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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 17:27
Carrément honteux !
Grâce présidentielle: la peine de Marchiani réduite de six mois
AP | 23.12.2008 | 16:51

L'ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani s'est vu notifier mardi une grâce présidentielle qui réduit de six mois la peine d'emprisonnement de trois ans qu'il purge actuellement pour corruption, a-t-on appris de source judiciaire.

Cette grâce ne lui permet pas de sortir de prison immédiatement mais de bénéficier dans les prochaines semaines d'une libération conditionnelle ou de remises de peine classiques, a-t-on précisé de même source.

Sollicité, l'Elysée n'a pas souhaité faire de commentaire.

M. Marchiani a été condamné pour avoir perçu des commissions occultes dans le cadre de la passation de marchés. Ce proche de l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua s'est fait connaître en participant à la libération des otages français au Liban en 1988. Il comparaît actuellement devant le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire de la vente d'armes présumée illicite à l'Angola.

Nicolas Sarkozy avait demandé en novembre à la ministre de la Justice Rachida Dati de lui fournir une liste de 40 détenus particulièrement méritants (on croit réver !!!)qui pourraient bénéficier de grâces individuelles à l'occasion des fêtes de fin d'année.

Les syndicats se sont élevés contre ce qu'ils considèrent comme le fait du prince, (non du mini tzar !)alors que la traditionnelle grâce du 14-Juillet permettait chaque année la libération anticipée de 3.500 détenus de prisons surpeuplées. Le nombre de personnes incarcérées en France au 1er novembre a augmenté de 0,9% par rapport au 1er octobre, passant de 63.185 à 63.750.

Evoquant ce mois-ci la possibilité que l'ex-préfet bénéficie d'une mesure de grâce exceptionnelle, la CGT-Pénitentiaire avait estimé que "les critères de méritocratie du pouvoir sont bien particuliers". "Quel acte de bravoure que de séjourner dans le quartier VIP (personnalités, ndlr) de la prison de Paris-la-Santé", s'indignait le syndicat, dénonçant des "pratiques scandaleuses".

Depuis son arrivée à l'Elysée en mai 2007, le président de la République se refuse à procéder à des mesures de grâce collective, contrairement à ses prédécesseurs, mais juge les grâces individuelles utiles "pour des raisons humanitaires ou exceptionnelles".

Dans un courrier à la garde des Sceaux rendu public par l'Elysée en novembre, Nicolas Sarkozy expliquait vouloir récompenser les condamnés qui "font preuve d'une détermination hors du commun à suivre une formation professionnelle, à rechercher un emploi ou à suivre des soins pour que leur sortie se déroule dans les meilleures conditions" ou d'autres qui ont fait "par leur comportement à l'occasion d'une situation particulière, la preuve d'un courage ou d'une solidarité exemplaire". AP

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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 17:23
Moins de 250 euros par mois pour vivre pour 56% des ménages pauvres, selon une enquête du CREDOC
AP | 23.12.2008 | 16:39

Une fois leurs dépenses fixes payées, 56% des ménages pauvres ont moins de 250 euros par mois pour vivre et 15% ont un solde négatif, révèle une enquête du CREDOC pour le Haut commissariat aux Solidarités actives contre la pauvreté, rendue publique mardi.

Le Haut commissariat dirigé par Martin Hirsch, qui renouvellera cette enquête barométrique tous les trois mois, note dans un communiqué que "la moitié des ménages ont l'impression de s'en sortir plus difficilement qu'il y a trois mois, 70% s'en sortent plus difficilement qu'il y a un an".

"Il y a une inégalité devant la crise", explique à l'Associated Press Matthieu Angotti, responsable de l'étude du CREDOC. La crise est ressentie de façon "beaucoup plus réelle et violente" par les ménages pauvres que par les ménages représentatifs de l'ensemble de la population. Pour ces derniers, "la réalité de la crise peut être amplifiée par l'angoisse", analyse-t-il. Pour les ménages pauvres, les restrictions ne sont pas le fruit d'une anticipation mais bien la conséquence de difficultés actuelles, estime-t-il.

"Les familles monoparentales sont touchées par la crise de manière très significative", indique également Matthieu Angotti, qui ajoute que "c'est la catégorie de la population la plus frappée" par la pauvreté et la crise.

