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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 17:45
merci à Daniel Cordiez pour cet article édifiant !!!

Les faits marquants
de la concentration des médias et des liens
avec Nicolas Sarkozy sont les suivants :
- France Télévisions (l'Etat français : France 2, France 3, France 4, France 5, RFO, France 24, France ô) est présidé par Patrick de Carolis (soutien de Nicolas Sarkozy), et contrôle une diffusion réalisant plus de 40% de l?audience française ;
- TV5 est présidé par François Bonnemain, un proche de Jacques Chirac et un soutien de Nicolas Sarkozy ;
- Radio France (France Info, France Inter, France Culture, France Bleu, France Vivace, Le Mouv'), est présidé par Jean-Paul Cluzel, longtemps collaborateur de Jacques Chirac, soutien de Nicolas Sarkozy ;
- Bouygues détient TF1, LCI, TV Breizh et a des participations importantes dans Metro, TMC, RTL 9, NT1, etc. (Martin Bouygues est le parrain du fils de Nicolas Sarkozy) : plus de 40% de l'audience. N.B. : Laurent Solly, directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy a été engagé sur TF1. C'est une nomination demandée directement par l'Elysée ;
- M6 est présidé par Nicolas de Tavernost, c'est un soutien de Nicolas Sarkozy. Via une holding, Vincent Bolloré -ami de ce dernier- est un des principaux actionnaires de la chaîne ;
- Lagardère (Arnaud Lagardère considère Nicolas Sarkozy "comme son frère") et Editis (propriété de Wendel : présidé par Ernest-Antoine Seillière) réalisent plus des 2/3 de la production littéraire française ;
- Lagardère est le premier éditeur mondial de magazines, détient de très nombreux journaux, magazines et radios, tels que Paris Match, Le Journal du Dimanche, Elle, Télé 7 Jours, Europe 1, BFM, MCM, Europe 2 TV, a des participations dans Le Monde et dans Le Parisien, est opérateur des NMPP ;
- Dassault détient de nombreux quotidiens et magazines, comme Le Figaro et Valeurs Actuelles (Le fils Olivier Dassault est député UMP, Serge Dassault est sénateur UMP et un très proche de Nicolas Sarkozy) ;
- Bolloré détient les "gratuits" Directs Soir et Matin Plus, la chaîne Direct 8, est indirectement un des principaux actionnaires de M6, possède le groupe publicitaire Havas, possède 44% de l'Institut de sondages CSA (ce qui par ailleurs remet en cause la crédibilité du sondage CSA déclarant que les Français n'étaient "pas choqués" du séjour de Nicolas Sarkozy sur le yacht d' "un ami industriel") ;
- Bernard Arnault (témoin du mariage de Nicolas Sarkozy) possède notamment le journal La Tribune et Radio Classique. Analyse succincte du résultat de l'élection présidentielle de 2007 - Juin 2007 Nicolas Cadène - Collaborateur parlementaire de Jean-Louis Bianco 13 ;
- Alain Minc (soutien affiché de Nicolas Sarkozy) préside le Conseil de surveillance du groupe Le Monde (avec notamment Télérama, Midi Libre) ?conseil où siège désormais Guillaume Sarkozy, frère du chef de l'Etat- et conseille de nombreux patrons de médias (Edouard de Rothschild ?Libération notamment) ;
- Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) est présidé par Michel Boyon, ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin ;
- 60% de la diffusion de la presse magazine sont réalisés par Lagardère, Mondadori France (Silvio Berlusconi) et Dassault ;
- Agences de presse : il n'y a que 3 agences mondiales : AP (presse US), Reuters (en France, lié à l'Etat français) et AFP (présidé par Pierre Louette, ancien du cabinet d'Edouard Balladur et soutien de Nicolas Sarkozy).
Tous ces groupes ont des intérêts croisés : administrateurs et/ou actionnaires communs. Un grand nombre de leurs dirigeants proviennent de cabinets ministériels, et réciproquement. Chaque parlementaire mentionné a voté la loi DADVSI.
Le Parti Socialiste n'a pas modifié la législation sur la concentration de certains groupes, lorsqu'il était aux responsabilités. Désormais, il est essentiel de s'attaquer de façon constructive à cet état. Surtout, cela doit être diffusé massivement en parallèle d'une proposition de loi contre la concentration des médias, pour l'indépendance journalistique et pour le respect de sa déontologie.
 
