Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 20:10

La casse, progressive mais méthodique, du service public de l’éducation se poursuit en 2011. Force est en effet de constater que les années se ressemblent lorsque l’on évoque les chiffres des suppressions de postes dans l’éducation nationale, en particulier dans l’académie de Lille qui bat de tristes records à chaque rentrée scolaire.

 

Ce n’est plus une hémorragie, c’est une véritable saignée : pas moins de 865 suppressions de postes !

 

Derrière le vertige des chiffres, les Nordistes, comme l’ensemble de nos concitoyens, peuvent mesurer les conséquences très concrètes de ce qui apparaît comme un véritable abandon de l’école : fermeture de classes, voire d’écoles, en particulier en milieu rural ; multiplication des classes surchargées, alors même que l’existence d’un lien direct entre effectif adapté et réussite est directement établi ; destruction des RASED qui répondaient efficacement au décrochage scolaire de milliers d’élèves ; suppression progressive de la prise en charge de la scolarisation des moins de trois ans, ce qui concernait pas moins de 40 % des enfants de deux ans du Nord-Pas-de-Calais, contre 20 % au niveau national, mais aussi abandon de l’enseignement des langues en primaire assuré par les intervenants spécialisés et diminution des postes d’assistants de vie scolaire pourtant indispensables au parcours des élèves handicapés.


Le territoire de la 14e circonscription n’est évidemment pas épargné. Malgré la mobilisation des élus locaux et des citoyens, tous les moyens sont bons pour supprimer les postes ou éviter d’en créer. Deux exemples me semblent édifiants : A Wormhout, une des deux classes de l’école sera supprimée suite à une légère baisse des effectifs et ce, malgré la construction prochaine de plus de 200 logements sur la commune. Aux Moëres, malgré une augmentation importante des effectifs, un grand nombre d’enfants ne pourront être accueillis faute d’une création de poste.

 

Alors que l’on a entendu le Député Jean-Pierre Decool au niveau local, son silence au niveau national est assourdissant. Aucune question écrite ou orale à l’assemblée afin de soutenir les légitimes revendications des parents d’élèves. Est-ce comme cela qu’on peut prétendre à défendre un territoire qui souffre de l’abandon de l’Etat ?

Partager cet article
Repost0
31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 09:23
Par ailleurs, l'hypothèse d'une alliance entre l'UMP et le FN au niveau national est rejetée majoritairement puisque 75% des Français y sont opposés. Le rejet est massif chez les sympathisants de droite qui y sont hostiles à 76%.
Et Mr Decool  quant à  lui signe l'appel de 44 députes de droite de l'UMP notamment avec Mr Vanheeste, député UMP faut-il le rappeler,  condamné pour homophobie. qui dit ni FN ni PS en cas de duel au second tour!


Partager cet article
Repost0
30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 10:38

La Droite n'arrête pas de vouloir faire croire que le PS s'entredéchire alors que nous socialistes débattons sur le fond et sur un projet alternatif à la désastreuse politique que mène l'UMP depuis 10 ans.

 

Voici ci dessous un florilège d'articles de journaux qui démontrent que la crise politique a bien lieu mais c'est  à l'UMP:

 

*CRISE A L'UMP*

*Libération (Paul Quinio)*

"L'UMP n'a pas encore dix ans,mais toutes ses dents sont déjà de sortie!
Celles de ses principaux leaders rayent en tout cas le parquet : la crise
sans précédent qui secoue la majorité tient, en grande partie, de la
rivalité entre ses chefs que Nicolas Sarkozy, trop affaibli, ne peut plus
contenir. Sans doute le chef de l?Etat parviendra-t-il à maintenir
l'illusion de l'unité de l'UMP jusqu'en 2012. Les déchirements du moment
n?étant, en réalité, que des amusegueule avant la grande explication qui
interviendrait en cas de défaite du Président. Quand la compétition sans
merci démarrera entre ses dauphins. Mais la crise de la droite se nourrit
aussi de l?absence de doctrine claire chez le chef de l?Etat. Nicolas
Sarkozy est un pragmatique inclassable qui trouve aujourd?hui ses
limites...Le chef de l?Etat est un caméléon qui a fini par décevoir toutes
les sensibilités qu?il avait réunies sous un même toit."



*L'Humanité (Patrick Apel-Muller)*

"Le sitcom de l'UMP se poursuit avec ses archétypes : les frères ennemis
Copé-Fillon ; leurs spadassins qui rengainent les dagues au premier sang
coulé ; les girouettes, comme François Baroin qui un jour accepte de
présider le débat sur la laïcité et le lendemain souhaite sa fin ; les muets
du sérail tel Alain Juppé ; ceux qui proclament : +Retenez-moi ou je fais un
malheur+ ; les réprouvés à la Devedjian, désormais embrassé à pleins bras
par la famille Sarkozy... Un débat politique réduit à des pantalonnades. On
pourrait en rire si cela n'ajoutait pas au dégoût qui s'empare de trop
d'électeurs face à ce spectacle. Si la politique en était réduite à cela,
rares sont les citoyens qui voudraient y prêter la main. Certains, dans les
états-majors sarkozyste ou lepéniste, ne regardent-ils pas avec gourmandise
l'abstention croissante dans les quartiers populaires et plus généralement
dans les milieux modestes ? La droite est sanctionnée lors de chaque épisode
électoral depuis 2007 mais elle s'obstine à imposer des mesures
viscéralement rejetées par l'opinion."



