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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 01:47
Aujourd'hui on montre du doigt les fonctionnaires ces "privilègiés" demain à qui le tour ???
ET PENDANT CE TEMPS LES GENS SE TAISENT ET APPROUVENT !!!
Une jeune dame agent de police, mariée à un habitant du canton,  est en poste à ...Roissy depuis plus de 3 ans 
elle a du prendre un appart à Paris (plus de 600 euros ),  loin de son mari  (employé à Dunkerque ) et de ses enfants,
Qui peut envier et etre jaloux d'une telle situation scandaleuse ???
Attention, une fois les fonctionnaires "matés " ils s'attaqueront aux autres travailleurs, pendant que les profits de certains s' envolent !!!
 Par exemple le salaire du patron d'air france Mr Spinneta  a été multiplié par cinq en quatre ans !!!
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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 23:11

grenelle-023.jpg
Al Gore et     en présence de Mr Barnier














A l'élysée placé au deuxième rang, j'ai d'abord pu entendre Mr Baroso puis Al Gore et enfin Nicolas Sarkozy.
Son discours fut trés prometteur et reprenait bien toutes ou presque toutes nos propositions de quatre mois de travail.
J'étais heureux de voir que mon combat pour le développement durable, lancé en 2001 au Conseil Général était aujourd'hui rejoint par beaucoup de monde  !!!
une seule inquiétude ,et de taille, comment et qui va financer toutes ces mesures !!!
il est trop long pour moi de vous donner toutes les mesures proposées et reprises, mais je suis prêtt à répondre à vos questions.



La cour de l'élyséegrenelle-013.jpg





                                        Al Gore et Nicolas Sarkozygrenelle-020.jpg



grenelle-027.jpg

Sur les marches de l'élysée !!!

 












Au "Grenelle", Nicolas Sarkozy fait sa "révolution verte"
 


 
Par Elizabeth Pineau

 

PARIS (Reuters) - Fiscalité écologique, énergies renouvelables, suspension des OGM... Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi les conclusions du "Grenelle de l'environnement" en vue d'une "révolution" verte dont la France serait la meneuse.

Un "New Deal écologique" qui sera conditionné à son financement, à l'enthousiasme des citoyens et de leurs élus. Du Parlement aussi, qui sera invité à adopter la loi-cadre résumant l'ensemble du plan au premier trimestre 2008.

"La France n'est pas en retard, mais désormais elle veut être en avance et elle veut être exemplaire", a déclaré le chef de l'Etat devant 500 invités réunis dans la salle des fêtes de l'Elysée.

Un auditoire à l'image de l'importance que le chef de l'Etat souhaitait donner à l'évènement. On y reconnaissait une bonne partie du gouvernement, les présidents des deux assemblées, les représentants des partenaires sociaux, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, et deux prix Nobel de la paix: l'Américain Al Gore et la Kényanne Wangari Maathaï.

Présents aussi, les 80 acteurs du "Grenelle de l'environnement", qui a duré quatre mois et s'est achevé par deux journées de négociations-marathon autour du ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo.

Nicolas Sarkozy a donné son feu vert à la plupart de leurs suggestions : construction de 2.000 km de lignes à grande vitesse d'ici 2020, réduction de la consommation d'énergie dans les bâtiments, "éco-vignette", taxe pour les poids lourds, un repas "bio" par semaine dans les cantines publiques.

Le chef de l'Etat a aussi donné satisfaction à l'une des principales revendications des associations : la mise en place d'un "impôt vert" selon le principe d'un transfert de la fiscalité du travail sur la fiscalité écologique.

"Je veux poser la question du prix du carbone", a dit le président.

"POINT DE DEPART"

"Il n'est pas normal qu'un produit qui traverse le monde coûte moins cher qu'un produit local parce que le prix de son transport et de sa production n'intègre pas ses émissions de gaz à effet de serre", a-t-il ajouté, sans donner beaucoup plus de détails.

Nicolas Sarkozy a aussi envisagé une baisse de la TVA sur les produits écologiques, une décision qui dépendra du feu vert de Bruxelles.

