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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 11:37

La chasse aux canards

Les juges dépêchent de plus en plus la police dans les rédactions.

Source :

 

 

http://www.liberation.fr/medias/0101269970-la-chasse-aux-canards

 

Par

RAPHAËL GARRIGOS et ISABELLE ROBERTS

Devant l

Afrique du Sud, mais derrière le Mali. Voilà la 35e et glorieuse place quoccupe la France en 2008 dans le classement de la liberté de la presse mondiale établi chaque année par Reporters sans frontières. Après linterpellation de Vittorio de Filippis, la France devrait descendre un peu plus dans les tréfonds du palmarès. Si laffaire qui touche aujourdhui Libération est sans précédent, elle symbolise des relations de plus en plus houleuses entre justice et presse - au détriment des journalistes.

Espionnage.

Cest un vieux couple que celui du juge et du journaliste. Diffamation, droit de réponse, le délit de presse a même sa propre chambre, la 17e, au tribunal de Paris, spécialisée dans ces affaires. Mais elles se règlent généralement sans lintervention de képis et de menottes. Depuis quelques années pourtant, la police se met, sur linjonction de juges, à flirter sérieusement avec les rédactions. En décembre 2006, le journaliste indépendant Denis Robert est mis en examen pour avoir seulement eu en main les fameux listings de Clearstream. Laffaire remonte au Canard enchaîné : en mai 2007, un juge se présente aux portes de lhebdo pour fouiller les bureaux de la rédaction. Motif : «divulgation du secret de linstruction.» Les portes resteront closes. En juillet dernier, cest un journaliste dAuto Plus qui, après quarante-huit heures de garde à vue, est mis en examen, tandis que sa rédaction est perquisitionnée. De quel horrible crime sest-il donc rendu coupable ? Il a publié les photos dune future Renault. Journalisme, plaide-t-il. Espionnage industriel, rétorque la justice.

Même topo le 17 novembre dernier pour un journaliste de la

Nouvelle République du Centre-Ouest, coupable de violation du secret de linstruction, après des articles sur le meurtre dune jeune fille. En décembre 2007, le Télégramme de Brest avait lui aussi subi les foudres de la justice suite à un article sur la mort dun membre du milieu nantais. En janvier 2005, cest laffaire Cofidis qui envoyait les pandores simultanément dans deux rédactions, celle du Point et celle de lEquipe, tous deux mis à lindex pour avoir publié des procès-verbaux sur le trafic de produits dopants.

Parfois, c

est un coup de main que cherche la justice: ainsi, en 2006, une perquisition est organisée à la rédaction de France 3 Sud à Toulouse afin de pouvoir identifier des faucheurs dOGM filmés dans un JT. Et, quand la perquisition ne suffit pas, la justice sort les grands moyens. Cest ce qui est arrivé le 5 décembre 2007 à Guillaume Dasquié, journaliste indépendant (et collaborateur de Libération) : lui a eu droit à la DST débarquant à son domicile au petit jour et le cuisinant vingt-sept heures durant au sujet de notes des services secrets, publiées dans le Monde.

A chaque fois, ces affaires ont en commun la protection des sources des journalistes.

Il sagissait pourtant là dune promesse de campagne du candidat Nicolas Sarkozy : faire inscrire dans la loi française, comme la législation européenne lexige, la protection des sources qui fait quun journaliste a le droit de taire le nom de ses informateurs. Le texte, en cours dexamen, sil inscrit bien le droit à la protection des sources dans la loi, ne change rien à laffaire. En effet, il autorise le juge à déroger au secret des sources sil estime quune perquisition dans une rédaction, par exemple, est «indispensable à la manifestation de la vérité».

Tutelle. Pas facile, alors, pour le journaliste d

exercer son métier quand la justice même lui met des bâtons dans le stylo. Dautant que le climat pour la presse est délétère : à la pression judiciaire, sajoutent des pressions économiques - la crise de la presse - et politiques. Avec un président de la République aux puissants amis dans les médias (Arnault, Bouygues, Bolloré) et qui na pas hésité à intervenir directement dans les rédactions. Avec lUMP qui sen prend à lAFP quand celle-ci ne reprend pas un de ses communiqués. Avec un projet de loi sur laudiovisuel qui place linformation de service public sous tutelle de lEtat,

le journalisme a du plomb dans la plume.

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 11:23

SUPPRESSION DE 1 400 EMPLOIS A ARCELORMITTAL !