*La Croix (Guillaume Goubert)*

"À voir les plus hauts dirigeants de la majorité présidentielle se disputer
publiquement quant à l?opportunité du débat sur la laïcité, on peut se
demander pourquoi Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé y tiennent autant.
Ce sujet mérite-t-il de prendre pareil risque de zizanie à un an d?une
élection présidentielle qui ne se présente pas très bien pour Nicolas
Sarkozy et l?UMP ?...Ce choix peut ... s?expliquer par une tactique
politique : occuper un terrain que le Front national cherche sans cesse à
préempter, comme on l?a vu à propos du phénomène très minoritaire des
prières dans la rue, assimilées à une +occupation+ par Marine Le Pen. À tout
cela, on peut ajouter une autre hypothèse. Dans une époque où les
contraintes économiques internationales sont extrêmement fortes sous l?effet
de la mondialisation, les marges de manoeuvre sont faibles sur le terrain
des réformes sociales et fiscales. La tentation est alors grande pour les
partis politiques de mettre en avant des sujets +de société+ permettant
d?afficher à peu de frais (au sens financier du terme) des choix et des
différences...Pour la droite, ce sera la défense d?une certaine identité
française. Mais les préoccupations principales des Français sont autres, ce
sont l?emploi et la justice sociale."



*Sud-Ouest (Bruno Dive)*

Ce que Chirac a fait, Sarkozy va-t-il le laisser défaire ? L'UMP, ce lourd
paquebot de l'unité, ce parti unique longtemps espéré par un électorat de
droite qui n'en pouvait plus des divisions, est en train de se fissurer et
de prendre l'eau. Le P de populaire s'est déjà évaporé au fil des élections.
Voici que l'U de l'union se disloque. Reste le M de mouvement, mais ce sont
des mouvements désordonnés, qui traduisent la panique...Les élections
cantonales ont servi de révélateur...Pour le coup, Nicolas Sarkozy pratique
vraiment la rupture. Rupture avec la neutralité de l'Etat (ou des partis)
vis-à-vis des religions ; rupture avec 65 années d'étanchéité totale de la
droite vis-à-vis de l'extrême droite. Tout cela pour masquer un échec sur
les questions essentielles que sont pour les Français le pouvoir d'achat,
l'emploi, la justice fiscale et sociale. Ces débats internes à la droite
recoupent des convictions, sans doute sincères, mais aussi des
arrière-pensées stratégiques. Quand Copé tacle Fillon, il exprime un
mouvement d'humeur, mais il vise aussi un possible rival pour 2017. Il est
rare en tout cas que le secrétaire général du parti majoritaire s'en prenne
ainsi au Premier ministre...Au moins les héritiers de Mitterrand avaient-ils
attendu sa réélection pour s'affronter au grand jour. Les alliés, féaux ou
associés de Sarkozy (qui n'a d'héritier que son fils Jean) n'ont pas de ses
pudeurs. Ils n'attendent même pas sa réélection. Comme s'ils craignaient à
moins qu'ils ne l'espèrent - que celle-ci n'ait jamais lieu."

* *

*La Voix du Nord (Hervé Favre)*

"Hier, après un petit déjeuner épicé autour de Nicolas Sarkozy, l'UMP a
surjoué +l'unité+. Il le fallait après l'attaque en piqué de Jean-François
Copé contre le Premier ministre lundi soir au Grand journal de Canal+.
François Fillon, accusé par le secrétaire général de l'UMP de +ne pas jouer
collectif+, ni sur le débat sur la laïcité ni sur le refus du +front
républicain+ pourtant décidé à l'Élysée, a eu hier matin une explication de
texte avec Copé. Le patron du mouvement veut bien prendre les coups en
assumant la feuille de route de Nicolas Sarkozy ; à condition que le Premier
ministre en prenne sa juste part. En faisant savoir qu'il s'opposerait à un
débat qui +stigmatiserait les musulmans+ puis en appelant devant les députés
à voter contre le FN, François Fillon a surtout pris ses distances avec le
président de la République, et c'est encore plus révélateur du malaise au
sein de la majorité que l'incident avec Jean-François Copé...L'extrême
nervosité de l'UMP a bien comme toile de fond les doutes grandissants sur la
capacité de Nicolas Sarkozy à se faire réélire."