Sur les organismes génétiquement modifiés, il s'est prononcé pour la suspension de la culture commerciale des OGM pesticides, tout en refusant de condamner les "OGM d'avenir".

Au chapitre énergétique, Nicolas Sarkozy a fixé comme but de dépasser l'objectif européen de porter à 20% la part des énergies renouvelables dans la consommation d'ici 2020, tout en restant fidèle au nucléaire.

"Même si je ne veux pas créer de nouveaux sites nucléaires, je sais que nous ne devons pas renoncer à cette énergie", a dit le président, mettant un bémol à ses discours passés à ce sujet.

Au-delà de ces mesures, c'est un changement d'état d'esprit que le chef de l'Etat a appelé de ses voeux. "Désormais, toutes les décisions publiques seront arbitrées en intégrant leur coût pour le climat, leur "coût en carbone", a-t-il dit. "Un projet dont le coût environnemental est trop lourd sera refusé".

Les organisations non gouvernementales ont en général salué cette "rupture", un "changement de stratégie" tout en regardant vers l'avenir.

"On a fait en quelques mois ce qu'on n'a pas fait en une dizaine d'années", a dit à Reuters l'animateur Nicolas Hulot, qui a donné "18 sur 20" au président pour le lancement de la "taxe carbone".

"On est dans un point de départ. Il était important d'avoir une feuille de route ambitieuse, nous l'avons", a dit Sébastien Genest, le président de France Nature environnement.

Quant à Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, il estime que les agriculteurs "premiers écologistes de France", peuvent "partager les mêmes ambitions qu'un certain nombre d'organisations non gouvernementales ou politiques".

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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 23:03
je représentais les cent départements de France aujourd' hui. à Paris..
J' y retourne demain pour le dernier round et la conclusion à l'élysée par le président Sarkozy
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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 23:03
Une ligne  "autoroute  ferroviaire" (dixit Borloo )  wagons longs plus conteneurs va être instituée à partir de Dunkerque :
 autorute ferroviaire, une solution efficace pour le problème de l'A25 (bien plus efficace que les rustines qu 'on nous met depuis plusieurs années !!! )

2ème mesure


le plan particules: les industries devront baisser leurs émissions de particules de 30% d'ici 2015 avec des contraintes législatives.

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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 11:15
Il n'y a Plus de nouveaux Contrats d'Avenir, Il n'y a Plus de Contrats d'Accompagnement à l'Emploi (CAE).

L'Etat abandonne tout un public en difficulté 
et par la meme met... en difficulté également bon nombre d'associations et de collectivités.

Rien n'est proposé, aucune explication quant à cette suppression.

C'est un réel manquement à la parole donnée et à l'écrit signé.

Pour notre département, cela représente tout de même près de 10 000 contrats aidés en moins.



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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 22:15
Donc Denis Gautier Sauvagnac,premier vice président du MEDEF  ne doit plus se justifier que sur 300 millions d'euros en liquide  (s'il vous plait !!!) détournés !!!
 
Denis Gautier-Sauvagnac va démissionner
P ARIS (Reuters) - Denis Gautier-Sauvagnac annonce son intention de démissionner le mois prochain de la présidence de l'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), reconnaît l'existence d'une caisse parallèle depuis 1972 et réfute toute corruption politique ou syndicale.
"Ces fonds ont servi à indemniser les entreprises qui sollicitaient notre secours après un conflit", explique le haut dirigeant du Medef dans un entretien avec des journalistes dont fait état Le Monde dans son édition datée du 24 octobre.
Selon lui, 170 millions d'euros auraient ainsi été utilisés sur un total actuel de 600 millions. Il admet avoir effectué des retraits en espèces, qui sont au centre d'une enquête en cours sur la "caisse noire" de cette puissante fédération patronale.

"Sur cette caisse nous avons effectué des opérations de retrait en espèces, environ deux millions d'euros par an, pour participer au financement de diverses organisations de notre vie sociale", explique-t-il.

