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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 16:52
Plainte contre Longuet pour prise illégale d'intérêts

Un actionnaire minoritaire de GDF Suez reproche au ministre de la Défense un conflit d'intérêts avec l'entreprise.

Un actionnaire minoritaire de GDF Suez a annoncé vendredi déposer une plainte contre X pour prise illégale d'intérêts qui vise notamment le nouveau ministre de la Défense Gérard Longuet. L'auteur de la plainte, Jean-Marie Kuhn, reproche à Gérard Longuet une mission de conseil pour GDF Suez alors qu'il était membre du groupe d'études sur l'énergie au Sénat, qui a débattu en 2009 et 2010 d'une série de textes sur la libéralisation de l'énergie et des tarifs (loi Nome).

 

ean-Marie Kuhn dit déposer plainte "contre X du chef de corruption active et passive, prise illégale d'intérêts, blanchiment, escroquerie, abus de confiance, abus de biens sociaux ainsi que de toute infraction que l'information judiciaire révélera". La mission de conseil de Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat jusqu'à sa nomination à la Défense dimanche, avait été révélée en juillet dernier par le site internet Mediapart. Il avait alors reconnu avoir exercé pendant quinze mois une mission de conseil sur le nucléaire pour GDF Suez, mais avait réfuté tout conflit d'intérêts. "En tant que sénateur, il n'est jamais intervenu (...) sur cette loi Nome si ce n'est pour la voter comme tout sénateur", a défendu son entourage vendredi.

Gérard Longuet a été blanchi le 8 mars dernier dans les affaires de financement occulte du Parti républicain et de recel d'abus de crédit lié à la construction d'une villa dans le Var.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 14:48
Sur le double salaire de Proglio, on a tout entendu. Palmarès des explications maladroites, de Lefebvre à Lagarde…

Henri Proglio va être rémunéré 450 000 euros par an pour son travail d'une heure et demi par semaine pour Veolia. Une indemnité qui lui permettra, avec son salaire chez EDF, de gagner deux millions d'euros par an. Palmarès des justifications à ce salaire mirobolant les plus tirées par les cheveux.

1: C'est la justification de
Véolia : Henri Proglio renonce à ses jetons de présence au conseil d'administration, aux primes et à tout ce qui peut entrer dans la partie variable de sa rémunération.

2:« Henri Proglio a deux responsabilités donc deux salaires »,
a justifié le ministre du budget Eric Woerth.

3: Cette rémunération est « la 32e du CAC 40 pour l'un des meilleurs dirigeants du pays » a déclaré Luc Chatel, porte-parole du gouvernement sur Europe 1. Henri Proglio « n'est pas le dirigeant le mieux payé de notre pays ».

4: Il ne gagne pas plus qu'avant (enfin qu'il y a deux ans)

Comme l'écrit Frédéric Lefebvre, « sa rémunération cumulée est moins élevée que celle qu'il percevait lorsqu'il était seulement président de Veolia ». Bercy a aussi expliqué que ses indemnités ont été fixées « de telle sorte que sa rémunération totale n'excède pas ce qui lui était versé dans ses anciennes fonctions de président exécutif de Veolia ».

En fait, note Libération, « en 2008, la rémunération de henrio Proglio chez Veolia n'était “que” de 1,6 million d'euros. Les 2 millions octroyés correspondent en réalité à la moyenne de ses émoluments sur 2007 et 2008… »

 

5: J'étais pas là

Laurence Parisot, a affirmé mardi ne pas être au courant de ces informations. A l'AFP, elle a déclaré :

« J'ai besoin de connaître tous les éléments et d'avoir ma Bible Afep-Medef [le code éthique adopté en octobre 2008, ndlr] pour dire si ceci est acceptable ou pas. »

Même stratégie de Jean-François Copé interrogé ce mercredi matin sur Europe 1. « Pour tout vous dire, c'est vous qui me l'apprenez », répond le président des députés UMP pas très au courant des informations de la veille. Au « Vous n'écoutez pas la radio ? » de Marc-Olivier Fogiel, il répond qu'il n'a « pas suffisamment d'éléments pour apprécier ». Le lendemain sur France Inter, « je ne connais pas le détail de tout ça ».