*Le Courrier Picard (Didier Louis)*

"On a presque envie d'écrire, en ce lendemain de défaite électorale pour la
majorité, fratricide, que le PS a treize mois pour perdre la présidentielle
et Nicolas Sarkozy autant pour remonter la pente et espérer l'emporter. La
charge féroce de Jean-François Copé contre François Fillon - tout de même le
patron du parti présidentiel accusant le chef de la majorité de manquer à la
solidarité envers l'UMP dans le débat sur la laïcité initié par le chef de
l'État - montre que la droite est au bord, sinon de la crise de nerfs, du
moins de l'implosion...Au coeur de la tempête, Nicolas Sarkozy. La sanction
des urnes l'a affaibli un peu plus. Il n'est plus le chef incontesté de son
camp."



*Le Journal de la Haute-Marne (Patrice Chabanet)*

"Officiellement, François Fillon et Jean-François Copé ont enterré la hache
de guerre. Ils n'avaient pas vraiment le choix. C'est Nicolas Sarkozy qui a
imposé un +halte-au-feu+ aux deux hommes. Faute de trêve, c'était la droite
qui implosait en plein vol. Mais la trêve n'est pas la paix. Et la braise
est toujours là sous la cendre. Le patron de l'UMP a bien pris soin de
préciser qu'il avait été excessif sur la forme mais que sur le fond il
restait sur ses positions. François Fillon n'a rien dit, mais la sourde
inimitié qu'il entretient avec Jean-François Copé n'a sans doute pas fondu
comme neige au soleil. Il s'agit maintenant pour Nicolas Sarkozy de recoller
les morceaux, et pas seulement au sommet. Sans doute encouragés par les
petites phrases assassines à ciel ouvert des ministres et des dirigeants de
l'UMP, les députés de base sont traversés par le doute, et ils l'expriment
ouvertement. Les jets continus de sondages défavorables pour le chef de
l'Etat ajoutent à leur désarroi. Eux n'ont pas besoin d'instituts
spécialisés. Ils constatent l'érosion présidentielle dans leur
circonscription."

* *

*Paris Normandie (Michel Lepinay)*

"Il flotte comme +un parfum de machine à perdre+. C'est le député UMP de
Paris Bernard Debré qui parlait ainsi hier. Le même s'interrogeait la
veille: +Où est passé le chef de la majorité ?+, et attendait de Nicolas
Sarkozy qu'il remette de l'ordre dans son entourage. Mais ses appels à
l'unité ne l'empêchait pas à son tour de demander +qu'on arrête les débats
stupides+... Du genre de ceux que souhaite le président à propos de la
laïcité ? Bref, hier soir, malgré les pétitions de principe de Jean-François
Copé et François Fillon, affirmant tous deux, au sortir de l'Elysée, que
+l'incident est clos+, la polémique n'était pas encore retombée. Le cocktail
échec aux élections cantonales, plus débat sur la laïcité, plus poussée du
Front national, est un véritable poison pour la majorité...Le suplice de
printemps n'est pas encore terminé. D'autant que lorsque la machine
présidentielle cahote, les pièces rapportées sont tentées de reprendre leur
autonomie. Hier matin Jean-Louis Borloo n'excluait pas de partir à la
présidentielle au nom du centre, si le programme de l'UMP ne devait pas
correspondre aux aspirations de +la gauche de la majorité+... Du côté de la
gauche tout court, évidemment on se marre, en voyant le parti majoritaire
dans tous ses états."



*La République du Centre (Jacques Camus)*

"Qui, pourtant, pourrait croire un seul instant en cet +armistice+ à l?UMP?
Qui pourrait imaginer qu?à peine déclarée, la +guerre des chefs+ est déjà
terminée? Bien au contraire, les résultats des cantonales ont disloqué les
rangs, au-delà de ce que l?on imagine. Drôle de paix d?ailleurs, qui a
conduit Jean-François Copé, l?insolent général en chef des troupes
majoritaires, à regretter mollement son agression contre François Fillon,
tout en ajoutant qu?il n?avait rien à retirer de ses propos sur le fond.
Drôle de ralliement que celui de Jean-François Baroin, franc-tireur
chiraquien, refusant de corriger le tir contre des débats inutiles pour
réaffirmer ses convictions. Il a fallu une belle aptitude à l?indulgence de
François Fillon, tête galonnée du gouvernement, quasiment accusé de
désertion, pour estimer que l?incident de frontières était clos. En vérité,
la droite s?abandonne de nouveau aux poisons de la division. Mais il ne faut
pas s?y tromper : derrière la rivalité Fillon-Copé se cache en réalité un
vif antagonisme entre Fillon et Nicolas Sarkozy. Ainsi vient-on de renouer
avec la fatalité des déchirements de l?exécutif qui ont jalonné l?histoire
de la Ve République...La gestion catastrophique du remaniement
gouvernemental de l?automne dernier a modifié la donne et affaibli Nicolas
Sarkozy, contraint de reconduire François Fillon. Celui-ci ne craint plus,
aujourd?hui, d?afficher ses valeurs et de se démarquer de celui qui est de
moins en moins son mentor. À coup sûr, Nicolas Sarkozy, chef de guerre en
Libye, aura du mal à retrouver l?autorité du chef de paix en France."