Selon l'enquête du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie, 43% des ménages pauvres ont eu des difficultés pour payer des factures au cours des trois derniers mois, contre 23% dans l'ensemble de la population, et 60% ont changé leurs habitudes alimentaires pour des raisons budgétaires, contre 45% dans l'ensemble de la population.

"Les plus pauvres se restreignent plus que les autres sur leur consommation de viande et de poisson, de fruits et légumes, sautent plus souvent les repas ou diminuent plus les portions des repas", estime le Haut commissariat.

Les restrictions touchent également les sorties le soir et le week-end pour 53% des ménages pauvres (proportion identique dans l'ensemble de la population), ainsi que les achats de Noël, puisque 59% des ménages pauvres déclarent qu'ils dépenseront moins à Noël que l'an passé, contre 48% dans l'ensemble de la population.

"La moitié des plus pauvres se montrent très inquiets pour leur pouvoir d'achat, 41% pour leur situation professionnelle", contre respectivement 30% et 22% pour l'ensemble de la population, conclut le Haut commissariat.

- enquête effectuée par téléphone entre le 26 novembre et le 6 décembre auprès de 1.000 ménages représentatifs de la population et de 300 ménages sous le seuil de pauvreté, soir 434 ménages vivant sous le seuil de pauvreté (880 euros par mois pour une personne seule). AP

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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 17:19
GENDARMERIE
Quand un gendarme fait cuire son arme au four

La DDGN a confirmé qu'un gendarme allait être sanctionné pour avoir passé son arme au four pour la faire sécher. Le four était sur thermostat 7.


Question :était elle chargée ?

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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 17:35
Le mini tzar va désigner à la majorité absolue d'une voix le nouveau chef de l'UMP ;
 excusez moi, je préfère mon parti où on débat et où ceux sont les militants qui tranchent.

 

UMP
Le remaniement au sein du parti majoritaire se précise
NOUVELOBS.COM | 22.12.2008 | 15:03

Xavier Bertrand sera l'unique patron de la nouvelle direction au sein de laquelle Brice Hortefeux deviendra vice-président en charge des investitures. Il devrait également hériter du portefeuille du ministère du Travail, avec des compétences élargies.

Brice Hortefeux et Xavier Bertrand, les deux nouveaux hommes forts de l'UMP (DR)

Brice Hortefeux et Xavier Bertrand, les deux nouveaux hommes forts de l'UMP (DR)

Selon une information du Figaro, daté du lundi 22 décembre, Nicolas Sarkozy devrait assister au prochain conseil national de l'UMP, prévu le 24 janvier, qui entérinera la nouvelle direction du parti majoritaire et désignera les têtes de liste pour les prochaines élections européennes (du 4 au 7 juin 2009).
Le conseil national sera l'occasion de confirmer le nouveau tandem Xavier Bertrand-Brice Hortefeux à la tête du parti présidentiel. Xavier Bertrand sera confirmé au poste de secrétaire général alors que Brice Hortefeux deviendra vice-président en charge des investitures. Les deux hommes auront pour principale mission de rompre avec la précédente direction dirigée par le binôme Patrick Devedjian-Jean-Pierre Raffarin. Ils devront également redonner une ligne claire au parti et faciliter "l'ouverture" et le dialogue au sein même de l'UMP.

"Servir Nicolas Sarkozy"

Dans ce cadre, un remaniement ministériel, avec un jeu de chaises musicales, devrait s'opérer, selon Le Figaro. Brice Hortefeux, qui se contentera d'une place non éligible aux européennes, devrait ainsi quitter son ministère de l'Immigration, où Éric Besson est pressenti pour lui succéder, pour un ministère des Affaires sociales aux attributions plus étendues que l'actuel ministère du Travail du nouvel homme fort de l'UMP.
"On va bien s'entendre parce qu'on n'a ni le même calendrier, ni les mêmes ambitions, sauf celle qui nous réunit aujourd'hui : servir Nicolas Sarkozy", assure Brice Hortefeux qui affirme qu'il n'y a "pas d'ambiguïté" sur la répartition des rôles avec Xavier Bertrand dont la date de démission du gouvernement n'est pas encore déterminée. "Le patron fonctionnel, c'est lui", explique-t-il. "Je ne vais pas interférer dans la gestion quotidienne du parti".

