Le 26 février 2007 s’est tenue en mairie de Fretin une réunion rassemblant les représentants de 26 communes du Pévèle, du Mélantois et riveraines de la confluence de la Marque canalisée et de la Deûle. Cette réunion était présidée par Mr Jean Schepman, vice président du conseil général du nord chargé de l environnement
Le sujet de cette réunion était de préciser les conditions de mise en œuvre du dispositif départemental de lutte contre les moustiques au titre de l’année 2007.
Le Département a souhaité poursuivre cette année les actions initiées en 2006 en matière de contrôle des populations de ces insectes nuisibles.
Son action est encadrée par l’arrêté préfectoral du 24 janvier 2007, qui autorise le Département à procéder aux prospections, traitement, travaux et contrôle nécessaire à cette mission.
Le Département a fait le choix de confier la réalisation de ces opérations à différents organismes de droit public, notamment aux Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (GDON) de la Scarpe Aval / Pays de Pévèle et de Radinghem-en-Weppes.
Le choix du département s’est porté sur la destruction des larves de moustiques en utilisant un produit biologique appelé BTI (Bacille de Thuringe). Il était en effet primordial de mettre en œuvre des moyens de lutte ayant une incidence minimale sur l’environnement et la santé publique.
Toutefois, pour être efficace ce moyen de lutte doit mobiliser une chaîne précise d’intervention et la participation coordonnée des acteurs locaux.
Pour intervenir au moment où les moustiques sont à l’état de larve (ce qui représente peu de temps de sa vie), il faut au préalable :
- repérer les sites où ils se reproduisent (une étude est actuellement en cours)
- surveiller ces secteurs ainsi que les conditions climatiques déclenchant l’éclosion des œufs et l’apparition des larves,
- donner l’alerte, en cas de prolifération des larves,
- le cas échéant, engager l’intervention par une entreprise spécialisée dans le traitement.
La mobilisation des communes concernées se démontre par la nomination de référents techniques communaux pour accompagner le Département dans cette démarche.
Enfin, pour agir durablement sur cette nuisance, une démarche pour favoriser une biodiversité et un fonctionnement écologique optimal des espaces concernés est nécessaire.
Les acteurs locaux commencent à agir en ce sens : information des habitants, pose de nichoirs à chauve souris…
Le Département n’est pas en reste : en réhabilitant et en aménageant les marais du secteur il améliore le bon fonctionnement écologique de ces milieux, il sensibilise les habitants en proposant des animations nature (nuit de la chauve souris…) …