 

6: On n'avait pas le choix

« Il faut que les choses soient très claires : on a choisi Henri Proglio parce qu'on [en] avait besoin », a lancé François Fillon à l'occasion d'une visite du chantier du réacteur EPR de Flamanville.

 

7 : Il y a le bon cumul et le mauvais cumul

On se souvient que Christine Lagarde avait assuré en novembre qu'il n'était »pas question de cumul de rémunérations »… Oui, mais elle ne parlait pas de ce cumul là !

« Le conseil d'administration de Veolia lui verse une indemnité, moi j'ajuste le salaire chez EDF pour qu'il n'y ait pas de cumul et qu'il reste au même niveau de rémunération que précédemment », a expliqué la ministre de l'Economie à des journalistes, rapporte Reuters : « Il n'y a pas de cumul opérationnel, c'est ça qui est le plus important ».
« Moi j'avais fixé un principe : pas de cumul opérationnel, donc pas de cumul rémunérationnel », a souligné la ministre de l'Economie.

 

8: C'est la défense du service public

« Est-ce qu'on veut avoir de bons patrons dans le service public ou
est-ce qu'on veut aussi avoir de bons patrons dans les entreprises
publiques ? » a répondu le ministre de l'Industrie Christian Estrosi ce jeudi matin à Jean-Michel Apathie sur RTL.

 

9: Les 450 000, ça ne s'appelle pas un salaire

« Chez Veolia, c'est pas un salaire, c'est une indemnité », a répété Jean-François Copé sur France Inter jeudi matin, « ce n'est pas la même chose. »

 

10: Si on le paie moins, il risque de partir jouer au Real de Madrid

Jean-François Copé encore (il est multi arguments) à Nicolas Demorand sur France Inter : il faut bien payer nos dirigeants sinon ils risquent de partir à l'étranger.

 

11 : On n'a pas choisi la facilité

C'est à nouveau Jean-François Copé, robinet à excuses, sur France Inter : « Il faut être à contre-courant, c'est courageux » de dire qu'il faut bien payer les grands patrons.

 

12 :Pendant ce temps là, il y a un tremblement de terre en Haïti

Toujours Christian Estrosi face à Jean-Michel Apathie : « Ca occupe trop le devant de l'actualité alors qu'il y a des sujets plus importants. »

 

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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 00:04
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Le Baron Albert Frère, Quick, la Caisse des dépôts et la justice belge

janvier 1, 2010 at 5:40 | In Altermondialisme, Belgique, Caisse des dépots, Citoyenneté, Economie, Europe, Politique, Société, Sur Sarkozy, sarkosy, social | 3 Comments
Tags: la Caisse des dépôts et la justice belge, Le Baron Albert Frère, Quick
Le Baron Albert Frère, Quick, la Caisse des dépôts et la justice belge

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Bon, rideau ! La fête est finie !! Bonne année Bébert !!

La justice soupçonne des petits arrangements comptables entre amis en faveur du milliardaire Albert Frère lors de la vente de Quick à la France. Quick, un truc à gerber du genre Mac Do !!

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En Belgique, un procureur s’est joint la semaine dernière à la plainte d’un Français, en y ajoutant de nouvelles charges. Le Français Jean-Marie Kuhn soupçonne la Caisse des dépôts et consignations (CDC), d’avoir racheté à un ami de Nicolas Sarkozy, le milliardaire belge Albert Frère, la chaîne de restaurants Quick à un prix abondamment surestimé. L’objectif plausible ? Permettre à Frère de monter au capital de Suez, et de s’inscrire ainsi dans la fusion de ce groupe avec GDF. Un cheval de Troie que ce Cheval Blanc….vous comprendrez après !!

Le procureur du roi de Charleroi, Christian De Valkeneer, a demandé à la juge d’instruction d’instruire sur les chefs de faux et usage de faux, faux bilans et infractions au code des sociétés : http://www.rtlinfo.be/info/economie/belgique/296470/quick-albert-frere-va-t-il-devoir-rendre-des-comptes-

Ce proc en remettait ainsi deux couches avec deux chefs nouveaux par rapport à la plainte pour faux, usage de faux, escroquerie et abus de confiance déposée « contre inconnu » par Kuhn en juillet.