publié par CORDIEZ Daniel
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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 15:36
il s'agit du fameux paquet fiscal 13 milliards de cadeaux aux plus riches,qu'il faudra bien financer..
pour donner une échelle de comparaison, d'aprés LES ECHOS , le non remplacement d' un départ en retraite sur deux ne devrait dégager "que" 500 millions d'euros d' économie.
Alors ou trouver l'argent ??? qui va payer ???et bien par exemple on crée une franchise sur les soins, on parle de TVA " sociale ", on laisse le prix des carburants filer... et aussi le déficit , ce qui va nous attirer les foudres des autres pays de la zone Européenne !!!
Le reour de congés va sans doute etre douloureux pour beaucoup d'entre nous !!!
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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 15:22
merci à laurent denis qui a déniché cet article ma foi trés intéressant !!
non !!! le cout de notre main d'oeuvre, de nos droits sociaux ( bien malmenés en ce moment ) et des 35 heures n' empèchent pas les investisseurs étrangers de venir en France !!!

« Augmenter le salaire minimum, est-ce une bonne idée? | Accueil | Nicolas Sarkozy n'aime pas la théorie »

29/06/2007

Attractivité de la France : le discours et les faits

Pour la cinquième année consécutive, Ernst & Young a présenté son étude sur l’attractivité européenne organisée selon deux axes : il s’agit d’abord d’une mesure de l’image de l’Europe et de celle de ses concurrents perçue par 809 décideurs internationaux, et ensuite d’une analyse de la réalité des implantations internationales recensées dans le European Investment Monitor d'Ernst & Young. J’avais commenté les résultats sur données 2005 dans ce billet. Je récidive aujourd’hui.

 

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La France, 2èmedu classement a dégringolé brutalement en 2006 à la… 2ème place, toujours derrière le Royaume-Uni, et toujours devant l’Allemagne. En termes de créations d’emplois (20 509 emplois créés en 2006 dans l’hexagone), elle est 3ème derrière la Pologne (largement première : les Peco (pays d'Europe centrale et orientale) attirent moins de projets, mais des projets de plus grande taille, plus intensifs en main d’œuvre) et le Royaume-Uni. On y apprend en outre que la France se caractérise par une «domination des services aux entreprises et du secteur des logiciels (74 et 72 projets)» et qu’elle est «n°1 européen des implantations de fonctions industrielles».

 

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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 01:41
les dons de personnes pour la campagne présidentielles s'élèvent à 
100 000 euros pour Ségolène Royal 

et à ... 7millions d' euros pour Nicolas Sarkozy !!!






.fr

 



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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 23:08
je peux comprendre l'inquiétude de ce député UMP... La pillule doit etre dure à  avaler ...

Tron: "L'ouverture, c'est tout donner sans rien recevoir"
Propos recueillis par Florence MURACCIOLE
Le Journal du Dimanche
>> Villepiniste, Georges Tron commente avec acidité la politique menée par Nicolas Sarkozy. Dans son viseur, l'ouverture prônée par le locataire de l'Elysée, qui, à ses yeux, fait une part beaucoup trop belle à la gauche et au Parti socialiste. Offensif, le député de l'Essonne appelle désormais les parlementaires UMP, délaissés selon lui, "à jouer leur rôle"...