Denis Gautier-Sauvagnac refuse de fournir l'identité des bénéficiaires. "Il n'y a jamais eu de corruption, de financement politique, d'achat de parlementaires, ou de signatures lors d'un accord syndical, jamais", souligne-t-il. .

Remplacé à la tête de l'équipe de négociateurs du Medef sur la modernisation du marché du travail, il annonce qu'il démissionnera de son poste à l'UIMM en novembre, une nouvelle accueillie favorablement par François Chérèque.

"C'est une bonne nouvelle pour adoucir le climat", a déclaré le secrétaire général de la CFDT en marge de la conférence sur l'emploi et le pouvoir d'achat à Bercy.

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, s'est quant à lui refusé à tout commentaire. "Je n'accepterai pas qu'une organisation patronale dise ce qu'elle pense d'un délégué FO quel qu'il soit", a-t-il simplement déclaré.

"CE SYSTÈME, J'EN AI HÉRITÉ"

Denis Gautier-Sauvagnac reconnaît dans Le Monde que certains salariés de l'UIMM percevaient sur cet argent, jusqu'en décembre 2006, des primes en espèces de 10.000 euros par an en moyenne.

Lors de déclarations devant les policiers, en marge de perquisitions, il avait précédemment déclaré que l'argent avait servi à "fluidifier les relations sociales".

Cette caisse spéciale de l'UIMM a été alimentée par une cotisation exceptionnelle des 1.800 entreprises de la métallurgie, équivalente à 0,2 pour mille de la masse salariale, proportion passée à 0,4 pour mille en 2001, précise Denis Gautier-Sauvagnac.

Au total, 290 millions d'euros auraient ainsi été encaissés depuis 1972, un chiffre qui, après retraits et placements, aboutirait aux 600 millions actuels.

Cette caisse baptisée Epim (Entraide professionnelle des industries de la métallurgie) est conforme à la législation sur les syndicats, assure le leader patronal.

"Ce système, j'en ai hérité, je suis le septième délégué général depuis 1901, ça tombe sur le septième, pas de chance, mon devoir est d'assumer. Mon erreur est de ne pas avoir arrêté le système en 1994", fait-il valoir.

A l'avenir, estime-t-il, l'UIMM doit se doter d'un nouveau président au terme d'une opération "de clarification exemplaire".

L'enquête de police se poursuit en parallèle.

Les enquêteurs de la brigade financière ont noté des pics de retraits en espèces sur les comptes de l'UIMM dans la période précédant les années d'élection présidentielle, en 2002 et 2007.

La brigade financière, qui expertise depuis le 26 septembre des comptes bancaires de la fédération patronale, a déjà relevé des retraits de 17 millions d'euros opérés entre 2000 et 2007 en espèces sur trois comptes.

Le parquet doit décider prochainement s'il ouvre une information pour "abus de confiance". Denis Gautier-Sauvagnac n'a pas été entendu.

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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 22:15
les 200 acteurs des ateliers auront dépensé beaucoup d'énergie pour faire trés rapidement bouger les choses...
demain matin dernier atelier à Paris  Je participe au groupe énergies et changement climatique ;
J'y remettrai le travail remarquable fait par les écoliers (aidés par les enseignants) de Ghyvelde sur le développement durable .
Vous pouvez encore m'envoyer vos réflexions jusque 12 H 30 par mel ou par fax .
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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 00:55
"En France, on est vraiment les rois du commerce !", commente, ironique, un homme d'affaires. "Nous étions face à un pays, le Maroc, qui voulait acheter des avions de combat français ; nous-mêmes nous n'attendions que cela. Résultat, faute d'avions, on va finir par vendre une Frégate et, en plus, on va s'en glorifier..." Cette réaction résume le fiasco industriel et politique que représente le nouvel échec à l'exportation de l'avion Rafale (après les déconvenues en Corée du Sud, aux Pays-Bas et à Singapour), que les autorités marocaines ont abandonné au profit du F-16 américain, de Lockheed Martin.

