Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 01:15
 et pourtant il paraît qu'elle n'était pas bourrée !!!


Le principal syndicat de magistrats a dit, jeudi 14 mai, envisager une action en justice contre
Rachida Dati pour des propos qui lui sont prêtés et par lesquels elle qualifie les corps de la magistrature et des avocats de "sournois". L'Union syndicale des magistrats (USM) se dit "scandalisée par les propos" de la ministre de la justice, publiés par le magazine Entreprendre, et "exige des explications sur ce qui ne peut pas être un simple dérapage verbal". Le syndicat "s'inquiète de la participation active de la garde des sceaux à l'entreprise de dénigrement de l'image des magistrats auprès de l'opinion publique. L'USM envisage une action en justice pour répondre à cette attaque gratuite, susceptible de recevoir une qualification pénale", ajoute le syndicat.

La ministre de la justice "dément avoir tenu les propos qu'on lui prête", a fait savoir son ministère. La conversation relatée dans l'article se déroulait dans un cadre "informel", assure-t-elle, à propos du communiqué de l'USM. La phrase litigieuse figure dans un article du magazine Entreprendre publié en avril, transcrivant un dialogue entre la ministre et plusieurs convives autour d'une table, dont l'ancien ministre socialiste Roland Dumas.

"PROCUREUR N'EST PAS UNE PROFESSION LIBÉRALE"

Ce dernier félicite Rachida Dati pour la réforme de la carte judiciaire, les corps des avocats et des magistrats étant "très réactifs", remarque-t-il. "Et très sournois. J'ai fait de nombreux déplacements sans aucune difficulté, mais la charge est arrivée par derrière. Je trouve que c'est complètement déloyal", répond Rachida Dati selon la transcription publiée par le magazine. Elle ajoute : "Procureur n'est pas une profession libérale […], le procureur est là pour exécuter les décisions du garde des sceaux et si ce n'est pas le cas, il faut le changer."

Candidate aux élections européennes en Ile-de-France, elle doit quitter son ministère après le scrutin, le 7 juin. Ses affrontements avec les syndicats de magistrats se multiplient. Mercredi, ces derniers avaient critiqué le fait que la ministre utilise des communiqués officiels et le réseau Intranet du ministère pour s'en prendre vivement à son adversaire politique Elisabeth Guigou, qualifiée d'"arrogante".

Partager cet article
Repost0

commentaires