En cause : la vente, en 2006, des restaurants Quick par une société d’Albert Frère, GIB, à une filiale de la CDC, Caisse des dépôts et consignations capital investissement (CDCCI). L’homme d’affaires lorrain Jean-Marie Kuhn, actionnaire de plusieurs sociétés d’Albert Frère, est en bisbille avec lui depuis le rachat d’une entreprise textile à GIB. Il s’est donc intéressé de plus près aux affaires du baron belge.

Quick aurait-il été acheté 150 millions d’euros trop cher par la Caisse des dépôts ?

Quick, évalué en 2004 par son propre PDG à 300 millions d’euros, a été vendu en octobre 2006 à la CDCCI pour 800 millions environ. Dans sa plainte, Kuhn montre que plusieurs montants (chiffres d’affaires et bénéfices 2004, par exemple) changent entre le rapport d’activité de 2004 et celui de 2005 :

« Sur base des éléments produits, on peut donc constater que la valorisation boursière de la société de droit belge SA Quick Restaurants était, au 31 décembre 2005, de l’ordre de 437 millions d’euros et, au début du mois d’octobre 2006, de l’ordre de 550 millions d’euros. »

Kuhn s’interroge sur la raison du « bonus » de quelque 150 millions d’euros accordé à Albert Frère.

Il pose aussi la question de la vente d’une participation de la Compagnie nationale à portefeuille (CNP, autre société d’Albert Frère – à ne pas confondre avec CNP Assurances filiale de la CDC !!) dans le groupe de BTP Eiffage à la même Caisse des dépôts, en décembre 2006. Ici aussi, avec une possible plus-value de 30%.

Jean-Marie Kuhn fait un lien avec la montée de Groupe Bruxelles Lambert (GBL), une autre société d’Albert Frère, dans le capital du groupe Suez en janvier 2007 :

« J’ai donc pu constater qu’au travers des trois opérations financières évoquées ci-dessus, dont les deux premières, […] il existait des indices sérieux d’irrégularité visant à privilégier des intérêts économiques particuliers. »

Plainte classée en France mais instruite en Belgique

Le 24 décembre 2007, Jean-Marie Kuhn dépose plainte en France contre X et contre Albert Frère pour « prise illégale d’intérêt », « escroquerie » et « abus de confiance ». La plainte est classée sans suite dès le 15 janvier 2008. La vache ! 20 jours !! Une rapidité rarement égalée dans notre justice qui ne brille généralement pas par sa rapidité !!

Avant de se tourner vers la justice belge, Kuhn se confie à un journaliste de Libération, Nicolas Cori. Libé publie le 14 mars un article titré « Dans le sillage des troublantes amitiés patronales de Sarkozy ». Quick porte plainte pour diffamation, Kuhn et Libé sont condamnés début 2009, Kuhn fait appel tout seul… il gagne en novembre 2009.

L’article de Libération racontait que Kuhn avait été reçu courant 2007 par deux hauts conseillers de Bercy, qu’une discrète enquête avait été lancée, que Christine Lagarde en avait été informée, et que conseil avait été donné à Kuhn de déposer plainte « eu égard à l’extrême gravité des faits », selon l’homme d’affaires. Des menteries, certainement !!

sarko_frere_ordre_leopold-jpg.jpg?w=438&Sarkozy reçoit l’Ordre de Popaul en présence de Bébert !!

Cori terminait son article en évoquant la remise de la grand-croix de la Légion d’honneur par Sarkozy à Frère et à son associé (notamment au capital de Suez) Paul Desmarais, un milliardaire canadien, en février 2008, médaille en chocolat accompagnée dune dithyrambe du P’tit. Faut dire que Sarko avait déjà reçu, en Belgique, l’Ordre de Popaul !! Et Popaul, pour lui, c’est sacré !! Puis le journaliste reprenait ce que déduisait Kuhn :

« Dans cette optique, tous les avantages accordés à Frère et Desmarais seraient une façon, pour le Président, de renvoyer l’ascenseur. »

Il ne serait pas impossible que le dénommé  Albert Frère bénéficiât d’une « protection rapprochée » en France !! Faut dire qu’il est actionnaire de sociétés du CAC-40 dont Total, Pernod, Lafarge, et 5,2% de GDF-Suez et qu’il a ses entrées à la CDC ! Nous avions déjà signalé ces accointances, notamment côté Eiffage dans : http://dutron.wordpress.com/2009/07/09/le-fonds-strategique-dinvestissement-la-crise-les-ambitions-et-les-moyens/

Voir aussi : Eiffage fait route commune avec la CDC http://www.leblogfinance.com/2006/03/eiffage-fait-ro.html

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Frère Albert est aussi devenu un brave péquenaud français en acquérant le modeste Château Cheval Blanc – ci-dessus – à St Emilion en association avec Bernard Arnaud qui n’a jamais, évidemment, rencontré Sarkozy !!