Imposer "l'ouverture" au sein du parti

Une fois que cette nouvelle direction sera en place, Nicolas Sarkozy a promis "encore du changement, et beaucoup". Mais cela ne passera pas par un changement de nom, comme cela avait été évoqué.
Parmi les probables changements, Jean-Claude Gaudin, actuel président de la commission des investitures, pourrait laisser sa place. Mais le maire de Marseille gardera sa vice-présidence du conseil national tout comme Jean-Pierre Raffarin, qui sera chargé des activités internationales de l'UMP. L'ancien Premier ministre pourrait également se voir confier la présidence du comité de liaison de la majorité, une instance que Nicolas Sarkozy souhaiterait réactiver.
Le président de la République veut mettre en place une collaboration plus étendue avec les partis d'ouverture regroupés au sein de la majorité ou du gouvernement comme le Nouveau Centre (NC) ou la Gauche Moderne de Jean-Marie Bockel( LE TRAITRE n °2  ).
 Il souhaiterait également que la direction intègre mieux les sensibilités internes à l'UMP.
Le retour de Michèle Alliot-Marie dans l'appareil est évoqué alors que l'arrivée de Nadine Morano au secrétariat national est une possibilité, selon Xavier Bertrand. Ce dernier précise cependant qu'il ne lui a "rien promis".

Woerth trésorier, Lefebvre unique porte-parole ?

Éric Woerth devrait, sauf surprise, être maintenu à la trésorerie du parti et Édouard Courtial aux fédérations.
Selon Le Figaro, il est en revanche question de supprimer les trois porte-parole actuels pour confier la fonction à un seul secrétaire national adjoint. Un poste qui conviendrait parfaitement à Frédéric Lefebvre et qui serait "une manière de riposter à la nomination de Benoît Hamon comme porte-parole du PS", selon un dirigeant du parti majoritaire.
Le chef de l'Etat profitera par ailleurs du conseil national de son parti pour dresser le bilan des six mois de présidence française de l'Union européenne, ce en présence de la chancelière allemande, Angela Merkel. Les deux dirigeants souhaitent s'afficher ensemble pour montrer que le couple franco-allemand est capable de surmonter les tensions à quelques mois des élections européennes.
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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 15:54
Honte à lui !!!


C'est le mot du président du Conseil général du Pas-de-Calais, Dominique Dupilet

L'élu départemental dénonce une phrase que le président de la République a prononcé lors d'un discours à Palaiseau, dans l'Essonne, à propos de l'égalité des chances.

"Ca ne veut pas dire que parce qu'on est d'une couleur qui n'est pas majoritaire, on a droit à un poste qu'on refuserait à un fils et petit fils de chômeur dans le Pas-de-Calais. Ca, ça ne serait pas juste", avait déclaré le chef de l'Etat.

Dominique Dupilet a réagit en regrettant que "A la souffrance liée à l'indifférence du pouvoir national au sort des chômeurs de notre département, le président de la République ajoute l'humiliation liée à l'instrumentalisation
de leur situation".

Dominique Dupilet estime également que insidieusement Nicolas Sarkozy assimile Pas-de-Calais et chômage, et remarque que cela fait trois fois que le président prend ainsi en exemple le Pas-de-Calais pour parler de chômage. "Je souhaite qu'il arrête ou qu'il fasse un effort particulier pour le Pas-de-Calais, puisque nous sommes dans
une telle situation et que nous faisons l'objet de toutes les sollicitudes dans les discours"

 
 
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 18:30

Merci le Canard enchainé !

Le 9 décembre, une rude soirée de travail attends 24 élus UMP de Paris dans un salon du PROCOPE, restaurant historique du quartier de l’Odéon.

Réunis pour une session de formation sur « le développement des universités », les conseillers de Paris et les conseillers d’arrondissement présents mettent les bouchées doubles. Au programme de cette studieuse assemblée :

APERITIF, HOMARD, MEDAILLON DE VEAU aux petits légumes et OMELETTE NORVEGIENNE.

Chaque repas a été payé 90€ au restaurant. Puis aussitôt facturé 500€ à l’Hôtel de Ville sous le beau nom de formation. Ce qui oblige, amusant paradoxe, un maire de gauche à arroser un parti de droite.

