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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 09:38

Voici quelques clichés pris hier lors de ce déplacement extremement important pour notre territoire:

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 22:07

Il  y a des  jours qui comptent  plus que d'autres  dans  notre  vie  et ce  mardi    en est  un parfait exemple  pour  moi  ..

 

J'ai  participé, aujourd'hui  ,  avec entr'autres  le Sous-Préfet  de Dunkerque,  à  une visite des  systèmes de  prévention des  invasions  marines de  la ZEELAND.  Journée très  interessante et qui  me conforte dans ma volonté   d'agir  pour  notre  polder :

et  oui ! Il est  plus que  nécessaire d'agir très  vite,  il  nous faut  continuer, accentuer, développer  notre  projet de  (sur)vie  dans notre territoire des wateringues. 

 

Nous avons accumulé des décennies de retard dans  le combat  pour  la protection et  le développement  de  notre territoire .

Aujourd'hui aux Pays-Bas, on mène  un  plan de défense et  de  développement  " avec "  l'eau  et  on s'y  protége  contre un risque de retour d'éventualité de ... 4000 ans !!

Ici,  nous,  Institution responsables de  l'évacuation des crues  à   la  mer,  nous savons répondre,  si  tout va  bien,  à   une crue d'occurence  ... décennale  .... !!!

 

Donc ce soir,  je  m'engage, avec déterminattion à continuer avec vous ce combat .

 

L'heure est grave ! Les tragiques évènements de Vendée  nous  le  prouvent , il faut  à  la fois très  vite  conforter  notre  système d'évacuation des crues,  mais  aussi prévoir  et  lutter contre la  montée du  niveau de  la  mer du  Nord et les risques de tempêtes  sur notre  littoral. Un combat exaltant, que  je  vais  pouvoir  mener,  fort de  l'appui de Bernard Derosier  et  de Dominique Dupilet,  Présidents des  2  conseils  généraux  du  Nord et du  Pas de Calais .

 

La survie,  la vie et  le développement  de  notre territoire en dépendent . Nous  n'avons que trop  tardé  !

 

En france,  nous faisons des  "plans digues" successifs,  le Sénateur  Oudin  qui  nous accompagnait aujourd'hui  le rappelait   après  les tempêtes.  Tandis  que  nos amis  hollandais, suite  au désastre de  1953   (  1850   morts),  ont  retenu  la  leçon et  travaillent  à  très  long terme  :  remise en état  de toutes  les digues  avant 2015  , et  le  plan Delta 2 :   1  milliard d'euros  par  an  d'investissement  !!

 

Nous avons visité  le gigantesque  ouvrage de  défense  à  la  mer  de  l'escaut  oriental   :   3 milliards d euros de travaux et ...62   portes  à  la  mer  !!!  ( en comparaison: Tixier  notre  plus grand  ouvrage  .. 5  portes  .. !!! )

 

La  montée du  niveau  de  la  mer est  inéluctable  : il  nous faut DONC  changer  complètement  notre  vision de  l'avenir de  notre territoire  :  il nous faut, comme  le disent  les  hollandais,   travailler  "avec  l'eau "  et  en  faire  un atout  !!  Il nous faut changer  notre  mode de  pensée, notre  façon de  vivre puisque  nous voulons continuer  à  vivre  ici  et  " profiter"  de cette présence  de  la  mer.

 

Certains  l'appliquent  déjà  ici   à  Dunkerque : le formidable développement du  longe cote   nous  prouve  que ces  précurseurs  ont  compris qu'il  nous faut  aimer, accepter,  et  "vivre " notre  magnifique  Mer du  Nord. 

 

je terminerai en remerciant  tous ceux qui  me soutiennent  aujourd'hui ; ensemble  nous  allons  nous donner  les  moyens de vivre avec  la  mer  ...

