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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 11:51

 voeux

 

 

Meilleurs voeux de bonheur et de réussite
à chacun et chacune d'entre vous.

 

Bien sincérement,

 

Jean Schepman

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 15:20
La méthode « lean », le retour du pire du travail à la chaîne

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Nouveau mot, vieille recette : le management « lean » relance le travail à la chaîne dans les entreprises.

"Les Temps modernes", de Charlie Chaplin (1936).

Ils s'appellent « lean », « six sigma », « poka-yoke », « kaïzen » ou encore « 5 S ». Ces concepts de gestion à coûts réduits séduisent de plus en plus d'entreprises, qui les paient souvent chèrement à des consultants. Les salariés, eux, voient resurgir de vieux démons : division extrême des tâches, gestes répétitifs et chronométrés, et perte d'autonomie.

Pour les salariés d'Airbus à Saint-Eloi (Toulouse), tout a commencé quand on leur a demandé de fabriquer un avion en papier. Chaque personne a mis plusieurs minutes avant de terminer son avion. C'était au début 2010, des réunions étaient organisées, par groupes de vingt salariés, sur une nouvelle méthode de production : le « lean manufacturing ».

Les formateurs leur ont donc donné un cahier des charges à suivre pour que tous les dessins soient similaires. La fabrication de l'avion a été découpée par tâches, réparties entre les salariés, pour produire plus vite. L'expérience a fonctionné. Et à partir des avions en papier, elle a été généralisée aux mâts-réacteurs produits dans l'usine.

Des tâches répétitives et ennuyantes

Pierre, chaudronnier-soudeur à Saint-Eloi, a vu l'organisation de son travail changer peu à peu :

« Avant on s'occupait d'une pièce du début à la fin. On gérait les soudures, puis on emmenait la pièce à la chaudronnerie et on terminait le travail. Maintenant on fait de plus en plus de tâches répétitives et les cadences s'accélèrent. »

Il dit passer de plus en plus d'heures seul dans des box de soudure, derrière un rideau protecteur. Grâce à ce système, la productivité de l'usine a grimpé en flèche. Elle a été élue usine de l'année en 2011 par le magazine Usine Nouvelle, et ambitionne de doubler les cadences sur la production des pièces de l'A350.

« J'ai peur qu'on se spécialise toujours plus dans des tâches uniques pour produire plus. J'ai déjà de moins en moins l'impression que mon savoir-faire est utile, alors que je fais ce métier depuis plus de cinq ans. Si cela continue, tout le monde pourra être remplacé facilement parce qu'il ne fait qu'une seule tâche dans un ordre très précis ».

Pour être augmenté, il faut s'impliquer

Ce militant à la CGT peine à mobiliser ces collègues contre ces nouvelles méthodes, sauf quand les réorganisations proposées consistent juste à augmenter les cadences. Pour lui, c'est parce « tout est fait pour nous motiver et nous inciter à participer à la réorganisation ».

En effet, les salariés sont par exemple invités à déposer des « Pat » (propositions d'amélioration du travail), et touchent des primes si celles-ci sont mises en place. Tous les matins, avant l'heure d'embauche officielle, une réunion est organisée pour faire le bilan de la veille. On vérifie si les objectifs de sécurité, qualité et de productivité ont été atteints. Ces réunions ne sont pas obligatoires, mais Clément, qui y participe peu, dit s'être vu reprocher son manque d'implication sur le « lean » lors de son entretien de fin d'année. Il n'a pas été augmenté.

Antoine Valeyre, chercheur au Centre étude de l'emploi, a comparé l'impact des différentes organisations du travail sur les salariés en recoupant des enquêtes statistiques européennes. Il conclut que le lean est au moins aussi nocif que le taylorisme sur la plupart des critères étudiés. Et dans plusieurs domaines il s'avère même plus nocif, car les salariés souffrent d'autant plus qu'ils ont été impliqués dans la réorganisation.

« Il y a un effet d'engagement, c'est-à-dire qu'ils ont l'impression de ne pas pouvoir dénoncer un système qu'ils ont contribué à mettre en place », détaille Bernard Michez, ergonome.

Des ayatollahs du changement de mode de pensée

Cette technique, née au MIT (Massachussets Institute of Technology) à la fin des années 1980, se veut la traduction américaine du toyotisme. Extrêmement complexe, elle nécessite plusieurs années pour être mise en place. Cela n'a pas empêché de nombreux cabinets d'émerger très récemment pour initier les managers au lean. En fait, « il n'y pas de formation solide en France », estime Bernard Michez, ergonome au cabinet Ergotec de Toulouse.