 

Recevant, à partir du lundi 22 octobre, le président français Nicolas Sarkozy pour une visite d'Etat de trois jours qui débute à Marrakech, le roi Mohammed VI a fait un geste pour atténuer le dépit de son hôte : il a repoussé de trois mois le salon de l'aéronautique Aéroexpo, qui devait se tenir du 24 au 27 octobre à... Marrakech, où Dassault et les autres industriels français impliqués dans la construction du Rafale avaient annulé leur participation.

L'histoire de l'échec de l'avion français sur un marché qui lui était a priori acquis pourrait faire figure de cas d'école pour illustrer un dysfonctionnement d'Etat.

Tout commence par la visite de Vladimir Poutine à Alger, le 10 mars 2006. Le président russe signe un accord pour fournir une soixantaine d'avions de combat Mig-29 et Soukhoï-30 à l'Algérie. Or les relations algéro-marocaines sont empoisonnées depuis trente ans par le conflit du Sahara occidental, et Rabat s'inquiète de cet effort d'armement massif de son riche voisin. Le roi décide donc de doter son pays d'avions de chasse modernes pour remplacer une flotte de Mirage F-1 à bout de course.

Lorsque le Palais prend langue avec l'Elysée, le roi s'engage à acheter des avions français. C'est alors que se mettent en place les premiers éléments de ce qui deviendra une succession d'erreurs du côté français. Il y a deux façons de négocier un contrat de ce genre : soit d'Etat à Etat, soit de façon purement commerciale, le fournisseur négociant directement avec son client. La Délégation générale pour l'armement (DGA) opte pour la première approche, alors que le GIE (groupement d'intérêt économique) Rafale, qui rassemble Dassault, Thales et Snecma, privilégie la seconde.

Une négociation d'Etat à Etat peut avoir l'intérêt de proposer des prix plus attractifs au client, mais elle ne va pas dans le sens du constructeur, qui perd de facto le contrôle de sa politique commerciale. Le premier dysfonctionnement intervient à l'été 2006, parce que personne, au plus haut niveau de l'Etat, ne tranche en faveur de l'une des deux options. La DGA et Dassault parlent séparément aux Marocains. Et pas le même langage : le constructeur présente une "estimation budgétaire" d'environ 2 milliards d'euros pour 18 Rafale, alors que la proposition de l'Etat est nettement inférieure.

Qu'a voulu faire la DGA ? "Occuper le terrain", indique l'un de ses représentants. Toujours est-il que c'est une erreur de stratégie. Dassault est furieux, et les Marocains exploitent habilement la cacophonie française. De toute façon, l'offre ne contient pas assez d'éléments de soutien et d'équipements de mission : Rabat veut pouvoir disposer d'une flotte d'avions de combat autonome. L'offre est donc révisée en ce sens et, fin décembre, elle atteint 2,6 milliards d'euros. Les discussions se poursuivent, jusqu'à ce que, à Paris, certains experts tirent la sonnette d'alarme : une telle facture représente quelque 5 % du produit intérieur brut marocain. Qui va payer ?

Second dysfonctionnement : au sein de la haute administration comme dans les milieux industriels, l'idée a fait son chemin que l'Arabie saoudite, voire les Emirats arabes unis accepteront d'être les mécènes du Maroc. L'Elysée confirme : "Les Saoudiens paieront." Rien n'est plus faux. Mais l'ambiguïté perdure. D'autant plus que dans les discussions franco-marocaines, Rabat se garde de soulever cette question. On évoque la possibilité d'un crédit garanti par la Coface, mais on convient surtout qu'il faudra en "reparler". Dans l'immédiat, l'important est de faire baisser le prix.

Le 15 avril 2007, indique un expert, "nous avons un accord sur le contenu technique de l'offre et sur un prix ramené à 2,1 milliards d'euros. C'est alors que les Marocains posent la question du financement." Les discussions se concentrent sur la solution d'un crédit "cofacé". Le ministère des finances y est hostile, ce qui ne surprend personne.