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 10:28

L’objectif de ce programme d’ampleur nationale est d’adapter les Pays-Bas sur le très long terme (2200) au changement climatique: se protéger contre les inondations tout en restant un pays attractif pour y vivre, y résider, y travailler, s’y amuser, y investir.
Le comité ne s’est pas contenté de rédiger un plan contre les inondations mais a examiné toutes les opportunités de protection, de développement socio-économique, de protection de l’environnement en prenant en compte les interactions entre « vie et travail, agriculture, nature, récréation, paysage, infrastructure et énergie. Il s’attache aussi bien à renforcer les digues, qu’à protéger le patrimoine culturel, à définir des zones d’expansion de crues que de gagner de nouveaux espaces sur la mer, à développer des nouvelles technologies qu’à les vendre à l’export. Ses recommandations concernent les aspects primaires mais également l’impact de l’aménagement des territoires sur l’ensemble du pays, la responsabilité régalien-ne et administrative, l’appareil légal, le financement et les garanties financières futures,

 

 

Site en français sur les infrastructures du plan delta:

http://lamonteedeseaux.blogvie.com/2008/10/17/les-infrastructures-du-plan-delta
Site officiel en anglais sur la commission DELTA:

www.deltacommissie.com/en
Site en français sur les travaux du 1er plan Delta

http://www.deltawerken.com/Le-plan-Delta/1041.html
Site controverse sur le plan Delta–article du monde:

http://resosol.org/contronucleaires/Energethique/Environnement/2008/Pays-Bas-artificiels.html

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 10:12

Ce mardi 13 avril 2010,  je me suis rendu aux Pays-Bas et plus particulièrement à Bergem Op Zoom afin de découvrir sur le terrain le fameux plan Delta de nos voisins néerlandais mis en place pour la protection de leur territoire face aux inondations et invasions marines.


 

Ce déplacement a pour objectif de sensibiliser des élus français  à l’approche néerlandaise et  de faire connaître (mieux) les instruments utilisés ou prévus permettant l’adaptation au changement climatique.

Les Pays-Bas ont développé le programme du Delta. Il s’appuie sur 3 piliers:

 la protection contre les inondations,

améliorer l’environnement et la biodiversité

et le développement socio-économique.

Il vise surtout le réaménagement du littoral, mais également le reste du territoire, associant ainsi la gestion de l’espace, de l’eau et des risques, tout en favorisant une économie verte qui se veut, à terme, leader mondial en matière de prévention d’inondations et d’adaptation au changement climatique.

 

11h00                                     Présentations:

hypothèses de départ (types de risques, hauteur maximale des vagues, tempêtes maximales, grandes marées, tsunami, changement climatique,… prise en compte et résistance des digues, problèmes liés aux changements climatiques sur l’espace côtier néerlandais )

problèmes liés aux changements climatiques sur l’espace côtier néerlandais

gestion des risques à la côte

gestion /protection contre l’érosion des côtes

financement

 modèle participatif

14h00-14h30                       Présentation Madame M. van Essen

                                                Chef de projet Sous-programme Delta du sud ouest dans le cadre du Programme National du Delta.

14h30-15h30                        Entretien Commissaire du Delta et délégation française.

15h30-16h45                        Déplacement Bergen op Zoom – travaux du plan Delta

                                                En route, le film ‘Deltafinale’ sera présenté.

17h00                                     Accueil travaux du plan Delta

                                                Surintendant des digues A.M. Gelukweg 1, 4354 RA Vrouwenpolder. Ir. J.W. Topshuis  (Neeltje Jans) 

                           

 -     <!--[endif]-->Présentation des résultats du plan Delta (>0 et <0): coûts, protection contre les crues, l’environnement

                                             

                                                Visite du pilier du barrage anti-tempêtes.

 18h00                    Déplacement  des travaux du plan Delta "


 

Ce voyage d'études très intéressant va permettre aux représentants français présents (le Préfet de Région, le Sénateur Oudin, etc...) de prendre la mesure du retard considérable de notre pays dans ce domaine puisque aux Pays-Bas, le plan Delta représente 100 milliards d'Euros et en France on se bat comme des chiens pour obtenir des aides culminant en totalité à 1 million d'Euros.


 

Nous allons être confronté à une vision très préventive de nos amis bataves dans le dossier de la protection du territoire alors qu'en France on gère au quotidien et après les dégâts, on réagit!!!


 

 

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 14:30

Merci, Monsieur le Président.

 

J'ai été touché par vos interventions et par le mot « inéluctable » que certains d'entre vous ont prononcé. Il est vrai que, depuis 2000-2002, j'ai annoncé sur le Dunkerquois qu'il y avait des risques pour la population. Je peux vous dire que cela ne plaît pas à tous les élus quand on essaie de dire la vérité… Quand on a la responsabilité d'évacuer l'eau et qu'on dit qu’on ne pourra plus le faire et qu’il y a des risques pour la population, cela ne plaît pas à tout le monde ! Mais je pense qu’il était de mon devoir de le faire, et aujourd’hui, je ne regrette pas de l’avoir fait.