 

1 400 emplois seront supprimés à ArcelorMittal, alors que le groupe a fait un bénéfice de 5 à 7 milliards d’euros (source Télématin  du 2/12/2008).

Des milliers d’intérimaires seront à la rue, des milliers de sous-traitants aussi.

Le PS a exprimé son indignation.

 

Rappelez vous :

 

ArcelorMittal: les promesses de Sarkozy

Pas de voyage de noce pour le président. Nicolas Sarkozy a rendu visite ce matin à Gandrange (Moselle) aux 400 sidérurgistes de l'aciérie ArcelorMittal menacée de fermeture. Selon lui, l'Etat est prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires pour maintenir le site.

Nicolas Sarkozy a assuré lundi à Gandrange (Moselle) que "l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir en activité une aciérie d'ArcelorMittal, où près de 600 emplois sont menacés.

"Nous sommes prêts à faire le nécessaire, quel que soit le propriétaire (de l'unité), car notre objectif c'est de garder des usines ouvertes en France, parce qu'un pays qui n'a plus d'usines est un pays qui n'a plus d'économie", a déclaré le président de la République devant 400 sidérurgistes, à l'issue d'une visite du site qui a duré près de 45 minutes.

Nicolas Sarkozy avait été invité la semaine dernière par les syndicats à visiter l'unité mosellane, qui fait l'objet d'un plan de restructuration prévoyant la suppression de 596 des 1.108 emplois d'ici à 2009.

"Soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal, (le patron indien d'ArcelorMittal, de revenir sur son plan) et nous investirons avec lui, soit nous trouvons un repreneur et nous investirons avec lui", a ajouté le président, qui était accompagné du ministre des Affaires sociales, Xavier Bertrand.

"Ce peut être des investissements dans les machines, mais ce peut être également des investissements dans la formation des 300 jeunes" embauchés au cours des deux dernières années dans l'usine, a-t-il précisé.

© AFP

"Dès que l'expert que vous avez choisi aura rendu son rapport, je tiendrai une réunion à l'Elysée avec les organisations syndicales et l'expert", a-t-il encore annoncé. "Je reverrai vos syndicats fin mars, début avril et je reviendrai dans l'usine pour annoncer la solution qu'on aura trouvée", a-t-il ajouté.

A l'issue d'une récente entrevue avec le chef de l'Etat à l'Elysée, Lakshmi Mittal avait accepté de "geler" jusqu'à début avril son plan de restructuration afin d'examiner un "contre-projet industriel social" pour lequel les syndicats ont mandé un cabinet d'expertise spécialisé.

Selon les syndicats, des investissements de 20 à 30 millions d'euros sont nécessaires pour assurer le maintien de l'activité aciérie à Gandrange.

"Je ne peux pas annoncer une solution que je n'ai pas", a encore dit Nicolas Sarkozy. "Mais sachez que vous n'êtes pas seuls et que je préfère investir pour maintenir l'outil de production plutôt que de payer de l'argent pour garder les gens chez eux, en pré-retraite ou en chômage", a-t-il lancé aux métallurgistes, qui l'ont applaudi.

"Il a tenu un discours de syndicaliste", a commenté Serge Jurczak, délégué CGT. "Maintenant, il faut attendre les conclusions du rapport", a-t-il ajouté.

Le chef de l'Etat a également annoncé qu'il recevrait prochainement à l'Elysée les syndicats de l'usine Kleber (groupe Michelin) de Toul (Meurthe-et-Moselle) et qu'il se rendrait également sur place par la suite.

Michelin a annoncé en octobre sa volonté de fermer son usine de Toul et a mis en place un plan social de 130 millions d'euros pour le reclassement des 826 salariés du site.

Le président a conclu en estimant que "Gandrange, comme voyage de noces, y a pas mieux", en référence à son mariage samedi avec Carla Bruni, avant de repartir pour l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine d'où il devait s'envoler en milieu de matinée pour Bucarest.

 

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 12:04

Pour les médias , tout va bien à l'UMP !!!

et pourtant Villepin y est encore , non ????

alors deviedjan occupe  toi de ton "grand parti démocratique" et ne t'en fais pas on arrive !

Villepin : Sarkozy est intervenu "ouvertement" dans l'affaire Clearstream
01.12.08 | 11h46




L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a accusé lundi Nicolas Sarkozy d'être intervenu "ouvertement" dans l'instruction judiciaire de l'affaire Clearstream, dont il estime jouer le rôle de "bouc émissaire", pour le mettre en cause et il a mis en garde contre le risque d'une "justice politique".

