Lille, le 22 novembre 2012
Monsieur le Président,
Vous m’avez demandé, lors d’une réunion qui a eu lieu ce matin, de financer une étude relative aux récentes inondations de la commune de STEENE.
Chacun connaît mon engagement de longue date dans la lutte contre les inondations sur notre territoire. A cet égard, je me félicite que vous partagiez ma volonté de mettre tous les moyens en œuvre afin de limiter au maximum les conséquences de ces événements pour nos concitoyens.
J’aurais d’ailleurs apprécié que vous consacriez la même énergie à m’accompagner et à me soutenir dans le dossier de la zone d’expansion de crues de BIERNE. Les crues de ces dernières semaines ont démontré, s’il le fallait, la pertinence d’un projet intégralement financé par le Conseil Général et que j’ai porté depuis de nombreuses années.
Comme je vous l’ai indiqué, je suis pour le moins surpris de votre soudain empressement à lancer une étude sur la problématique de STEENE « dans les jours prochains », en décrétant péremptoirement qu’elle sera financée par telle ou telle structure et à tel ou tel pourcentage, sans la moindre concertation entre les services ou encore sans le moindre respect des règles qui régissent nos collectivités.
Pourtant, en tant que Conseiller Général, vous n’êtes pas sans savoir qu’un dossier de demande de subvention fait l’objet avant toute chose d’une instruction administrative à la lumière des critères d’intervention du Département du Nord. Une fois cette démarche effectuée, l’accompagnement financier éventuel de notre institution est soumis à l’approbation de nos instances délibérantes.
Je vous demande par conséquent, Monsieur le Président, de vous conformer à ces règles légales simples mais impératives et ce, dans l’intérêt premier des victimes des inondations qui ont besoin d’actes sur la durée plutôt que de promesses immédiates.
J’ai également été surpris de votre intention de ne pas passer d’appel d’offre pour le choix du bureau d’études. Il va sans dire que les services du Conseil Général se devront de vérifier au préalable de l’étude de ce dossier la bonne prise en compte des dispositions du code des marchés publics.
Tout ce qui précède prouve bien que la précipitation n’est pas de mise dans ce dossier, il est extrêmement important d’associer les services techniques à sa gestion politique.
Restant en attente de votre dossier de demande de subvention,
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
Jean SCHEPMAN
Vice-Président