Fabrice Bourgeois, ergonome à Paris, parle même « d'ayatollahs » qui sévissent dans les entreprises et conseillent « un changement complet de mode de pensée » : « des managers qui ont eu ces formations m'ont parlé de véritable intoxication », témoigne-t-il. (Voir la vidéo de l'entreprise Atex Solution, présentant les services de consultants en « lean », « kaizen », « six sigma »)

 

Ces professionnels du management vendent une méthode unique et rapide permettant de supprimer tout gaspillage dans la production : stocks intermédiaires, temps morts, déplacements des salariés, etc.

Un lean souvent dévoyé pour la seule productivité

La méthode lean n'est pas forcément nocive, c'est son dévoiement qui pose problème, explique Christian Daniel, fondateur du cabinet Lean-Key, qui dit s'être initié au lean depuis 25 ans, notamment au Japon :

« Je suis dégouté par l'utilisation qui est faite du lean aujourd'hui, à cause des charlatans qui s'en sont emparés. Cette technique a un potentiel énorme et peut vraiment si elle est bien utilisée réconcilier productivité et qualité de travail. »

De même, Alain Rojon, spécialiste du lean chez PSA, assure, qu'après « quelques tâtonnements », que cette méthode a permis de réduire le nombre d'accidents dans les usines du groupe. Avant de déplorer qu'en France, « 97% des entreprises qui mettent en place le lean s'en servent uniquement pour augmenter la productivité ».

Méconnaissance totale du fonctionnement d'un être humain

Les ergonomes du travail s'indignent contre les conséquences du lean sur les salariés, comme Bernard Michez, qui dénonce un recul :

« Ces idées montrent une méconnaissance totale du fonctionnement d'un être humain. […] Alors que la base de l'ergonomie montre que la répétition des gestes courts est susceptible de provoquer de nombreux troubles musculo-squelettiques (TMS). »

Même impression chez son collègue Fabrice Bourgeois :

« On réduit les déplacements non productifs, en mettant par exemple en place des lignes en U où le salarié tourne en continue entre des emplacements très rapprochés et conçus de façon à ce que le dernier poste de travail soit proche du poste de redémarrage. On explique même au salarié qu'il est gagnant car il va moins se fatiguer. Or c'est faux puisque les déplacements peuvent être des ressources, des temps où l'on repose les muscles qui travaillent, où l'on réfléchit aux prochaines étapes et où l'on peut interagir avec ses collègues. »

Appliquée ainsi, la méthode ne peut faire gagner de la productivité que pendant quelques mois. Ensuite, les troubles musculo-squelettiques, les arrêts maladie et la démotivation gagnent les salariés. Toyota, Renault, ou encore Atos ont connu de tels ravages.

Les ergonomes disent voir de plus en plus de problèmes de santé apparaître après de telles réorganisations dans les entreprises. Au ministère du Travail, on répond que le registre des expertises réalisées pour les Comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) n'est pas assez précis pour confirmer ou infirmer cette impression.

Un management qui s'étend au public

Ces méthodes s'étendent pourtant à tous les secteurs. Bernard Michez assure que Pôle emploi s'en est inspiré pour s'organiser après la fusion entre l'ANPE et l'Unedic, notamment pour découper les entretiens avec les usagers. Et dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, l'Etat a fait appel à des consultants lean rémunérés jusqu'à 2 500 euros par jour. Plus généralement, c'est au tour des entreprises de services de s'y intéresser, comme le confirme Johan Petit, ergonome à l'université de Bordeaux et spécialiste des banques, assurances et mutuelles :

« L'idée dominante est qu'on peut supprimer ce qui est appelé la surqualité du service. Cette forme de rationalisation du travail ressemble au taylorisme car elle se vante d'un caractère scientifique. On découpe la production bout par bout, morceau de dossier par morceau de dossier, si bien que les salariés sont hyper-spécialisés, et ont très peu de marges de manoeuvre ».

Selon l'ergonome, la méthode fonctionne au mieux pour 80% à 85% des tâches quotidiennes ; mais pour le reste, cette organisation augmente la difficulté à aider le client, et finit par se retourner aussi contre les salariés :

« On empêche les salariés de faire du travail bien fait. Ils doivent suivre la procédure alors qu'ils savent que, parfois, cela va nuire à la qualité du service qu'ils vont produire pour un client. C'est une négation complète de l'identité professionnelle, qui est basée sur la capacité de l'employé à anticiper ou à résoudre les cas particuliers […] On les empêche de se développer, de se démarquer socialement dans l'entreprise, de collaborer. Le travail, sous cette forme, rend les gens malades ».