 

"Depuis quatre ans, une thèse s'est imposée dans ce dossier, et cette thèse n'est pas neutre parce qu'elle a été imposée par Nicolas Sarkozy", s'est insurgé sur Europe 1 M. de Villepin, renvoyé en correctionnelle notamment pour "complicité de dénonciation calomnieuse".

"Comment une justice même indépendante (...) peut (elle) résister à la pression ainsi mise, volontairement ou involontairement, directement ou indirectement sur un dossier ?", a-t-il demandé.

"Dès l'origine j'ai été désigné comme le bouc émissaire", dénonce également M. de Villepion dans le quotidien le Parisien-Aujourd'hui en France. "Tout s'est mis en place alors pour un véritable lynchage médiatique et judiciaire. Comment aurait-il pu en être autrement dès lors que le plus haut responsable de l'Etat intervient ouvertement dans le processus", affirme-t-il.

"Il n'est pas acceptable qu'il puisse y avoir dans notre pays une telle confusion entre les intérêts privés d'une partie civile et la responsabilité publique du président de la République", ajoute l'ex-Premier ministre, prévenant qu'"une justice sous influence ouvrirait la voie à une justice politique".

A l'appui de sa thèse, M. de Villepin a relevé sur Europe 1 que le "nom de Nicolas Sarkozy n'est à aucun moment cité dans les listings" de Clearstream, celui y figurant étant le nom de son père.

"Cela fait partie des mystères de ce dossier", a estimé l'ancien chef du gouvernement qui assure s'être "toujours interrogé sur les dommages" qu'avait "pu subir" Nicolas Sarkozy dans cette affaire.

Son nom, a assuré l'ancien Premier ministre, "n'est à aucun moment cité dans cette affaire. C'est lui qui, à un moment donné, voyant des noms patronymiques qui sont ceux de son père a dit +c'est moi qui suis visé+ après avoir dit +c'est mon père qui est visé+", a assuré M. de Villepin.

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 11:40

Face à la crise le Président de la Républque demande "aux collectivités de faire des efforts et de baisser leur train de vie "

Comme on dit, il  ne manque pas d'air !

Qui s'est auto augmenté de 170 %?, a augmenté trés fortement son budget voyages et réception (ET SES COLLABORATEURS PROCHES 50 % !!!), veut un nouvel avion aussi beau que celui de Bush, etc ?

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 22:00

Nicolas Sarkozy, le vrai président de l'UMP

Officiellement, l'UMP est dirigée par un secrétaire général. Patrick Devedjian occupe le poste depuis que Nicolas Sarkozy a quitté la présidence du parti au lendemain de son entrée à l'Elysée. Mais dans les faits, la direction est assurée par le président de la République lui-même. Toutes les manifestations de l'UMP sont préparées à l'Elysée : les journées parlementaires, l'université d'été. Nicolas Sarkozy contrôle tout, des campagnes d'affichage de l'UMP en passant par le choix des candidats aux prochaines élections européennes. Pour verrouiller l’UMP, Nicolas Sarkozy a fait modifier les statuts du parti. L'UMP n'est plus dirigée par un président mais par une direction collégiale et un secrétaire général qui n'est plus élu par les militants. A l'UMP, le vrai président, c'est Nicolas Sarkozy.


Patrick Devedjian, un secrétaire général sous surveillance

Quand Nicolas Sarkozy a décidé de placer Patrick Devedjian à l'UMP, il l'a fait pour s'assurer une tranquillité. Agé de 64 ans, l'actuel secrétaire général du parti n'a pas d'ambition présidentielle. Et pour garder la main sur l'appareil, Nicolas Sarkozy a placé ses hommes. Dans l'ombre, Jérôme Peyrat et Eric Cesari gèrent le personnel, les nominations, les finances et assurent le lien entre l'Elysée et l'UMP. Deux fois par semaine, Jérôme Peyrat réunit à l'Elysée la direction de l’UMP pour tenir informé le président de la République de la vie du parti. En outre, Patrick Devedjian est encadré par trois secrétaires généraux adjoints, dont Xavier Bertrand, ministre poids lourd de Nicolas Sarkozy. Enfin, Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP et proche de Nicolas Sarkozy, lui dispute la communication du parti.