Détails des marques de Albert Frère. Cliquez cela instruit !!

Preuve de cette protection, les derniers ennuis judiciaires survenus en Belgique n’ont pas outrageusement mobilisé les médias français, mise à part La Tribune.

Mais c’est sûrement à cause des fêtes !! Vous allez voir qu’ils vont se rattraper !!

3 commentaires »

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  1. e2256ba627cf7e01382afe81e328091b?s=48&d=

    Bon courage…s’attaquer à Frère, faut le faire !

  2. a9891eec4aa9e17766c1fef848004575?s=48&d=

    Oui vous avez raison s’attaquer au Baron Frère, faut oser le faire….
    Jean Marie KUHN est courageux sans aucun doute mais les journalistes belges le sont tout autant, en France, La TRIBUNE, Challenges, Rue89 eux aussi osent quant aux autres chercher l’erreur, soit ils se rattraperont effectivement après les fêtes soit ils ont une peur bleue de Nabotléon et de ses amis.

    Alors un seul mot : Bravo pour tous ceux qui ont fait preuve de courage….

    Chanygoldy

    Excellente année 2010

  3. ae97e8cd48bc5ccb5c4ac81421aac3d3?s=48&d=

    Une recherche approfondie mettrait sans doute notre baron dans la liste des branchés de l’Ordre Nouveau ! Pauvres de nous. Dans tous les sens du terme !

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 14:24

Au PS, pour le choix des candidats pour les élections régionales, les militants peuvent voter pour valider la liste.

A Droite et à l'UMP, c'est le grand chef Tsarko 1er qui décide ..... de ne pas prendre le leader UMP du Nord Thierry LAZARRO pour favoriser sa favorite Valérie LETARD! 

 Les militants UMP dans tout cela, ils hochent de la tête sans broncher!

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 02:48
Pasqua  ex ministre de l intérieur  UMP accuse Villepin , ancien premier ministre  et aussi Chirac  , président de la république . .. et on en parle  à peine  ! par contre quand le PS "débat " alors  là !!!
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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 11:16
 mon avis  ? il faut que la Justice  fasse son travail en toute indépendance. IDans  un climat de plus en plus lourd, où "les affaires susccèdent aux affaires,où nos concitoyens font face aux pires difficultés, on ne peut que constater   la disparition  des valeurs républicaines: liberté, égalité fraternité ...
 Tzarko 1 er veut supprimer les juges d instruction, afin de pouvoir controler TOTALEMENT la Justice en France . Attention danger  ! la République est en danger  !!!

Une première sous la Ve République. Un ancien chef de l’Etat, Jacques Chirac, est renvoyé devant un tribunal correctionnel, dans l’affaire des chargés de mission de la Ville de Paris, pour «21 supposés emplois fictifs». Maire de Paris de 1977 à 1995, il bénéficie toutefois d’un non-lieu pour le chef d’accusation de «faux en écriture publique». Ce sont les conclusions de l’ordonnance signée, ce vendredi, par la juge Xavière Simeoni.

Réagissant aussitôt, dans un communiqué de son service de presse, Jacques Chirac, qui a aussi, cette semaine, été mis en cause par Charles Pasqua, se dit «serein et décidé à établir devant le tribunal qu’aucun» des 21 emplois pour lesquels il est renvoyé devant la justice «ne constitue un emploi fictif».

Le parquet partiellement suivi

Contre toute attente, le parquet de Paris, qui avait requis un non-lieu général - estimant que les faits antérieurs à 1992 sont prescrits et que l’enquête n’a pas permis de caractériser l’infraction pour les faits postérieurs -, n’a donc été que partiellement suivi par la juge, qui s’apprête à quitter le pôle financier du palais de justice de Paris.