* *

*Le Républicain Lorrain (Philippe Waucampt)*

"Jusqu'ici, le mouvement était feutré car il se limitait à la haute
administration. Dans les cabinets ministériels, en effet, chacun ne pense
plus qu'à une chose : assurer son reclassement dans l'hypothèse d'une
défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Cette fois, avec les
politiques, c'est plus bruyant. Les cantonales ont libéré la parole dans la
majorité. Et l'UMP se donne des allures de bateau ivre que le cessez-le-feu
obtenu hier par le chef de l'Etat entre François Fillon et Jean-François
Copé n'arrive plus à masquer. Organisé par le locataire de l'Elysée en
personne pour mieux se tenir au-dessus de la mêlée, le petit jeu des
ambitions et du marquage à la culotte démontre aujourd'hui son caractère
mortifère...C'est cette éventualité d'une élimination au premier tour qui,
aujourd'hui, dévalue l'autorité du président sur les siens. Les stratégies,
désormais, s'élaborent en fonction d'une défaite en 2012 afin de mieux
rebondir en 2017 si la gauche n'est pas de taille à affronter les défis
colossaux qui attendent le pays au soir de la présidentielle. C'est dire la
confiance qui règne à droite."



*Nord-Eclair (Patrick Pépin)*

"Les couacs se multiplient à l'UMP. Les rappels à l'ordre du Président de la
République à l'endroit de certains des hiérarques de son parti sont légion.
La valse des affirmations, des repentirs et des nouvelles déclarations
prouvent que la machine est grippée...Sous les coups de boutoir de défaites
électorales successives (municipales, régionales, cantonales) ; d'une
gestion trop personnelle de la vie du pays, et au-delà du parti ; d'erreurs
politiques comme celles de la candidature de Jean Sarkozy à la tête de
l'EPAD ou bien de l'affaire des Roms ou bien encore du débat sur l'identité
nationale ; de la poussée du Front National sur le plan électoral, les
caractéristiques propres à chacune des familles politiques ont ré-émergé. Le
ciment qui tenait le tout s'est effrité au fil des années...Les fractures
qui se sont faites jour au cours des cantonales sont lourdes...Tant que le
Front National restera haut dans les sondages et dans les urnes, nul doute
que les écarts en termes de stratégie politique ne pourront que se creuser.
Le couteau est dans la plaie et il n'est pas prêt d'en sortir."



*L'Union/L'Ardennais (Hervé Chabaud)*

"L?UMP est devenue la boîte à dégâts de la droite républicaine ! On y prône
l?unité mais on y sème la division. On dégoupille, on flingue, on balance,
on casse, Copé en tête. Il fait mieux colt au poing que les frères Dalton
réunis. Ce n?est plus un parti politique et une machine à gagner les
élections mais un champ de bataille. Les alliés s?y tirent les uns sur les
autres et concourent pour le plus beau tableau de chasse de leurs
turpitudes. C?est un psychodrame en direct. Les propos véhéments tenus
contre le Premier ministre sont une connerie capable de s?achever en 2012
par une rouste monumentale. La droite donne d?elle-même une image lamentable
où la perte de sang-froid semble la nouvelle règle de conduite qui, à
l?échec des urnes ajoute la stupidité des conséquences tirées. Lundi matin,
François Baroin avait eu l?intelligence de s?avancer en démineur de tête
d?un terrain méchamment piégé. Il a été stoppé dans son élan. Depuis les
pétards pètent tous azimuts et les blessures ne sont pas virtuelles...Si ce
climat délétère persiste, beaucoup vont quitter le navire avant qu?il ne
soit envoyé par le fond."

* *

*Le Midi Libre (François Martin)*

"Rien ne semble sourire au parti majoritaire. La défaite des cantonales aura
fait office de détonateur au sein d?un mouvement, désormais, tiraillé par
les courants. Affaibli par les querelles personnelles. Bousculé par
l?irruption du FN. Au milieu de ce champ de mines, Sarkozy apparaît démuni.
Un général dont l?étoile pâlit. Semaine après semaine. Sondage après
sondage. Sarkozy ou le désamour des Français. Le désamour à droite. Dès
lors, la question brûle les lèvres : lui, le candidat naturel, doit-il se
représenter en 2012 ?

Sa situation se complique. Sa souveraineté est mise à mal. Son autorité
contestée. Le remaniement de 2010 porta le premier coup. Sarkozy, obligé
d?avaler la couleuvre Fillon. Les cantonales et la consigne sur le FN
ajoutèrent à la confusion. Stratégie droitière, débat sur la laïcité, mots à
maux sur l?immigration ont provoqué révolte et incompréhension. A quoi songe
le chef de l?État tous les matins en se rasant ? A la crise économique qui
plombe ses résultats, à l?usure du pouvoir, à son style dérangeant, aux
revers électoraux ? A tout ce qui a contribué à détériorer l?image de sa
présidence. Son beau miroir reflète d?autres visages. Ceux plus sages de
Fillon ou Juppé. Ceux qui vampirisent - à leur corps défendant ? - la
popularité exsangue de Sarkozy."