Je remercie Philippe WAYMEL de ses encouragements, j’essaierai de continuer à batailler en bon petit soldat. Petite erreur de chiffre, 350 000 euros, c'est la moitié d'un budget annuel. Juste un chiffre que les agriculteurs comprennent bien, en un mois, il est tombé 350 millimètres d’eau dans le Calaisis au mois de novembre, et une année normale, c’est 700 millimètres par an. En un mois, il est tombé la moitié des précipitations annuelles.

Les pompes ont donc tourné sans arrêt, elles ne sont pas tombées en panne. On a réussi à tout évacuer mais les dépenses sont énormes. Et je remercie les deux Départements qui nous ont assuré leur soutien financier pour l’électricité.

La question de Philippe WAYMEL concernait le programme pluriannuel de travaux. Nous avons réussi à bâtir un plan. Le Préfet nous a trouvé des financements auprès des sections. C’est un peu compliqué à expliquer, mais les sections ont été fortement incitées, obligées, on peut le dire, à participer à l'effort financier pour l'investissement et donc on a financé un plan de 6 millions d’euros de travaux.

Pour vous donner une idée, 6 millions d’euros de travaux sur six ans. En Belgique, c’est 200 millions, dans la Province flamande, et en Hollande, c’est 1,200 milliard par an ! Et nous 6 millions sur six ans ! On n’est pas tout à fait à la hauteur du dossier…

On va commencer les travaux Tixier tout de suite. C’est une zone fragile puisqu'en 1953, la digue Tixier avait cédé et Dunkerque avait été envahie. Il faut vraiment qu'on trouve de l'argent. J'espère que le plan Digues de Monsieur BORLOO nous permettra de trouver un peu d’argent car il nous manque 700 000 euros pour cette digue.

Comme Albert DESPRES l’a dit, c’est vrai que partout dans le département, il y a des risques. Je vous rappelle que je suis à votre disposition, mes chers collègues, pour venir partout où vous pensez qu'il peut y avoir un risque. Notre devoir est d’essayer de prévoir. Bien sûr, il y a l'imprévisible, des conjonctions d’événements qui amènent l’imprévisible, mais il faut réfléchir à tout ce qui est prévisible.

Je vous signale que les Hollandais travaillent sur une hypothèse milléniale. On peut parler d’une crue décennale, d’une crue centennale, mais eux travaillent sur l’hypothèse d’une crue milléniale. Donc, je suis à votre disposition partout où vous sentez qu’il peut y avoir un problème, je viendrai vous voir et on essaiera de trouver une solution, par exemple dans le cadre des contrats de territorialisation.

Je pense qu’avec Patrick KANNER, on peut travailler là-dessus sur les territoires.

L'eau pour tous, c'est un débat que mène avec force Charles BEAUCHAMP à l’Agence de l’Eau. C'est un bien de l'humanité. Quand on va en Afrique aider les populations à avoir accès à l’eau, il faut aussi se rappeler que, chez nous, il y a des populations qui ne l'ont plus. Donc, le combat est important et on continuera.

Cette compétence générale, donc la compétence sur l’eau, qu'on veut nous supprimer, qui la prendra ? Dans le Département, on est capable d'avoir une politique cohérente sur des bassins, sur le bassin de l’Escaut, sur des territoires. Qui pourra le faire lorsque le Département n'aura plus cette compétence ?

 Au-delà des discussions partisanes, je pense que vous êtes tous d'accord pour dire que le Département peut jouer un rôle essentiel au niveau de la concertation et de la cohésion des territoires, et je pense qu’il faut qu’on arrive à le garder.

Pour répondre à l'intervention de Michel GILLOEN, on a l’ingénierie qui nous permet d’aider les territoires pour leurs projets, au niveau de la lutte contre les inondations ou au niveau protection de la ressource en eau dans le cadre des contrats de ressources.

Le Département est la bonne échelle pour continuer à mener ce débat.

Je voudrais attirer votre attention sur la réflexion de Michel GILLOEN sur la vision transfrontalière d’un dossier.