Au moins neuf personnes dont Jacques Chirac sont renvoyées en correctionnelle, neuf autres bénéficiant d’un non-lieu, dont Bernard Bled, l’ancien secrétaire général de la mairie. La juge a considéré que les faits étaient prescrits pour au moins deux personnes, Robert Pandraud et Daniel Naftalski.

Si le nom de l’ancien président de la République est apparu dans plusieurs affaires, le dossier des chargés de mission est le seul pour lequel Jacques Chirac a été mis en examen.

Justiciable ordinaire

Protégé pendant 12 ans par sa fonction à la tête de l’Etat puis redevenu justiciable ordinaire, il avait été mis en examen, sept mois après son départ de l’Elysée, le 21 novembre 2007, pour «détournement de fonds publics» dans ce dossier d’emplois de complaisance présumés payés par le cabinet du maire de Paris.

L’instruction menée par la magistrate vise 35 emplois présumés fictifs sur la période 1983-1998, soit du début du deuxième mandat de Chirac à la mairie aux trois premières années de son successeur Jean Tiberi.

Parmi les bénéficiaires présumés de ces emplois figure un ancien préfet, soupçonné d’avoir bénéficié d’un chauffeur payé par le cabinet du maire de Paris. Il s’agit du seul contrat signé de la main de Jacques Chirac.

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 01:31
"c'est pas moi , c'est ma femme  !!! "


Il y eut ensuite le businessman, moins consensuel, celui-là.
En 2002, le Canard enchaîné a ironiquement baptisé "amendement Douillet" la modification d'une loi d'amnistie qui pouvait mettre fin aux poursuites engagées contre l'ex-champion après la faillite de Travelstore, société dont il était actionnaire. L'opposition a dénoncé une intervention amicale de
Jacques Chirac. "J'ai eu un non-lieu et l'amendement n'y est pour rien", balaie le nouveau député.

Devenu entrepreneur à succès, le jeune patron s'est trouvé de nouveaux contempteurs. Certains ont vu un conflit d'intérêt entre ses affaires et ses fonctions au sein de la Fédération française de judo (FFJ), où il est membre du comité directeur. Sa société Double D équipe en effet les athlètes en kimonos Adidas. Et Daval, géré par sa femme Valérie, a assuré la communication des sélectionnés pour les Jeux de Pékin. Faux procès, soutient Jean-Luc Rougé, le président de la FFJ : "Nous étions sous contrat avec Adidas avant que Double D ne rachète la licence des kimonos et Daval était la société la plus qualifiée." "Daval, c'est une décision de Jean-Luc et de ma femme. Je leur ai dit que je ne voulais pas", assure David Douillet. L'ancien judoka est également salarié de Canal+.


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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 19:01
La polémique sur l'élection annoncée de Jean Sarkozy à la tête du quartier d'affaires de la Défense, à Paris, rebondit. Sur son compte Twitter, Arnaud Montebourg rappelle les observations du Rapport annuel de la Cour des comptes 2008, évoquant — pages 237 à 243 —, de "graves anomalies comptables" pour l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (EPAD), sous présidence Nicolas Sarkozy en 2006.
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 15:35

Parisot choque Aubry et Chérèque

 

http://www.liberation.fr/politiques/0101556226-parisot-choque-aubry-et-chereque

 

 

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a qualifié la journée nationale d’action de jeudi de «facilité», ajoutant qu’elle a un «coût en terme de démagogie, d’illusions créées».

 

La première secrétaire du PS Martine Aubry s’est dite ce  matin sur Canal + «excessivement choquée» par les propos de la présidente du Medef, Laurence Parisot, qui a qualifié de «facilité» la journée nationale d’action jeudi.

 

«J’ai trouvé ses propos indécents et je dirais même peut-être indignes lorsqu’elle s’attaque à une organisation syndicale qui défend, soutenue par les Français, la situation actuelle, c’est-à-dire des Français inquiets face à l’arrivée massive des licenciements, face à un pouvoir d’achat qui baisse», a lancé la maire de Lille.