Le dossier est traité à tous les niveaux : Bercy, la Défense, Matignon, l'Elysée, et personne ne décide. Nous sommes à une semaine du premier tour de l'élection présidentielle. "Il suffit que le président donne son accord de principe, et tout est bouclé, souligne un haut fonctionnaire, mais Jacques Chirac refuse de se prononcer, préférant laisser la décision à son successeur."

A partir de ce moment, les chances du Rafale sont fortement compromises. Car avec la mise en place du nouveau gouvernement, l'indécision se prolonge, et Paris n'apporte aucune réponse au Maroc sur la question cruciale du financement. "Dans le monde musulman, observe un connaisseur de ce type de contrats, ne pas répondre, c'est une façon de dire non. De plus, l'engagement du roi d'acheter des avions français avait été passé avec Jacques Chirac."

Début juillet, alors qu'on se rend compte à Paris que le marché va échapper à la France, l'Elysée tranche en faveur d'un financement entièrement garanti par la Coface, avec de très longs délais de paiement. Mais il est trop tard. D'autant que Nicolas Sarkozy effectue une visite en Algérie le 10 juillet, sans passer par le Maroc, ce qui n'est guère apprécié à Rabat. Pouvait-on encore changer le cours des événements ? Probablement pas. Car la puissante machine commerciale américaine est à la manoeuvre depuis longtemps : l'offre porte sur 24 F-16 neufs (Rabat a refusé à la fois des F-16 d'occasion et des Mirage-2000) au prix - record - de l'équivalent de 1,6 milliard d'euros.

Fin juin, à la faveur de la conférence qui s'est tenue près de New York entre le Maroc et des représentants du Front Polisario, "Washington, commente un haut fonctionnaire, est passé d'une position de neutralité bienveillante envers la position marocaine sur le Sahara occidental, à un soutien actif". Et, le 31 août, le royaume et la Millenium Challenge Corporation (MCC) ont signé un contrat de 697,5 millions de dollars (près de 540 millions d'euros) sur cinq ans "pour réduire la pauvreté et augmenter la croissance économique du Maroc". La MCC - dont le président du conseil d'administration n'est autre que... la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice -, agit à travers le monde pour "promouvoir la croissance économique durable". Dans les faits, elle a surtout favorisé celle de Lockheed Martin. Tout est consommé à l'été.

Dans ces conditions, la maladresse remarquée d'Hervé Morin, le ministre français de la défense, qui, le 11 septembre à Toulouse, a souligné que le Rafale est un avion "très sophistiqué, formidable", mais "difficile à vendre", n'avait plus vraiment d'importance. Les autres contrats qui devraient être annoncés lors de la visite de M. Sarkozy au Maroc constitueront, pour la France, un lot de consolation. Qui n'effacera pas l'échec cuisant du Rafale.

Laurent Zecchini
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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 00:55
Le petit juge Jean-Louis Galland
1 commentaireJean-Louis Galland est magistrat, actuellement en fonction à Avignon. Il avait usé sa robe à Lyon il y a quelques années, et publie dans Libé un Rebonds délicieux. 

 "Monsieur le Président, vous avez toutes les qualités : vous êtes extrêmement intelligent, actif, dynamique, ouvert, large d'esprit et tolérant. Votre génie est immense, les Français vous adorent. Vous êtes incontestablement le plus grand chef d'Etat que la France ait jamais connu.

"Je ne suis qu'un petit juge de rien du tout, un de ces fonctionnaires étriqués et mesquins qui méritent assurément le mépris de nos concitoyens. C'est donc avec crainte et tremblement que je m'adresse à vous.

 "Conscient tout à la fois de mon insignifiance et de votre magnificence, c'est avec une extrême déférence et un profond respect que je prends la plume pour vous exprimer ma satisfaction et pour vous faire quelques suggestions.