*Vosges Matin (Gérard Noël)*

"Comme son nom l'indique, l'UMP a été constituée d'abord pour défendre la
politique du président, ensuite pour lui faire un certain nombre de
suggestions, enfin pour l'alerter lorsque telle ou telle de ses décisions
est jugée contre-productive. C'est ce cas de figure (contestation par une
partie des élus du débat sur la laïcité et l'islam) qui met aujourd'hui le
parti majoritaire en état avancé de crise de nerfs...Le Premier
ministre...en a visiblement assez des actes de braconnage sur les terres du
FN. Il juge cette orientation néfaste et le fait savoir. Est-il admissible
qu'un chef de gouvernement soit repris de volée par un chef de parti?
Certainement pas, s'irritent ceux qui, François Baroin et Laurent Wauquiez
par exemple, refusent la surenchère avec l'extrême-droite. L'UMP est à la
croisée des chemins. Nicolas Sarkozy a-t-il encore une mainmise suffisante
sur son parti pour lui imposer sa stratégie (la ligne Guéant-Copé)? Et cette
stratégie peut-elle faire de l'UMP une machine à gagner en 2012? Le doute
est permis."

Partager cet article
Repost0
1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 12:15

Il semblerait que quelques députés UMP ou apparentés auraient demandé la suppression  du bouclier fiscal à Tsarko 1er...

Si on ne  peut que   se féliciter de ce tardif éclair de lucidité face à cette mesure scandaleuse qui n'est favorable qu'aux plus riches, on peut également légitimement s'interroger sur l'aveuglement du pouvoir en place qui a préféré depuis plus de 2 ans mettre en péril notre économie afin de donner des cadeaux (des gros chèques) aux amis de Tsarko 1er au lieu de favoriser la justice sociale et l'égalité des citoyens.

 

On peut s'interroger aussi: cet éclair tardif de lucidité  nest  il  pas purement qu'électoraliste?

Certains ont pu compter les voix des élections régionales des 14 et 21 mars 2010 et se rendre compte du rejet massif par  les  électeurs de la politique suivie par Tsrako 1er et l'UMP.

 

 

L'initiative de ces malheureux députés est tombé à l'eau (pschhhtttt! )  car leur chef Tsarko1er a rejeté hier d'un bloc toute possibilité de revenir sur le bouclier fiscal.

 

Evidemment quasiment personne  n'aurait  réagit , et la plupart sont rentrés dans le rang des godillots qui suivent dans broncher leur Tsarko1er.

 

Concernant le député apparenté UMP de la 14ème circonscription, celui ci m'a indiqué lors d'une réunion ce jeudi matin, qu'il allait quand meme proposer ce retrait, on attend donc le résultat de son initiative!

 

 


Partager cet article
Repost0
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 14:51

"Pour info:

 

Je reviens de Haute-Loire (région Auvergne). Préfecture Le Puy-En-Velay.

 

Pour tout ce département, on ne compte qu'un seul urologue, et en plus dans une clinique privée...c'est la santé selon Laurent Wauquiez...maire du Puy-En-Velay. En 2006 il y avait

219 484 habitants! C'est la santé selon l'UMP?

 

Amitiés.

 

Marc."

Partager cet article
Repost0
13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 20:28
L'UMP écarte une loi sur l'inceste pour faire revoter Hadopi

L'ire présidentielle a été telle après le rejet jeudi du projet de loi Hadopi, qu'il a été fait place nette au plus vite dans un calendrier parlementaire surchargé pour le faire revoter. Et c'est Jean-François Copé, président du groupe UMP, qui a tranché : il a « proposé de renoncer au texte sur l'inceste qui était prévu dans la semaine d'initiative parlementaire, à partir du 28 avril ».

C'est Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, qui l'affirme à la fin de son entretien ce lundi dans Le Monde : « On pourrait donc y inscrire le texte Internet pour une nouvelle lecture. »

Un texte Internet rejeté jeudi à la surprise générale, par une Assemblée nationale vide (21 voix contre 14). « C'est excellent », avaient alors exulté les députés UMP opposés au projet de loi. Sans compter la joie des élus de l'opposition… qui aura été de courte durée puisque le gouvernement annonçait aussitôt la représentation dudit projet de loi dès la rentrée des vacances parlementaires de Pâques.

« Il s'agit clairement d'une nouvelle atteinte à la démocratie », ont aussitôt tonné les représentants de l'opposition, comme la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot. L'exécutif, par la voix de Roger Karoutchi, s'est justifié de ce recours à un point peu utilisé du droit, en dénonçant « le coup de flibuste monté par le groupe socialiste », dont des députés se seraient cachés, avant de débarquer brusquement pour créer le surnombre.

« Il y a quand même des priorités, mais que voulez-vous… »

La décision de refaire passer le projet de loi Hadopi devant le Parlement prise, restait à enlever un texte du calendrier parlementaire. Exit donc la proposition de loi de lutte contre l'inceste sur les mineurs, « visant à identifier, prévenir, détecter et lutter contre l'inceste sur les mineurs et à améliorer l'accompagnement médical et social des victimes ».