Comment jugez-vous la commission mise en place par Nicolas Sarkozy sur les institutions ?
Son président, Edouard Balladur, est une personnalité que j'aurais bien du mal à contester, entre autres pour l'avoir soutenu en 1995. En revanche, la composition de la commission me laisse perplexe, d'autant qu'il lui est demandé de statuer non seulement sur des questions d'équilibre constitutionnel mais aussi sur des questions d'ordre électoral comme celles du mode de scrutin. Je rappelle que le groupe UMP, le plus important de l'assemblée, est très majoritairement hostile à l'introduction d'une dose de proportionnelle dans le scrutin législatif, comme l'est également le Sénat. En outre, je me souviens que le candidat Sarkozy avait été d'une grande prudence sur le sujet pendant la campagne. Il avait même sévèrement taclé Brice Hortefeux, son fidèle lieutenant et actuel ministre de l'Intégration, quand celui-ci avait ouvertement évoqué la possibilité d'une dose de proportionnelle pour les législatives. Or quand j'observe la composition de la commission, je me demande qui va défendre la position des parlementaires UMP puisque aucun d'entre eux n'y est représenté, Edouard Balladur et Pierre Mazeaud n'étant plus députés. De plus, le premier en tant que président ne peut avoir qu'une voix neutre quand le second, autre personnalité que je respecte à plusieurs titres, est partisan de la proportionnelle.

Selon vous, l'opposition est-elle plus favorisée que l'UMP ?
Je constate que, pour le groupe PS, il y a Jack Lang, que les centristes sont représentés par Jean-Louis Bourlanges et Jean-Claude Casanova. Quant à Guy Carcassonne, Olivier Schrameck et Olivier Duhamel, s'ils sont compétents en la matière, ils n'appartiennent pas, que je sache, à l'UMP ! Je ne conteste ni aux uns ni aux autres leur représentativité, mais je m'interroge: qui va représenter les parlementaires UMP ?

"Pour l'instant, c'est tout bonus pour la gauche"

Est-ce à dire que vous êtes hostile au principe de l'ouverture ?
Non. Je me demande si l'ouverture voulue par le président de la République est une volonté partagée. Sur chacun des textes que nous avons étudiés à l'Assemblée pendant cette session - le paquet fiscal, la récidive, l'autonomie des universités - sur chacune des initiatives prises par le président de la République et même sur les résultats qu'il obtient, comme la libération des infirmières bulgares, les socialistes font part de leurs doutes quand ce n'est pas de leurs critiques parfois extrêmement vives. Finalement on donne tout et on ne reçoit rien en retour, ce n'est pas conforme à la doctrine que Nicolas Sarkozy a toujours défendue.

Que craignez-vous ?
L'approche des élections municipales ne me laisse pas entrevoir, de la part des oppositions, la volonté de se rapprocher des majorités qui dirigent les communes. Or, si l'on arrive aux municipales avec des duels majorité-opposition sur les lignes de fracture habituelles, je me dis que l'ouverture n'aura pas réussi et j'ai peur que nombre de villes de plus de 30 000 habitants ne soient perdues pour nous. Finalement, l'ouverture qui réussit, c'est un partage de projets et d'idées, pas un partage de postes.

La stratégie adoptée par le nouveau Président ne vous satisfait donc pas ?
Sur le fond du discours, je suis Nicolas Sarkozy, mais je suis dubitatif sur la manière dont les choses s'engagent. Pour l'heure, c'est tout bonus pour la gauche qui refuse tout consensus. Cependant, en posant ces questions, je ne remets pas en cause la rupture de style de Nicolas Sarkozy qui ne me choque pas. Son omniprésence comme Président n'est pas un sujet d'inquiétude. Il se situe dans la lignée des de Gaulle, Pompidou, Giscard et même de Mitterrand au début de son premier septennat. Mais cela suppose que les parlementaires jouent un rôle fort de contrôle de l'exécutif, qu'ils aient une expression politique forte, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. A nous de jouer notre rôle.
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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 20:55
On y  avait cru, naifs que nous sommes, Sarko arrive  et hop les infirmières bulgares sont libérées!!! ( au fait pas de nouvelle d' Ingrid Bétancourt ???)
Mais hélas la vérité, qui est en train de rejoindre Jacques Chirac et DE villepin , éclate vite:
on a donné beaucoup pour faire un nouveau coup d éclat !!!
voir ci dessus  l' article de l' Express ( qui n' est pas à ce que je sache un journal gauchiste !!!)  
Mais avant juste une question subsidiaire : Qui  arme les milices qui massacrent les populations civiles au Darfour ??? 