Photo : « Les Temps modernes » de Charlie Chaplin (1936).

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 09:59

Et oui mon blog est lu par de nombreux citoyens avec intérêt pour preuve mon article sur le positionnement de Mr Decool en est la preuve!

 

Sur le blog de Mr Decool on peut y lire :

"Décidément, Jean SCHEPMAN est incorrigible !"

 

Moi, je persiste et signe, j'ai bien précisé qu'il s'oppose à la réforme qu'il a lui même voté, car lorsqu'on demande le report de l'application d'une loi car la procédure ne semble pas convenir aux élus locaux, cela veut bien dire que l'on n'est pas d'accord avec le calendrier prévu par la Loi.

 

Il faut assumer les éventuels désaccords des élus locaux aux lois que l'on a soutenues.

 

 

Si une large concertation avec les élus locaux en amont avait été organisée,  on n'en serait pas là.

 

Mais Mr Sarkozy et l'UMP ont tendance à faire passer leurs lois à la hussarde et dans la précipitation.

 

 

A en lire la presse, la quasi-totalité des élus pensent comme moi, ils jugent cette réforme absurde et qui va compliquer les choses au lieu de les améliorer.

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 15:05

Qui a osé dire que Total le groupe pétrolier  aurait bien répercuté à la pompe l’évolution du cours du pétrole.. et notamment la baisse?

 

Et oui, il s'agit de Mr BESSON sans honte et sans scrupules qui annonce aux citoyens français que le prix du litre de gasoil et d'essence a bien évolué selon les fluctuations du prix du baril!

 

Je pense que comme beaucoup nous avons surtout remarqué la hausse rapide et nous attendons encore la soi disante baisse.

 

Oserai-je dire que l'on se moque un peu de nous? OUI, je le dis et je le confirme.

 

 

En effet, lorsqu'on lit qu' Eric Besson assure que le pétrolier ne paie pas d’impôts en France, ou très peu, parce que ses activités de raffinage y sont déficitaires. La semaine dernière, Total a annoncé, en gage de normalisation fiscale, qu’il renonçait au régime du bénéfice mondial consolidé, un régime qui, en réalité, ne lui était d’aucune utilité en France.

 

 

Incroyable, étonnant, scandaleux!

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 20:18

Et oui, ce matin dans la Voix du Nord, on peut y lire que Mr DECOOL, Député UMP ou apparenté s'oppose à la réforme de l'intercommunalité proposée par le Préfet de Region sous les ordres du gouvernement.

 

Comme souvent, il s'oppose à des réformes alors  qu'il se targue de les soutenir et voir même de voter à l'Assemblée Nationale.

 

Cela fait des mois, que les élus de tous bords dénoncent cette réforme, et voilà que Mr DECOOL sentant le vent tourner à sa défaveur décide de dénoncer cette réforme. En sa qualité de Député, il aurait pu et du se prononcer bien en amont.

 

Les électeurs ne sont pas dupes de ce tour de passe-passe habituel du Député de la 14ème circonscription: rappelez vous son soutien pour les intitatives des citoyens s'opposant aux procheries industrielles et ensuite il soutient un amendement permettant de ne plus solliciter des enquetes publiques. Ou encore quand il dénonce des fermetures de classes alors qu'il vote des deux mains les lois sacrifiant l'éducation nationale!

 

 

2012 arrive à grands pas et les électeurs n'oublieront pas!

 

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 12:18

message de la part d'un ami du canton:

 

Que vient donc faire Ségolène Royal, pour le commun des mortels, dans cette affaire José Bové (qui a bien fait de faucher des plants OGM)...Pujadas ne le dit pas! Sauf que cette histoire se passe dans la Vienne, département de la région Poitou-Charentes, dont Ségolène Royal est la Présidente!

La non-information cède le pas à la désinformation!


DSK, DSK,  ce feuilleton devient pire que Dallas! Je propose un autre sujet pour Pujadas and Co, chaque jour: L'Eglise Catholique, ses ultras, Benoît XVI et ses positions sur les évêques ou prêtres pédophiles: où en est-on? Les pédophiles de l'Eglise catholique ont-ils été condamnés? Incarcérés? Et les révisionnistes de cette même Eglise, pas très catholique, sont-ils toujours bénis par le pape?

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 09:21

Madame, Monsieur

 

Vous êtes cordialement invité(e) à la réunion de préparation de la 17ème Pyramide de Chaussures, organisée conjointement par Handicap International et la Ville de Coudekerque Branche.