Nous sommes allés avec Jean-Pierre ALLOSSERY, avec Michel et quelques autres, à Poperinge, rencontrer les élus et nous allons monter un dossier international sur l'eau, mais je pense qu’il est nécessaire de travailler encore davantage. Le Gouverneur de la Province de Flandre occidentale, Paul BREYNE, nous demande instamment de travailler encore davantage avec lui parce que l'eau n'a pas de frontière.

Voilà, je termine en vous remerciant de votre attention.

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 14:30

INTERVENTIONS DE MONSIEUR SCHEPMAN

Merci, Monsieur le Président.

Monsieur le Président, mes chers collègues, quelques minutes pour vous parler de la politique de l'eau.

Il y a quelques années quand Bernard DEROSIER a décidé de créer une vice-présidence chargée de la politique de l'eau, c’était assez novateur, et vous allez voir qu’aujourd’hui il est absolument nécessaire et indispensable de se doter d'une grande politique de l'eau dans tous ses aspects.

Depuis déjà sept ans, le Conseil Général s'est doté d'une véritable politique de l’eau, une politique départementale globale et durable.

Il est important de rappeler les principales orientations et priorités de cette politique.

D'abord, une incitation à une approche territoriale globale par territoire, par bassin, de la gestion de l’eau en territoire rural. Il n’est plus possible de travailler chacun dans son coin, il est indispensable de réfléchir sur des territoires de bassins cohérents et organisés.

Ensuite, l'intervention départementale dans le domaine de l’eau ne peut être contrainte à notre collectivité. Il est nécessaire de développer et de construire un véritable partenariat et tout particulièrement avec l'Agence de l'eau et ce au bénéfice des territoires, en favorisant par exemple de véritables contrats de ressources.

Il faut également communiquer largement sur cette politique et sur les problématiques liées à l’eau. Le Département du Nord n'hésite pas à mettre en avant à la fois son exemplarité mais il insiste également sur sa volonté de sensibiliser les Nordistes aux enjeux de la bonne gestion de la ressource en eau.

Nous nous appuyons sur des outils reconnus et appréciés par les élus et partenaires institutionnels. Le Département n'est pas seulement un soutien technique et financier pour l'assistance aux collectivités pour l'entretien et la gestion des cours d’eau non domaniaux, l’entretien hydraulique, pour l’accompagnement des projets globaux (plans de gestion, schémas d’aménagement et de gestion des eaux, lutte contre les inondations), mais il est également lui-même maître d’ouvrage notamment pour le programme départemental de désenvasement et d’entretien des cours d’eau non domaniaux.

Voici une illustration de la participation financière et technique de notre collectivité. Il s’agit ici du ruisseau du Chevireuil, affluent de l’Helpe Mineure dans l’Avesnois, cours d’eau de première catégorie piscicole.

Montrer également qu’il faut préserver la nature comme elle est, la laisser vivre à son rythme. Il est très important de garder le méandrage des rivières quand cela est possible. Ici, on voit la rivière La Selle à Haspres dans le Cambrésis.

En ce qui concerne la part majeure de notre budget, à savoir l'assainissement, il faut rappeler l'aide financière aux maîtres d'ouvrage de l’assainissement rural, mais aussi aux particuliers pour le raccordement des immeubles au réseau collectif d’assainissement en milieu rural.

Cette aide est apportée depuis 2009 en partenariat avec l’Agence de l’Eau Artois Picardie pour une plus grande efficacité de l'aide publique.

 

L'assainissement collectif est un domaine que le Département a déjà beaucoup soutenu et continuera à soutenir.

Ne l'oublions pas, le Conseil Général du Nord est à l’origine de la création du SIAN et du SIDEN, aujourd'hui Noréade, et il a déjà grandement contribué à la solidarité financière avec les Nordistes et le secteur rural en particulier sur ce domaine.

Pour revenir à la caractéristique principale de ma délégation, c’est-à-dire le partenariat, notre soutien aux trois institutions interdépartementales en est le parfait exemple.