Contactée par Rue89, la députée UMP Arlettre Grosskost, cosignataire de cette proposition de loi repoussée à une date ultérieure, ne cache pas son étonnement, qui confine à l'agacement :

« Ça me surprend, vous me l'apprenez. C'est quand même étonnant parce que Jean-François Copé a encore parlé du texte sur l'inceste mardi en réunion de groupe, en disant qu'il était intéressant. Je suppose qu'il a dû avoir des instruction du chef… Je pense qu'il y a quand même des priorités, mais que voulez-vous… »

 

Ce remplacement ne sera toutefois officiel que le 28 avril au matin, lors de la Conférence des présidents, qui détermine l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Mais lorsque le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement et le président du groupe majoritaire sont déjà d'accord, la teneur du calendrier ne fait plus guère de doute.

Partager cet article
Repost0
2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 23:38
  •  


    Un an de prison avec sursis et 5 ans d'inéligibilité requis contre Jean Tiberi
    Cinq ans d'inéligibilité requise contre M.Tiberi pour la "gifle" infligée aux électeurs

    PARIS (AFP) — Considérant que le député-maire Jean Tiberi était bien "l'instigateur" de la fraude électorale commise à la mairie du Ve arrondissement de Paris, le procureur a requis lundi à son encontre une peine de cinq ans d'inéligibilité, à la hauteur de "la gifle" infligée aux électeurs.

    "La gifle est violente. Le citoyen en ressent la brûlure même 15 ans après", a dénoncé le procureur Alexandre Aubert, avant de requérir un an de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité à l'encontre de M. Tiberi.

    Par ailleurs, il a requis dix mois avec sursis, 5.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité pour son épouse. Une peine quasi-identique a été demandée contre la première adjointe Anne-Marie Affret, avec une amende toutefois réduite à 3.000 euros.

    Xavière Tiberi "s'est décrite comme un électron libre" mais "l'électron gravite toujours en interaction autour d'un noyau", a relevé M. Aubert, jugeant que Jean Tiberi s'était bien rendu complice de la fraude en investissant son épouse d'"une extraordinaire autorité de fait".

    Cette fraude ne s'explique pas "par de simples négligences individuelles" mais par "une dynamique collective, reposant sur une organisation structurée", a argué le second procureur, Béatrice Bossard.

    Pour elle, la défense de M. Tiberi, qui soutient qu'il n'avait aucun intérêt électoral à frauder, ne tient pas: primo, car "sa réélection n'était pas évidente" et secundo, car "il est indifférent que la fraude ait inversé ou non le résultat de l'élection", pour que le délit soit constitué.

    Alors qu'au début du procès, la condamnation de Jean Tiberi semblait bien improbable, l'étau s'est progressivement resserré autour de l'élu durant les 5 semaines de débat, ravivant les espoirs des parties civiles.

    Ce furent d'abord les dépositions embarrassantes de fonctionnaires de la mairie du Ve, puis les aveux d'Anne-Marie Affret qui, sans jamais accuser directement les Tiberi, a laissé entendre que les instructions venaient d'eux.

    Concernant ces aveux, M. Aubert a reconnu qu'ils avaient "pu en attendrir" certains, mais que "le charme n'avait pas agi" sur lui. Quant à Jean Tiberi, "d'une parfaite mauvaise foi", il a selon lui "multiplié les contre-vérités".

    Le procureur a également brocardé "la condescendance et le mépris" de Mme Tiberi, contre laquelle "les preuves affluent pourtant de toutes parts".

    Celle-ci a uniquement reconnu avoir faussement domicilié chez elle certains de ses cousins, a rappelé le procureur, en regrettant qu'elle n'ait "assumé que cette petite cerise sur un gâteau trop riche et somme toute écoeurant".

    En dénonçant "fadaises et balivernes", Mme Tiberi a illustré "de manière saisissante la parabole de la paille et de la poutre", a continué M. Aubert, rappelant certaines de ses déclarations du type: "ils sont socialistes donc ils mentent" ou "les témoins m'accusent car ils attendent une promotion".

    Il a également requis une relaxe en faveur d'une militante et s'en est remis à l'appréciation du tribunal pour l'ancien maire du Ve Jean-Charles Bardon (1995-2001).

    Des amendes ont été requises contre quatre agents, qui ont reconnu avoir participé à la fraude sur les instructions de leur hiérarchie.

    Contre l'ancien secrétaire général, Raymond Nentien, "repenti", deux mois avec sursis, 5.000 euros d'amende et un an d'inéligibilité ont été demandés.

    Enfin, contre Jacqueline Mokrycki, secrétaire devenue directrice de cabinet, ont été requis six mois avec sursis, 5.000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité.

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 22:55
Merci le canard enchainé !


Revue de presse :
- Hervé Liffran, "Les exploits des serial voters à l'UMP", Le Canard Enchaîné n°4604, 21 janvier 2009
Canard Enchaîné - Vote interne à l'UMP

.