 

Celle-ci se tiendra le

 

 mercredi 22 juin prochain au Château Lesieur de Coudekerque Branche

 

Nous pourrons ainsi faire un dernier point matériel avant les vacances.

Votre présence est donc indispensable, néanmoins si vous ne pouviez être présent(e) vous pouvez m'envoyer ce que vous prévoyez de faire lors de la journée du 24 septembre, date retenue pour la Pyramide,  et le matériel que dont vous aurez besoin.

 

Un compte rendu sera envoyé à chaque participant à l'issue de la réunion.

 

En cas de problème vous pouvez me joindre au 03 28 62 07 37 (le soir de préférence),

ou Eric Vandeweghe  au 03 28 29 25 25

 

En vous remerciant par avance pour votre aide et votre soutien

 

Marc Vermeulen, Responsable de la Pyramide de Coudekerque Branche

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 16:39
Lu dans la gazette des communes:
Conseiller territorial : l’homme qui valait un milliard ?

Mai 2011 : alors que l’Assemblée nationale s’apprête à discuter le projet de loi fixant le nombre des conseillers territoriaux dans chaque département, le président de l’Association des régions de France (ARF), Alain Rousset, affirme que la réforme aura un coût sans commune mesure avec les 45 millions d’euros d’économies annoncés par le gouvernement dans l’étude d’impact du projet de loi et réalisés grâce à la diminution de l’enveloppe globale des indemnités. Selon le président de l’exécutif aquitain, le conseiller territorial coûtera pas moins de un milliard d’euros. Très médiatique, ce chiffre reste sujet à caution, même si la dépense supplémentaire est certaine. Une chose est sûre, personne n’a sérieusement chiffré les conséquences financières de cette réforme.

VRAI

Selon l’ARF, la nécessaire construction de nouveaux hémicycles régionaux pour accueillir les conseillers territoriaux constitue la dépense la plus lourde, près de la moitié du milliard avancé. Car si le nombre total d’élus va diminuer de 38 % -3 493 conseillers territoriaux remplaceront les 5 657 conseillers généraux et régionaux -, ceux-ci seront concentrés dans seulement 22 hémicycles régionaux, dont beaucoup seront dans l’incapacité d’accueillir ces nouveaux effectifs. Celui de Midi-Pyrénées abritera 251 élus au lieu de 91, celui d’Ile-de-France 308 au lieu de 209. En tout, une quinzaine de régions devront construire un nouvel hémicycle.

Autre dépense avancée par l’ARF : la constitution de « back-offices » : « Avec 60 ou 80 élus en plus, il faudra des bureaux supplémentaires, notamment pour les groupes politiques, comme la règle l’impose. » Car c’est parfois l’hôtel de région dans son ensemble qui sera trop étroit pour les élus et leurs collaborateurs.
Enfin, difficile de contredire l’ARF sur la probable explosion des frais de déplacements. « En Bretagne, le conseiller territorial de Morlaix ou Châteaulin va mettre deux heures trente pour aller à Rennes », confirme l’Assemblée des départements (ADF). Or se profile une multiplication des allers-retours entre chefs-lieux du département et de la région pour les séances de délibération ou pour représenter la région dans les différentes instances où elle siège.

Economies surestimées - A l’inverse, le chiffrage des gains affiché par le ministère sur les indemnités s’avère fragile, tombé de 75 millions d’euros à 45. D’autant que, « avec un élu qui devra réaliser le travail de deux anciennement, il faudra nécessairement augmenter les indemnités à terme », affirme-t-on à l’ADF. Le projet de loi relatif à l’élection des conseillers territoriaux prévoit une indemnité égale à celle des conseillers régionaux (31 555 euros par an en moyenne), majorée de 20 %, soit 37 866 euros (à comparer aux 29 909 euros annuels des conseillers généraux actuellement). Et les responsabilités des élus seront telles qu’ils devront s’entourer d’assistants, « ce qui n’est le cas d’aucun conseiller général aujourd’hui, hormis certains vice-présidents », prévient l’ADF.

FAUX

Le chiffre de un milliard d’euros n’est pas, point par point, détaillé par l’ARF. En outre, il n’a cessé d’augmenter dans le discours de l’association (600 millions annoncés en octobre 2010…). On imagine aisément un calcul réalisé à partir des hypothèses hautes (30 millions de coût de construction d’un hémicycle, un parc automobile conséquent, un ratio de collaborateurs important, un remboursement total des frais de déplacement, etc.), le tout appliqué à l’ensemble des conseils régionaux.