D’abord, l'implication technique et financière avec le Département du Pas-de-Calais en faveur de l’Institution Interdépartementale des Wateringues qui veille à la protection des wateringues contre les inondations ;

Ensuite, la participation au Syndicat mixte pour l’adduction des eaux de la Lys qui joue un rôle essentiel pour l'eau potable dans la métropole lilloise ;

L'implication technique et financière avec le Département du Pas-de-Calais en faveur de l’Institution interdépartementale pour l’aménagement de la Vallée de la Sensée, chère à mon ami Charles BEAUCHAMP.

Voici la copie de la présentation du site Internet de l’Institution interdépartementale des wateringues. J'ai la chance de bénéficier d'une équipe fantastique de jeunes personnes dévouées qui ont créé ce site qui est extrêmement visité et qui a été, vous l’imaginez bien, complètement débordé d’appels et de contacts la semaine dernière suite aux événements de Vendée.

 

Je vous rappelle que les ouvrages que vous voyez sur ces photos permettent de protéger 100 000 hectares et environ 500 000 personnes, dont 100 000 personnes sont face à un danger direct.

Nous devons rester humbles et continuer à travailler pour protéger ces territoires.

Concertation et réflexion sur un territoire à l’échelle cohérente. Il s'agit des SAGE, comme celui de la Sensée, qui sont de véritables outils d'aménagement du territoire au-delà des clivages politiques.

La politique départementale de l'eau balaie un champ d’action vaste et étendu, mais il faut souligner que d'autres politiques départementales concourent également directement à la mise en œuvre de ces orientations.

Je peux citer entre autres :

La protection de la ressource en eau et la lutte contre l'érosion des sols par le boisement et la plantation et l’entretien des haies, politique menée par ma collègue et amie Delphine BATAILLE.

La lutte contre l’érosion des sols et les inondations par l’aménagement foncier, délégation de mon ami Patrick KANNER.

La préservation des zones humides et l’aménagement de zones d'expansion de crues naturelles acquises par le Département au titre des espaces naturels sensibles, la délégation de Delphine BATAILLE également.

Je vais plus particulièrement aborder la difficile question de l’érosion des sols, qui nous a valu des drames l’année dernière, et du ruissellement, un risque majeur qu’il nous faut prendre en compte et sur lequel nous devons travailler encore davantage.

 

Il faut cependant prendre en compte un contexte très évolutif et mesurer dès à présent les conséquences de son évolution.

Le changement climatique qui est une réalité vécue par les Nordistes de plus en plus soumis aux risques naturels. Il faut prévenir ces risques, sans toutefois pouvoir garantir le risque zéro, sinon nous subirons des drames humains et de lourdes charges financières.

Il faut un cadre réglementaire en constante évolution. Face à l’évolution de ses missions, le Département doit s’adapter et exprimer sa solidarité vis-à-vis des collectivités souvent dépassées par ces différents changements. Avec les lois sur l'eau, c’est aussi très complexe.

Il y a également une demande croissante de la société pour une gestion durable de la ressource. L’eau est un patrimoine à préserver pour les générations futures.

En 2010, il faut souligner quelques nouvelles actions.

D’abord, nous allons travailler avec l'Agence de l'Eau afin de réviser la convention générale.

Nous allons travailler sur la charte départementale de lutte contre l’érosion des sols et le ruissellement, qui a été annoncée l'autre jour à Paris au Salon de l'agriculture. Je pense que les élus de la Chambre d'agriculture ont bien compris l'intérêt qu'ils ont à travailler avec nous dans ce domaine, et je pense qu’on va continuer à avancer là-dessus.

J'insiste, et mon collègue Georges FLAMENGT, Président du Syndicat d’aménagement de la Selle est également à mes côtés, sur la nécessaire inscription de la gestion hydraulique durable dans la démarche de territorialisation menée par notre collectivité.

 

Les incidences budgétaires.

Il faut aborder les grandes lignes du prochain budget, dans le cadre de mes fonctions en tant que Vice-Président, je rappelle que nous devons gérer le désengagement manifeste de l’Etat, et que nous avons dû faire des choix. Cependant, les choix ne remettent pas en cause la volonté et l’importance de l’implication du Département.

En investissement, des choix responsables ont été faits qui maintiennent une forte implication du Département tant dans la gestion hydraulique durable que dans l’assainissement.

Et en fonctionnement, nous respectons nos engagements auprès des institutions interdépartementales. Je vous signale que pour l’Institution interdépartementale des Wateringues, nous avons dépensé 350 000 euros en un seul mois, ce qui est plus qu’une année normale, pour le mois de novembre avec le cumul des précipitations.