mercredi 1 août 2007, mis à jour à 20:07
Le fils Kadhafi détaille des contreparties pour les infirmières Reuters

Nicolas Sarkozy assure que la Libye n'a touché aucune contrepartie à la libération la semaine dernière des infirmières bulgares mais le Parti socialiste réclame à nouveau une clarification sur ce dossier.

Saïf al Islam Kadhafi, fils du dirigeant libyen, affirme dans Le Monde que la Libye va signer un contrat d'armement avec la France, notamment l'achat de missiles antichar Milan et la construction d'une usine.

Il annonce en outre qu'un accord d'extradition sera bientôt signé avec la Grande-Bretagne pour l'ancien agent libyen condamné à la prison à vie pour son rôle dans l'attentat contre un avion de la PanAm au-dessus de Lockerbie, en 1988.

Le fils de Mouammar Kadhafi a joué un rôle majeur dans le dénouement de l'affaire des cinq infirmières bulgares et du médecin d'origine palestinienne le 24 juillet.

Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a affirmé mardi qu'il n'y avait pas eu de contreparties financières versées par Paris à Tripoli.

La question a été posée mercredi à Nicolas Sarkozy en marge d'un déplacement qu'il effectuait en région parisienne.

Prié de dire s'il pouvait confirmer qu'un contrat d'armement entre Paris et Tripoli avait été conclu en échange de la libération des infirmières bulgares, il a répondu : "Non".

A la question de savoir s'il y avait eu une contrepartie française, le chef de l'Etat a ajouté : "Aucune".

Julien Dray a appelé pour sa part le ministre des Affaires étrangères à s'expliquer à nouveau devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

"Nous avons tout intérêt à ce que la transparence soit faite. C'est-à-dire que le ministre des Affaires étrangères vienne s'expliquer devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale pour dire la réalité de la transaction", a déclaré le député socialiste de l'Essonne.

Bernard Kouchner a été reçu à huis clos mardi par cette commission pendant plus d'une heure.

"NOMBREUSES CONFUSIONS"

Pour Julien Dray, personne ne "doute qu'il y a eu une transaction" car "quand on discute avec le colonel (Mouammar) Kadhafi, ce n'est pas simplement une discussion amicale".

Au nom du Parti socialiste, Faouzi Lamdaoui a également exigé "une clarification immédiate des conditions de libération des infirmières et notamment des contreparties accordées par la France au régime libyen."

"Nicolas Sarkozy a affirmé que Paris n'avait versé aucune contrepartie. L'audition du ministre des Affaires étrangères (mardi) avait fait apparaître de nombreuses confusions. Ils doivent s'expliquer dans les plus brefs délais", a-t-il déclaré.

Concernant le contrat d'armement avec Paris, Saïf al Islam souligne qu'il s'agit du "premier accord de fourniture d'armes d'un pays occidental" depuis la levée par l'Union européenne de l'embargo qui frappait son pays, en octobre 2004.

"Nous allons acheter à la France des missiles antichar Milan, à hauteur de 100 millions d'euros je pense. Ensuite, il y a un projet de manufacture d'armes, pour l'entretien et la production d'équipements militaire", dit-il. "Des représentants de Thales et de Sagem sont en Libye en ce moment même", ajoute-t-il dans cet entretien réalisé mardi à Nice.

Selon Le Monde, le second élément qui a pesé sur les négociations porte sur le sort de l'ancien agent libyen Abdel basset Ali al Megrahi, dont Tripoli réclamait la libération.