L'UMP, une machine électorale en panne

Tout a donc été pensé pour neutraliser les ambitions au sein du parti. Sans marge de manœuvre, Patrick Devedjian peine à exister à un poste qu'il ne souhait pas. Machine électorale redoutable au service de Nicolas Sarkozy, l'UMP cherche encore son rôle au sein de la majorité. En l'absence de courant, le parti est verrouillé, toute expression discordante avec la ligne majoritaire est inaudible. Le seul réel contre-pouvoir est le groupe parlementaire présidé par Jean-François Copé. Le maire de Meaux, écarté du gouvernement, s'est placé en successeur de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2017. Il utilise la volonté d'émancipation des députés UMP et les nouvelles dispositions de la Constitution, qui accordent de nouveaux pouvoirs au parlement, pour asseoir un peu plus son autorité et instaurer un rapport de force avec l'Elysée. Dans cette perspective, l'UMP apparaît comme une coquille vide.


L'Elysée prépare l'après-Devedjian

Fin octobre, Patrick Devedjian explique sur LCI qu'il faut sortir de l'hypocrisie et que Nicolas Sarkozy doit redevenir le président de l'UMP. Par ses déclarations, le secrétaire général de l'UMP exprimait une certaine lassitude d'être à la tête d'un parti qu'il ne dirige manifestement pas, contrairement aux apparences. L'Elysée n'a pas apprécié cette nouvelle sortie de celui qui est aussi président des Hauts-de-Seine. Nicolas Sarkozy tient Patrick Devedjian pour principal responsable de l'atonie du parti. Selon Mediapart, l'Elysée est donc en train de préparer la succession de Patrick Devedjian afin de placer un proche du chef de l'Etat qui s'investira davantage et relancera la machine. Le nom de Brice Hortefeux revient le plus souvent. Tout devrait bouger lors du prochain remaniement gouvernemental prévu en 2009. Patrick Devedjian ferait son entrée dans le gouvernement, soit au poste de ministre de la justice, soit en prenant la tête du ministère de l'Immigration. Quant à Brice Hortefeux, il deviendrait secrétaire général de l'UMP tout en conservant un poste gouvernemental, à l'Intérieur vraisemblablement. Si ces pistes restent pour l'instant à l'état d'hypothèses, le départ de Patrick Devedjian de la direction de l'UMP est une certitude.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 21:49
à voir sur Poltique .net , un article édifiant !
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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 16:36

C'est l'hécatombe !

Quelle horrible société le pouvoir actuel nous construit jour aprés jour !

Quand on se rappelle des promesses de Tzarko 1 er,

et que l'on voit le résultat ... 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 15:05

Au salon des maires "dans un an nous ferons un grenelle de la fiscalité locale ".

Un an est passé ;

Mr Pélissard , président UMP  des maires de France  a "regretté que les promesses de l'année dernière n'aient pas été tenues !"

rien sur la fiscalité locale !

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 15:04

Et ta soeur ?

Sarkozy veut que les prix de l'immobilier baissent

28.11.2008, 14h15
 

Le président Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il voulait «que les prix de l'immobilier baissent», regrettant qu'en 2007, les prix dans ce secteur aient atteint en France «le plus haut niveau par rapport aux revenus des ménages depuis quarante ans», vendredi à Meaux.

«Nous allons faire plus pour le logement mais je ne veux pas que cela serve à maintenir les prix hauts.

Ce que nous voulons, c'est que les prix baissent pour que ça reparte. C'est ça, l'économie de marché», a affirmé le chef de l'Etat, lors d'un discours sur la mise oeuvre de la politique de logement.

«En 2007, les prix de l'immobilier ont atteint en France le plus haut niveau par rapport aux revenus des ménages depuis quarante ans. Ce ne peut pas être sans conséquence, on se préparait à une crise latente», a constaté M. Sarkozy.

Il a réaffirmé que des mesures d'aide
seraient prises, soulignant que «le secteur de la construction représente un million et demi d'emplois».
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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 15:33

http://mailing.gsan.org/files/ml_GSAN/ArguTVPublique.pps

 

Voici un excellent lien proposé par le Groupe des Députés Socialistes, Citoyens et Radicaux dénoncant la dérive du pouvoir en matière de médias.

 

Les faits sont là, il y a une main-mise totale de Tsarko1er sur les organes de presse: télé, radio et presse écrite.

 

Faites circuler ce lien et réagissons collectivement.

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