Pour conclure la politique départementale de l'eau est innovante, efficace, déterminante pour les territoires nordistes.

Je remercie les collègues qui, dans leur délégation, œuvrent également à la protection, à la préservation de la ressource, mais aussi à la maîtrise hydraulique sur les territoires.

Jocya VANCOILLIE vient de parler de la voirie départementale, nous devons protéger notre ressource en eau et travailler sur le dessalement et la façon de traiter le déneigement.

Les espaces naturels sensibles où nous travaillons avec Delphine BATAILLE sur les zones humides et les zones tampons à créer.

Ensuite, le tourisme et les loisirs. N’oublions pas notre patrimoine remarquable qu'il nous faut aussi protéger.

Les bâtiments départementaux, avec la ressource en eau et la récupération de l'eau de pluie dans ces bâtiments.

L'agriculture, on en a parlé.

Je termine par le boisement, dont j’ai aussi parlé.

Je vous remercie de votre attention et je remercie les services et leur collaboration à cette politique. Merci à tous.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 15:10

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 11:54

Et oui, tout vient à point à qui sait attendre!

 

Les travaux tant attendus et surtout indispensables à la protection de notre territoire ont démarré ce jeudi 8 avril 2010 à la station de pompage et aux portes à la mer à Tixier.

 

J'ai lancé ce matin en présence de la presse locale que je remercie de leur présence  le chantier qui consiste au remplacement des portes à la mer. celles  ci   ne fonctionnaient plus correctement en raison de leur vétusté et de l'absence d'entretien régulier de la part du propriétaire (l'Etat).

 

Ce chantier certes  inaccessible pour le public compte tenu du danger, est visible à distance de par la présence d'une grue impressionnante chargée de soulever ces portes pesant plusieurs tonnes.

 

La première porte sera soulevée dès ce lundi aprés  midi , si les aléas du chantier le permettent. Ce matin, aurait du être l'occasion de voir la grue en action, mais lors de la mise hors d'eau  du sas, les plongeurs et les entreprises ont découvert avec surprise  une épaisseur de vase et de nombreux détritus à éliminer, ce qui a retardé de quelques jours le soulevement de la première porte.

 

Les entreprises ne sont pas à l'abri d'autres surprises puisque cet ouvrage est le dernier rempart avant la mer de l'évacuation hydraulique d'un territoire très vaste. Je le rappelle, Tixier se trouve à la fin du Canal Exutoire, qui porte bien son nom.

 

Je vous donnerai régulièrement de ce chantier qui représente une avancée considérable dans la lutte pour la protection de notre territoire.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 09:33

[ATTAC-FRANCE] Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

 

 

Attac et la fondation Copernic ont rendu public un appel "Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites" signé par 370 responsables syndicaux, associatifs et politiques ainsi que de nombreux universitaires, chercheurs... Cet appel veut mettre la question du partage de la richesse produite au centre du débat public qui s’ouvre sur l’avenir des retraites. Il doit être un point d’appui pour engager une vaste campagne d’éducation populaire qui se traduira par la multiplication de réunions publiques unitaires partout en France. Face à la régression sociale programmée, il faut créer un vaste courant d’opinion qui affirme que d’autres solutions sont possibles. L’appel "Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites" peut en être le catalyseur.

Pour signer l’appel :
http://www.exigences-citoyennes-retraites.net/

Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites


Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote...) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen - niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.


Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.


Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.


La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.


Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.


La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 16:46

Nous devons inscrire 52 millions d’euros pour la Prestation de Compensation du Handicap contre 34 millions d’euros en 2009. Nous ne percevrons que 23 millions d’euros de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie. C’est un reste à charge de 29 millions d’euros pour le Département.

 

Nous devons encore inscrire 206 millions d’euros pour l’Allocation Personnalisée d’Autonomie. Nous ne percevrons que 59, 5 millions d’euros avec un reste à charge de 146 millions d’euros pour le Département.

 

Enfin, nous devons inscrire 476 millions d’euros au titre du Revenu de Solidarité Active, soit 61 millions de plus qu’en 2009. La compensation ne s’élève qu’à 380 millions d’euros. On est loin du compte. Il reste 97 millions d’euros à la charge du Département.

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