Le fils du colonel Kadhafi affirme avoir bon espoir qu'il sera renvoyé prochainement en Libye. "Nous allons bientôt avoir un accord d'extradition avec le Royaume-Uni. Nos gens étaient à Londres il y a un mois environ", pour en discuter, dit-il.

Pour le quotidien, les officiels français et européens ont préféré passer sous silence ces deux éléments dans leurs descriptions publiques des tractations avec Tripoli.

Nicolas Sarkozy s'était rendu en Libye mercredi dernier au lendemain de la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin d'origine palestinienne qui étaient détenus depuis huit ans au motif d'avoir délibérément inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants libyens dans un hôpital de Benghazi.

 
   
   
 

 

 

 

 

 
 

  
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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 10:39
D'après Christine LAGARDE, Ministre de l'Economie "93% des successions passeront aux héritiers -conjoints ou enfants-  sans que l'Etat ne prélève un seul centime d'euro".
Elle oublie de préciser que c'est déjà le cas pour 89% des successions, ce que ne manque pas de rappeler le rapporteur général UMP Gilles CARREZ.
4 petit % certes mias qui va couter très cher à l'état.
Arnaud MONTEBOURG, Député PS de Saone et Loire a sorti sa calculette. Il assure '" les 4% supplémentaire représente en fait 20 000 dossiers de successions  qui bénéficient de 2,2 milliards d'euros d'allègement soit un chèque de 100 000 euros pour chacun".
C'est une bonne nouvelle pour ces personnes en effet, mais encore une fois une des mesures du Président ne va concerner qu'une infimme partie de la population alors que l'on veut faire passer cette mesure comme un acquis pour tous.
Les désillusions commencent à voir le jour.
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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 18:54
baisse d'impots pour les assujettis à l' ISF  et , en meme temps demande de 2 ans supplémentaires aux partenaires européens  pour rétablir le déficit public!!!
2012 au lieu de 2010  ...
et faire baisser notre dette sous les 60% du PIB
  ...
Déficit public non maîtrisé, aggravation de la dette : une gestion inquiétante des finances publiques.
 
 
Le gouvernement vient d’annoncer que la France comptait stabiliser son déficit public à 2,5 % du PIB en 2007 au lieu de le réduire à 1,8 % comme elle s'y était engagée auprès de ses partenaires de l’Union européenne, et que le retour à l'équilibre budgétaire n'était plus prévu pour 2010 mais 2012
Cette position, que Nicolas SARKOZY est allée défendre hier soir à Bruxelles devant les ministres de l’économie et des finances, intervient dans un contexte de dégradation des finances publiques.
Dans son rapport annuel « sur la situation et les perspectives des finances publiques » pour 2007, rendu public le 20 juin (http://www.ccomptes.fr/CC/documents/RSFPE/RSPFP-v2.pdf), la Cour des comptes a en effet constaté que la dette financière de l'État s'est accrue de 43 milliards depuis le début de l'année 2007. La dette publique de la France fin 2006 était de 1 142 milliards. Le dérapage des cinq premiers mois laisse penser que la barre des 1 200 milliards d'euros de dette est proche. Principale explication de cette augmentation importante de la dette de l’Etat : le niveau élevé du déficit budgétaire (42,5 milliards en avril 2007).



Le problème est que le paquet fiscal de Nicolas SARKZOZY, dont le coût affiché est de 13 milliards d’euros (plus probablement 20 milliards d’euros selon de nombreux économistes), et dont les mesures sont ciblées sur les plus riches, ne comporte aucune mesure représentant un investissement de moyen ou long terme



Rappelons que, pour la première fois depuis 1980, la dette publique avait diminué entre 1999 et 2001 de 2,5 %. Depuis 2002, la dette s’est globalement creusée de 5,5% du PIB.
 
 

" loin de se stabiliser, la dette de la France est repartie à la hausse au premier semestre pour atteindre environ 65 % du PIB au lieu de 63,7 % fin 2006, et son déficit en fait le cancre de la zone euro, surtout par rapport à l'Allemagne, qui devrait avoir un déficit de 0,6 % cette année à comparer aux 2,5 % français."