Les faux votes du conseil national

Sous couvert d'anonymat, un responsable de l'UMP a raconté au Canard Enchaîné comment l'UMP truquait les votes des membres du conseil national. Officiellement, le "parlement du Parti" compte 2430 membres. C'est l'institution qui entérine les principales orientations de l'UMP et désigne par exemple les dirigeants. Ainsi, samedi 24 janvier 2009, Xavier Bertrand va être désigné secrétaire général de l'UMP à l'issue d'un vote du conseil national.
Pour procéder au vote, les 2430 membres du conseil national ont chacun un boitier. La touche "1" correspond au vote favorable, la touche "2" au vote défavorable. Or, le Canard Enchaîné relève qu'en général "70 à 80% des électeurs inscrits ont voté et le "oui" l'emporte, sous les acclamations, avec des scores allant de 85 à 95% des voix".
En réalité, la majorité des 2430 membres du conseil national de l'UMP ne se déplace pas puisque ses membres résident aux quatre coins de la France. La salle du conseil national est donc remplie de militants parisiens et d'attachés parlementaires qui ne peuvent pas voter mais qui donnent l'illusion d'un conseil national au grand complet. En coulisse, des proches de la direction valident des centaines de vote virtuel avec les boitiers des membres absents. De temps en temps, pour éviter un chiffre anormalement trop élevé, ils votent "non". Le scrutin est donc très largement truqué.


Témoignage d'un conseiller de l'Elysée et d'une élue parisienne

Dans l’article, le Canard Enchaîné cite deux témoignages. Une élue parisienne confirme qu'elle s'est rendue compte qu'on avait voté à sa place lors d'un conseil national sans qu'on la prévienne. Un conseiller de l'Elysée aurait même affirmé au journaliste du Canard, Hervé Liffran, que "comme chaque membre du conseil national dispose d'un boîtier de vote, il suffit d'utiliser les machines des absents. Mais on fait gaffe. Il faut que les résultats aient l'air vrais". Un tel aveu apparaît surprenant de la part de quelqu'un qui serait conseiller à l'Elysée, mais sous couvert d'anonymat, les langues se délient plus facilement (voir notre article sur les méthodes du Canard Enchaîné).


Quand le taux d'abstention s'effondre en quelques minutes

La fraude à l'UMP serait généralisée. Le Canard Enchaîné révèle ainsi que les votes internes des adhérents sont également truqués en grande partie. Par exemple, en janvier 2006, Nicolas Sarkozy, alors président de l'UMP, avait consulté les militants pour modifier les statuts du parti afin de permettre aux adhérents de désigner le candidat de l'UMP à la présidentielle. Or, le déroulement du scrutin laisse penser qu'il y a eu un tripatouillage des votes. Selon l'hebdomadaire satirique, "en quelques minutes, le taux d'abstention était descendu de 65 à 44,85%. Sarko s'était réjoui de cette importance participation. Avant d'ajouter que le vote de près de 120 000 personnes dans un mouvement politique est une première en France". Et le Canard d’ironiser sur la "merveille technologique".


Même les responsables UMP le reconnaissent ouvertement

Le plus troublant dans l'article sont les propos rapportés de deux responsables UMP : Roger Karoutchi (candidat pour la tête de liste aux régionales 2010 en Ile de France) et Robert Pandreau (président de la commission de contrôle de l'UMP). Ainsi, alors qu'il s'apprête à participer à une primaire contre Valérie Pécresse, Roger Karoutchi, également ministre des Relations avec le Parlement, aurait déclaré à propos de la fédération de l'Ile de France que "tout le monde ici, a plus ou moins bidouillé. Des militants qui votent à la place d'autres, des votes groupés, etc. Si je ne suis pas certain de la propreté et de la sérénité de ce scrutin, je demanderai un vote nominal à bulletin secret". Même aveu de la part de Robert Pandreau, président de la commission de contrôle de l'UMP : "En Ile de France, les élections internes sur papier sont souvent truquées, à l'UMP comme au PS".


Par conséquent, la fraude massive lors des élections internes à l'UMP semble donc une tradition qui ne choque plus grand monde. 


*** Liens

La vie interne de l'UMP
- L'UMP utilise l'argent de la formation des élus pour financer banquets et cocktails
- Les faux chiffres du congrès de l'UMP en janvier 2007 (Le Canard Enchaîné)
- Plan de rigueur à l'UMP : le parti le plus riche de France a 15 millions d'euros de dette
- Comment l'UMP s'apprête à recruter de nouveaux militants dans les lycées et les universités

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 17:35
Le mini tzar va désigner à la majorité absolue d'une voix le nouveau chef de l'UMP ;
 excusez moi, je préfère mon parti où on débat et où ceux sont les militants qui tranchent.

 

UMP
Le remaniement au sein du parti majoritaire se précise
NOUVELOBS.COM | 22.12.2008 | 15:03

Xavier Bertrand sera l'unique patron de la nouvelle direction au sein de laquelle Brice Hortefeux deviendra vice-président en charge des investitures. Il devrait également hériter du portefeuille du ministère du Travail, avec des compétences élargies.

