On y avait cru, naifs que nous sommes, Sarko arrive et hop les infirmières bulgares sont libérées!!! ( au fait pas de nouvelle d' Ingrid Bétancourt ???)
Mais hélas la vérité, qui est en train de rejoindre Jacques Chirac et DE villepin , éclate vite:
on a donné beaucoup pour faire un nouveau coup d éclat !!!
voir ci dessus
l' article de l' Express ( qui n' est pas à ce que je sache un journal gauchiste !!!)
Mais avant juste une question subsidiaire : Qui arme les milices qui massacrent les populations civiles au Darfour ???
mercredi 1 août 2007, mis à jour à 20:07
Le fils Kadhafi détaille des contreparties pour les infirmières Reuters
Nicolas Sarkozy assure que la Libye n'a touché aucune contrepartie à la libération la semaine dernière des infirmières bulgares mais le Parti socialiste réclame à nouveau une clarification sur ce dossier.
Saïf al Islam Kadhafi, fils du dirigeant libyen, affirme dans Le Monde que la Libye va signer
un contrat d'armement avec la France, notamment l'achat de missiles antichar Milan et la construction d'une usine. Il annonce en outre qu'un accord d'extradition sera bientôt signé avec la Grande-Bretagne pour l'ancien agent libyen condamné à la prison à vie pour son rôle dans l'attentat contre un avion de la PanAm au-dessus de Lockerbie, en 1988.
Le fils de Mouammar Kadhafi a joué un rôle majeur dans le dénouement de l'affaire des cinq infirmières bulgares et du médecin d'origine palestinienne le 24 juillet.
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a affirmé mardi qu'il n'y avait pas eu de contreparties financières versées par Paris à Tripoli.
La question a été posée mercredi à Nicolas Sarkozy en marge d'un déplacement qu'il effectuait en région parisienne.
Prié de dire s'il pouvait confirmer qu'un contrat d'armement entre Paris et Tripoli avait été conclu en échange de la libération des infirmières bulgares,
il a répondu : "Non". A la question de savoir s'il y avait eu une contrepartie française, le chef de l'Etat a ajouté : "Aucune".
Julien Dray a appelé pour sa part le ministre des Affaires étrangères à s'expliquer à nouveau devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
"Nous avons tout intérêt à ce que la transparence soit faite. C'est-à-dire que le ministre des Affaires étrangères vienne s'expliquer devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale pour dire la réalité de la transaction", a déclaré le député socialiste de l'Essonne.
Bernard Kouchner a été reçu à huis clos mardi par cette commission pendant plus d'une heure.
"NOMBREUSES CONFUSIONS"
Pour Julien Dray, personne ne "doute qu'il y a eu une transaction" car "quand on discute avec le colonel (Mouammar) Kadhafi, ce n'est pas simplement une discussion amicale".
Au nom du Parti socialiste, Faouzi Lamdaoui a également exigé "une clarification immédiate des conditions de libération des infirmières et notamment des contreparties accordées par la France au régime libyen."
"Nicolas Sarkozy a affirmé que Paris n'avait versé aucune contrepartie. L'audition du ministre des Affaires étrangères (mardi) avait fait apparaître de nombreuses confusions. Ils doivent s'expliquer dans les plus brefs délais", a-t-il déclaré.
Concernant le contrat d'armement avec Paris, Saïf al Islam souligne qu'il s'agit du "premier accord de fourniture d'armes d'un pays occidental" depuis la levée par l'Union européenne de l'embargo qui frappait son pays, en octobre 2004.
"Nous allons acheter à la France des missiles antichar Milan, à hauteur de 100 millions d'euros je pense. Ensuite, il y a un projet de manufacture d'armes, pour l'entretien et la production d'équipements militaire", dit-il. "Des représentants de Thales et de Sagem sont en Libye en ce moment même", ajoute-t-il dans cet entretien réalisé mardi à Nice.
Selon Le Monde, le second élément qui a pesé sur les négociations porte sur le sort de l'ancien agent libyen Abdel basset Ali al Megrahi, dont Tripoli réclamait la libération.
Le fils du colonel Kadhafi affirme avoir bon espoir qu'il sera renvoyé prochainement en Libye. "Nous allons bientôt avoir un accord d'extradition avec le Royaume-Uni. Nos gens étaient à Londres il y a un mois environ", pour en discuter, dit-il.
Pour le quotidien, les officiels français et européens ont préféré passer sous silence ces deux éléments dans leurs descriptions publiques des tractations avec Tripoli.
Nicolas Sarkozy s'était rendu en Libye mercredi dernier au lendemain de la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin d'origine palestinienne qui étaient détenus depuis huit ans au motif d'avoir délibérément inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants libyens dans un hôpital de Benghazi.