas de grandes nouveautés.

 

Les objectifs prioritaires sont précisés, mais les questions fondamentales relatives à la gouvernance et au financement sont reportées à 2012.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 15:57

Suite à la parution du Plan de lutte contre les submersions marines rapides par le Ministre de l'Ecologie ce jeudi 17 février 2011, France 3 m'a demandé mon analyse en ma qualité de Président de l'Institution Interdépartementale des Wateringues.

 

Ce plan découle du fameux plan digues  initié après les évenements dramatiques de la tempête Xynthia en Vendée et en Charentes Maritimes en 2010.

 

Le reportage sera diffusé ce vendredi 18 février au journal de 19h sur France 3.

 

A vos postes et n'hesitez pas à me communiquer vos remarques et observations.

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 15:43

http://www.deltafm.fr/actu/actu.php?id=17087&zone=

 

Dunkerque
L'écluse du Tixier sauvée de la noyade
Edition du vendredi 26 novembre 2010, 10:44 | Lu : 23
 
Les nouvelles vannes un et trois de l'écluse du Tixier à Dunkerque ont été inaugurées.

Des travaux d'une importance capitale pour le Dunkerquois. Car l'ouvrage, créé en 1977, permet aux habitants de ne pas avoir les pieds dans l'eau. Il régule en grande partie le maintien du niveau de la mer à Dunkerque, ainsi que des polders et des wateringues. Depuis des années, les vannes étaient en très mauvaises état. L'institution interdépartementale des wateringues, qui gère l'écluse, était obligée de ne pas les utiliser l'hiver, pour éviter qu'elles ne gèlent. Elles sont maintenant flambante neuve. Les travaux étaient nécessaires car le littoral est à la 3ème place des zones à risques en France en matière de tempête et d'inondations. La Vendée, meurtrie par la tempête Xynthia, était en 5ème place.
 
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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 11:17

Voici quelques clichés de l'inauguration des travaux réalisés par l'INstitution sur les portes à la Mer de la sation de pompage Tixier.

 

Cette inauguration a eu lieu hier matin en présence du Préfèt de Région, de Michel DELEBARRE Député Maire de Dunkerque et de nombreux partenaires de ce chantier.

 

Inauguration-des-vannes-1-et-3-Tixier.JPGPresentation-de-l-ouvrage-Tixier.JPGVisite-de-la-SP-Tixier-Rateau.JPGTixier-Ruban.JPGPoint-Presse.JPGDiscours-Prefet.JPGDiscours-Prefet-2.JPGReception-et-discours.JPGDiscours-President.JPG

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