Brice Hortefeux et Xavier Bertrand, les deux nouveaux hommes forts de l'UMP (DR)

Brice Hortefeux et Xavier Bertrand, les deux nouveaux hommes forts de l'UMP (DR)

Selon une information du Figaro, daté du lundi 22 décembre, Nicolas Sarkozy devrait assister au prochain conseil national de l'UMP, prévu le 24 janvier, qui entérinera la nouvelle direction du parti majoritaire et désignera les têtes de liste pour les prochaines élections européennes (du 4 au 7 juin 2009).
Le conseil national sera l'occasion de confirmer le nouveau tandem Xavier Bertrand-Brice Hortefeux à la tête du parti présidentiel. Xavier Bertrand sera confirmé au poste de secrétaire général alors que Brice Hortefeux deviendra vice-président en charge des investitures. Les deux hommes auront pour principale mission de rompre avec la précédente direction dirigée par le binôme Patrick Devedjian-Jean-Pierre Raffarin. Ils devront également redonner une ligne claire au parti et faciliter "l'ouverture" et le dialogue au sein même de l'UMP.

"Servir Nicolas Sarkozy"

Dans ce cadre, un remaniement ministériel, avec un jeu de chaises musicales, devrait s'opérer, selon Le Figaro. Brice Hortefeux, qui se contentera d'une place non éligible aux européennes, devrait ainsi quitter son ministère de l'Immigration, où Éric Besson est pressenti pour lui succéder, pour un ministère des Affaires sociales aux attributions plus étendues que l'actuel ministère du Travail du nouvel homme fort de l'UMP.
"On va bien s'entendre parce qu'on n'a ni le même calendrier, ni les mêmes ambitions, sauf celle qui nous réunit aujourd'hui : servir Nicolas Sarkozy", assure Brice Hortefeux qui affirme qu'il n'y a "pas d'ambiguïté" sur la répartition des rôles avec Xavier Bertrand dont la date de démission du gouvernement n'est pas encore déterminée. "Le patron fonctionnel, c'est lui", explique-t-il. "Je ne vais pas interférer dans la gestion quotidienne du parti".

Imposer "l'ouverture" au sein du parti

Une fois que cette nouvelle direction sera en place, Nicolas Sarkozy a promis "encore du changement, et beaucoup". Mais cela ne passera pas par un changement de nom, comme cela avait été évoqué.
Parmi les probables changements, Jean-Claude Gaudin, actuel président de la commission des investitures, pourrait laisser sa place. Mais le maire de Marseille gardera sa vice-présidence du conseil national tout comme Jean-Pierre Raffarin, qui sera chargé des activités internationales de l'UMP. L'ancien Premier ministre pourrait également se voir confier la présidence du comité de liaison de la majorité, une instance que Nicolas Sarkozy souhaiterait réactiver.
Le président de la République veut mettre en place une collaboration plus étendue avec les partis d'ouverture regroupés au sein de la majorité ou du gouvernement comme le Nouveau Centre (NC) ou la Gauche Moderne de Jean-Marie Bockel( LE TRAITRE n °2  ).
 Il souhaiterait également que la direction intègre mieux les sensibilités internes à l'UMP.
Le retour de Michèle Alliot-Marie dans l'appareil est évoqué alors que l'arrivée de Nadine Morano au secrétariat national est une possibilité, selon Xavier Bertrand. Ce dernier précise cependant qu'il ne lui a "rien promis".

Woerth trésorier, Lefebvre unique porte-parole ?

Éric Woerth devrait, sauf surprise, être maintenu à la trésorerie du parti et Édouard Courtial aux fédérations.
Selon Le Figaro, il est en revanche question de supprimer les trois porte-parole actuels pour confier la fonction à un seul secrétaire national adjoint. Un poste qui conviendrait parfaitement à Frédéric Lefebvre et qui serait "une manière de riposter à la nomination de Benoît Hamon comme porte-parole du PS", selon un dirigeant du parti majoritaire.
Le chef de l'Etat profitera par ailleurs du conseil national de son parti pour dresser le bilan des six mois de présidence française de l'Union européenne, ce en présence de la chancelière allemande, Angela Merkel. Les deux dirigeants souhaitent s'afficher ensemble pour montrer que le couple franco-allemand est capable de surmonter les tensions à quelques mois des élections européennes.
Partager cet article
Repost0
20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 18:30

Merci le Canard enchainé !

Le 9 décembre, une rude soirée de travail attends 24 élus UMP de Paris dans un salon du PROCOPE, restaurant historique du quartier de l’Odéon.

Réunis pour une session de formation sur « le développement des universités », les conseillers de Paris et les conseillers d’arrondissement présents mettent les bouchées doubles. Au programme de cette studieuse assemblée :

APERITIF, HOMARD, MEDAILLON DE VEAU aux petits légumes et OMELETTE NORVEGIENNE.

Chaque repas a été payé 90€ au restaurant. Puis aussitôt facturé 500€ à l’Hôtel de Ville sous le beau nom de formation. Ce qui oblige, amusant paradoxe, un maire de gauche à arroser un parti de droite.

Partager cet article
Repost0