Certains des hémicycles existants seront par ailleurs capables d’absorber la hausse soudaine des effectifs : c’est le cas notamment en Alsace, en Limousin et dans le Nord – Pas-de-Calais. Deux à trois autres régions n’auront qu’à adapter à la marge leur amphithéâtre, comme Rhône-Alpes, pour environ 2,3 millions. Une donnée importante, car Alain Rousset, se basant sur le montant de la construction du nouvel hémicycle de Marseille, estime la dépense à 30 millions d’euros par région. Or le coût à l’unité des hémicycles créés de toutes pièces devrait être moindre. Probablement à mi-chemin entre les 30 millions annoncés et les 4 millions avancés par le ministre des Collectivités.

Enfin, le chiffrage fait l’impasse sur les probables gains de fonctionnement au niveau des départements, notamment issus de la mutualisation de certaines dépenses.

Aurélien Hélias, article initialement paru dans La Gazette des communes du 6 juin 2011

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 16:33

ISF Déclaratif, fondé sur la valeur de marché du patrimoine au 1er janvier, l’ISF est un impôt fréquemment sous-évalué par ceux qui y sont assujettis. le cercle des fiscalistes évalue à 9 milliards le manque à gagner pour l’Etat provoqué par le départ de 10 000 contribuables pour ce motif.

 

SA En 2009, la Cnaf (Caisse nationale d’allocations familiales) a recensé 60 millions d’euros de fraude pour un budget total de 7,5 milliards d’euros par an consacré par les pouvoirs publics au RSA-socle, c’est-à-dire l’ancien RMI (lire ci-dessus). La fraude inventoriée représente donc moins de 1 % des sommes engagées, même si la Cnaf ne parvient pas à déceler l’ensemble des tricheries. En tout état de cause, «la fraude au RSA est dérisoire, comparée à la fraude aux cotisations sociales ou à la fraude fiscale»

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 16:30
Qu’est-ce que ça coûte au budget de l’Etat ?

ISF Réduit à deux tranches très allégées, le nouvel impôt de solidarité sur la fortune se traduira par une forte baisse de ses recettes. Au lieu des 4 milliards d’euros actuels, il ne rapportera plus que 2,2 milliards. Soit une ardoise de 1,8 milliard, bien plus du double des 720 millions que représente le coût du bouclier fiscal. Ce dernier étant supprimé - à partir de 2013 -, il reste donc au final 1,1 milliard à trouver pour «financer» la réforme sans aggraver le déficit public comme s’y est engagé le gouvernement. Le durcissement de la fiscalité sur les grosses successions et les donations doit permettre de dégager 925 millions d’euros. D’autres hypothèses de recettes plus fragiles et aléatoires («exit tax» sur les plus-values, taxation des résidences secondaires des étrangers, cellule de régularisation de la fraude fiscale) sont censées apporter le complément. L’opposition et certaines voix de la majorité doutent sérieusement que ces recettes de substitution puissent combler cet allégement de l’ISF. Selon le gouvernement, ce plan permettra de dégager un excédent de 200 millions d’euros en régime de croisière par rapport au produit actuel de l’ISF. A partir de 2014, prend-il soin de préciser.

RSA L’effort de la nation en faveur du RSA-socle (l’ancien RMI) a été de 7,5 milliards d’euros en 2010 selon les chiffres du ministère de la Solidarité. Mais le RSA est une fusée à deux étages : les travailleurs pauvres (salariés à temps partiel et même salariés à temps complet payés au Smic horaire) sont éligibles à une allocation publique, appelée RSA-activité qui vient compléter des revenus du travail trop modestes. Ce dispositif a été mis en place par la loi de décembre 2008 qui a créé le RSA et dont la paternité revient à Martin Hirsch, à l’époque haut-commissaire aux Solidarités actives. L’objectif est double : inciter les allocataires du RSA-socle à reprendre une activité en leur garantissant de gagner systématiquement plus et permettre à une partie des salariés modestes de franchir le seuil de pauvreté monétaire. Ainsi pour un couple où seul un conjoint travaille au Smic, les revenus du foyer seront de 1385 euros : un salaire net de 1073 euros, une allocation logement de 131 euros et un RSA-activité de 181 euros. C’est plus que le seuil de pauvreté (1324 euros pour un couple). En 2010, le RSA-activité a été versé à 665 000 allocataires pour un coût total de 1,3 milliard d’euros selon le ministère de la Solidarité.

 

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