 "Laissez-moi d'abord vous dire que j'approuve sans réserve la dépénalisation du droit des affaires. Les patrons n'ont rien à faire devant une juridiction pénale. Les abus de biens sociaux, les banqueroutes, les détournements de fonds publics, la fraude fiscale sont des infractions vénielles qui ne causent pas beaucoup de préjudice. Il convient donc de les supprimer au plus tôt. Il en est de même pour les délits de corruption et de trafic d'influence, qui stimulent l'activité économique et le délit d'initié.

"La justice pénale doit donc se consacrer exclusivement à la délinquance dite de droit commun, la seule qui exaspère les Français. L'idée d'un juge des victimes est excellente, et d'ailleurs ne serait-il pas opportun de prévoir que le juge des victimes juge, seul, toutes les affaires pénales, en précisant évidemment que ses décisions ne doivent jamais décevoir les attentes de la victime ?

 "Vous avez eu le mérite d'instituer les peines planchers. Tout ce qui va dans le sens de l'automaticité des peines constitue une avancée du droit. Cependant les Français doivent savoir qu'à la première récidive les juges peuvent refuser d'appliquer la peine plancher et que même à la seconde récidive ils ont, dans certains cas, une liberté d'appréciation. Enfin une peine plancher peut souvent être assortie d'un sursis avec mise à l'épreuve.

 "Je vous suggère tout simplement d'instituer une peine unique (ferme naturellement). Cela serait plus simple, plus rapide et plus efficace. A terme, cela vous autoriserait certainement à supprimer un certain nombre de juges en les remplaçant par des machines, ce qui permettrait de faire de substantielles économies.

 "Vous avez, à juste titre, critiqué les juges qui accordent des libérations conditionnelles. Ne serait-il pas temps de supprimer toute libération conditionnelle ? Je suis persuadé que les Français en seront d'accord.

 "Cela ne résout pas le problème des délinquants dangereux qui sortent de prison après avoir purgé leur peine. Vous avez proposé de les retenir prisonniers dans un hôpital fermé. Là encore, c'est une idée remarquable. Je propose que le commissaire de police puisse envoyer ces délinquants définitivement en hôpital-prison en signant une simple lettre qui pourrait s'appeler lettre de cachot.

 "Les infractions à la loi sur les étrangers se multiplient. Nous sommes envahis de toute part par des individus qui, il faut bien le reconnaître, ne sont pas tous recommandables.

 "Vous avez proposé de recueillir les empreintes génétiques de tout étranger admis sur le territoire national, mais je vous engage à aller plus loin. En les marquant au fer rouge on faciliterait grandement le travail de la police. Naturellement cette opération devrait être réitérée à chaque renouvellement du titre de séjour. Cette mesure a un coût, puisqu'il faudra rémunérer les forgerons, mais la lutte contre cette délinquance particulièrement perverse n'a pas de prix.

 "Pour prévenir la récidive vous avez évoqué la castration chimique pour les délinquants sexuels. Grâce à votre talent de persuasion, les Français ont évolué, et je crois qu'ils sont maintenant mûrs pour admettre le principe de la castration physique, dont l'efficacité est incontestable.

 "Dans ce registre, il serait bon d'envisager également de couper les mains des voleurs récidivistes et de couper la langue des escrocs. Pour que l'effet dissuasif de la peine soit plus saisissant, je vous propose de téléviser en direct l'exécution des sentences. Cette mesure aurait, en outre, le mérite de rendre plus attractive la grille des programmes.

"Je suis certain qu'en adoptant ces quelques petites mesures notre pays pourra, sans renier naturellement son attachement indéfectible aux droits de l'homme, réduire dans des proportions considérables la délinquance.

 "Espérant que ces suggestions recevront votre approbation, je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, à l'expression de mon profond respect."

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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 23:46
A peine créées les Maisons pour l' Emploi sont menacées !!!
Mme Lagarde Ministre de l'Emploi a annoncé le gel des Maisons de l'Emploi dans la perspective de fusion entre l'ANPE  et les ASSEDIC  prévue pour Janvier .
Il n'y a pas pour la ministre de raison pour que les maisons existantes s'arrètent, mais d' après vous qui  va payer une fois enncore après un nouveau désengagement de l'Etat ???
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