 NICOLAS SARKOZY avait promis  de s'attaquer en priorité au déficit , en fait  il le laisse couler pour faire des cadeaux au plus riches ...
de toute façon, ces 15  milliards d' impots en moins, il faudra bien que quelqu' un les paie , (la TVA celà ne vous rappele rien ? ), augmentation de la TVA ,supportée par tous en plus de la non augmentation du SMIG et de l'allocation de rentée scolaire et des suppressions de postes de fonctionnaires dont ...17000 enseignants !!!

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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 18:53
chaque fois qu'il faut quelqu'un de compétent quelque part, Nicolas Sarkozy pense à un socialiste", ce qui est "un peu vexant pour l'UMP".
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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 16:38
 
 
   
 
 
- Rachida Dati, garde des Sceaux, ministre de la Justice - AFP / Dominique faget -
Cliquez ici pour voir en grand
Rachida Dati, garde des Sceaux, ministre de la Justice - AFP / Dominique faget
 

Quatre départs
Philippe Lagauche, conseiller pour les questions pénales,
 Xavier Samuel, conseiller pour les libertés publiques 
et les questions constitutionnelles et
 Françoise Andreo-Cohen, conseillère pour le droit des mineurs, 
ont décidé de quitter les services de la Chancellerie.
Les motifs du départ des trois magistrats du cabinet de Rachida Dati 
ne sont pas connus.


L'atmosphère à la Chancellerie
"Ca va mal à la Chancellerie en ce moment" et ces départs 
sont "révélateurs d'un certain malaise", affirme-t-on de sources syndicales 
concordantes. "Il n'y a pas qu'au cabinet. Un certain nombre de directeurs
 à la  Chancellerie aimeraient bien partir", assure l'une de ses sources, 
selon laquelle les trois derniers départs ne sont pas liés à des affaires privées.

A écouter cette source, la méthode autoritaire de la garde des Sceaux 
semble avoir du mal à passer au ministère de la Justice, un monde plus habitué 
aux manières feutrées et aux longues discussions. 
Le vocabulaire "ferme" employé par exemple dans certaines circulaires
 aux présidents de cour "passe mal dans le monde judiciaire", relève ladite source
 citée par l'AFP. Celle-ci souligne aussi l'émotion suscitée par le comportement 
de Rachida Dati  lors de l'installation le mois dernier du comité consultatif 
sur la carte judiciaire. Sitôt son discours prononcé, la ministre était partie,
 sans attendre le début  des échanges.

"Ce malaise est-il dû au caractère de Mme Dati , apparemment autoritaire 
et assez cassante, ou y a-t-il des désaccords de fond sur la politique 
et les projets en cours ? Je pense qu'il y a certainement un peu des deux",
 résume une autre source syndicale.

"Elle est dans le pathos et la plainte ! Il faut la rassurer en permanence, 
lui répéter qu'elle est belle et hypercompétente", affirme un député UMP anonyme 
cité par "Le Canard". Dans le même temps, à écouter ce dernier, 
la ministre saurait aussi être dure et cassante, exigeant de son ancien responsable 
de cabinet "une présence physique de 24 heures sur 24". 
A en croire la même source, elle l'appelait en hurlant s'il s'avisait de quitter
 la Chancellerie avant 22 h. Toujours selon "Le Canard", 
on s'inquiéterait à l'UMP de la voir "paniquée par sa tâche 
et, du coup, tyrannique".

Quoi qu'il en soit, les départs des conseillers chargés des mineurs 
et des questions pénales fragilisent la Chancellerie au moment où le projet de loi 
instaurant des peines planchers, avec un volet sur les moins de 18 ans, 
est en cours de  discussion au Parlement. Sans compter l'installation, prévue 
mercredi, d'un comité d'orientation  restreint en vue de l'élaboration 
de la loi pénitentiaire qui sera débattue en  novembre.

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