 

Laurence Parisot avait estimé mardi que la journée d’action a un «coût en terme de démagogie, d’illusions créées». «C’est une facilité, je ne crois pas que ce soit une réponse», a-t-elle déclaré, avant d’accuser la CGT de «provoquer des destructions d’emplois» à Marseille.

 

«Aujourd’hui, nous n’avons que des patrons qui parlent finance à court terme et je n’entends pas de la part du patron des patrons, Mme Parisot, un autre discours», a répliqué Aubry. Selon elle, Laurence Parisot «n’aide pas notre pays à sortir de la crise». «Elle défend les grandes entreprises, les banques».

 

Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a lui estimé sur i-Télé que les propos de la présidente du Medef sur la «démagogie» du mouvement social sont «insupportables». Il a souligné que «ces propos, dans les oreilles des salariés licenciés», pouvaient être ressentis comme «insupportables».

 

François Chérèque a par ailleurs accusé Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP, d’avoir déformé ses propos «pour faire une polémique» à de «basses fins politiques» en reprenant le mot de «rapace» pour qualifier l’intervention du dirigeant socialiste Laurent Fabius sur les risques de «révolte» sociale.

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 15:04

Qu’il SEMBLE loin le Grenelle de l’Environnement ! Et les déchets nucléaires…on peut penser aux futures générations, non ?

 

Il est vrai que l’on nous fait de plus en plus croire que le nucléaire est une énergie propre !

 

http://www.liberation.fr/monde/0101321545-italie-sarkozy-et-berlusconi-copinent-autour-de-l-atome

 

 

Italie: Sarkozy et Berlusconi copinent autour de l'atome

 

Les deux hommes ont signé ce mardi à Rome un accord de coopération qui ouvre grand les portes du marché italien aux entreprises françaises spécialisées dans l'énergie nucléaire

 

C’est le grand retour du nucléaire en Italie. Et ce sont les entreprises françaises qui sont en première ligne pour bénéficier de la manne financière. Ce mardi, Berlusconi et Sarkozy ont en effet signé à Rome un accord de coopération qui couvre toute la filière de la recherche au traitement des déchets en passant par la construction des centrales.

 

Dans le sillage de cet accord-cadre, les groupes italien Enel et français EDF ont signé un accord de partenariat portant sur la construction d’«au moins» quatre réacteurs de troisième génération EPR dans la Péninsule. L’EPR est une technologie - très controversée - commercialisée par le français Areva, numéro un mondial du nucléaire.

Rome dépend majoritairement du gaz pour produire de l'électricité

 

A l’issue du sommet bilatéral de ce mardi, Sarkozy a loué la «gémellité énergétique» des deux pays, précisant que la France «a proposé à l’Italie un partenariat sans limites». «Nous voulons développer une énergie propre avec vous. Ce que nous venons de signer, c’est proprement historique.»

 

Le chef du gouvernement italien a, lui, rendu hommage à «la générosité» de la France qui «s’ouvre à nous» dans le domaine nucléaire. «Les citoyens français payent la moitié de ce que payent les Italiens pour leur facture énergétique. Nous devons nous réveiller», a lancé Silvio Berlusconi, soulignant que savoir-faire de la France en la matière permettrait à l’Italie de «gagner plusieurs années».

 

L’Italie, qui dépend aujourd’hui majoritairement du gaz, en particulier russe et algérien, pour produire son électricité compte produire 25% de ses besoins en électricité grâce au nucléaire. L’objectif d’Enel et d’EDF est de «rendre opérationnelle la première unité italienne au plus tard en 2020», a indiqué Enel.

 

 

L’Italie avait renoncé à l’énergie nucléaire il y a vingt-et-un ans

 

En outre, comme prévu par un accord de novembre 2007, Enel, qui dispose d’une part de 12,5% dans la centrale EPR d’EDF en cours de construction dans le nord-ouest de la France, va prendre une part similaire dans le deuxième EPR français.

 

L’Italie avait renoncé par référendum à l’énergie nucléaire il y a vingt-et-un ans à la suite de la catastrophe de Tchernobyl. Mais dès son retour au pouvoir en mai dernier, Berlusconi a décidé de renouer avec l’atome. Un choix qui ne pouvait que satisfaire Sarkozy, VRP zélé de la technologie nucléaire française à l’étranger depuis son élection.

 

 

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