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 17:09
http://www.thebigask.be/
Merci à Philippe debeire

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 16:44

Les confidences de Dati, susceptibles de nous intéresser, sont celles qui concernent les magouilles éventuelles relatives aux marchés publics du département des Hauts de Seine à l'époque où elle en était la grande prêtresse sous la haute autorité de son Président Nicolas Sarkozy et dans le droit fil des pratiques de Charles Pasqua. C'est ce qui était visé dans un article de Point qui prend d'autant plus de valeur quand on se souvient des déclarations de Devedjian qui prétendait "nettoyer les écuries d'Augias"....

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 13:52

Si ce qui est écrit ici dessous est prouvé,
Julien Dray , pour qui j'ai beaucoup d' estime, n'aura plus rien à faire chez nous .
En 1999, en marge de l’affaire Mnef (principale mutuelle étudiante), la justice française avait établi que le député de l’Essonne avait pu s’offrir une montre d’une valeur de 350 000 francs, payée en partie en liquide. Insuffisant pour le poursuivre pénalement, mais de quoi alimenter sa réputation «bling-bling».
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 13:39
L'ancien socialiste Eric Besson devrait devenir "une lame de l'UMP"

L'UMP, une vie après le PS ? Eric Besson, 50 ans, l'ancien économiste du PS, rallié à Nicolas Sarkozy à la veille de l'élection présidentielle de 2007, puis remercié par un secrétariat d'Etat à la prospective, s'apprête à franchir un nouveau tabou. Le président de la République, aux commandes pour restructurer début janvier l'UMP, a demandé à son ministre d'ouverture de rejoindre le parti majoritaire. Lire la suite l'article

Photos/Vidéos liées

L'ancien député socialiste de la Drôme devrait intégrer l'organigramme du parti, sans doute au poste de secrétaire général adjoint, traditionnellement dévolu à des membres de l'UMP.

Parallèlement, son mouvement, Les Progressistes, entrera dans la future Confédération de la majorité. Cette nouvelle structure, que présidera Jean-Claude Gaudin, doit servir de "maison commune" aux partis alliés ou associés de l'UMP.

En retour, M. Besson serait assuré d'une promotion dans le gouvernement. Il pourrait remplacer, au ministère de l'immigration et de l'identité nationale, Brice Hortefeux, appelé à succéder à Xavier Bertrand au ministère du travail et des affaires sociales. "Nicolas Sarkozy veut en faire une lame de l'UMP", explique un membre de l'équipe dirigeante.

M. Besson s'avoue "sans état d'âme". "J'assume totalement le fait d'être partie prenante de la majorité. J'ai voté Nicolas Sarkozy au premier et au second tour. Il a fait bouger les lignes politiques, il n'est pas prisonnier de dogmes, se justifie-t-il. Aujourd'hui, j'estime que les réformateurs se trouvent à l'UMP et les conservateurs au PS. Je considère que Nicolas Sarkozy est celui qui incarne le mieux le blairisme."

En ce mois de décembre, alors que bruissent les rumeurs de remaniement, et d'une nouvelle ouverture, M. Besson savoure, devant un saladier de fraises et de fruits rouges, son ascension. "Je suis à l'aise. Très. Trop !", confie-t-il. Ses collègues du gouvernement le décrivent comme "très en cour" à l'Elysée. "Il a l'oreille du président", rapporte l'un. "C'est le premier de la classe", constate Jean-Marie Bockel qui a connu un parcours gouvernemental moins ascendant. "Le chef de l'Etat le consulte pour décrypter le PS", note un autre.

Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle, M. Besson avait déjà joué les préparateurs du candidat de l'UMP pour son débat avec Ségolène Royal. "Je ne suis pas un intime du président, rectifie-t-il. Avec Nicolas Sarkozy, nous avons des relations politiques épisodiques. Nous sommes dans une relation de confiance mutuelle. Lorsqu'il confie une mission, il juge sur le résultat. A l'anglo-saxonne."

Depuis plusieurs semaines, d'anciens camarades de la Rue de Solférino ont demandé à le rencontrer. Il les a discrètement reçus dans son bureau, rue Saint-Dominique, qui abrita provisoirement M. Sarkozy entre son élection et sa passation de pouvoirs avec Jacques Chirac.

Le paria du PS, le traître rallié à M. Sarkozy, savoure là aussi sa revanche. "Je n'ai jamais décroché mon téléphone. Je ne suis pas un rabatteur. Mais ma porte n'est pas fermée pour ceux qui veulent spontanément me voir", précise-t-il, en demandant au journaliste de "lever le stylo".

M. Besson manie les confidences avec prudence. Peur d'en dire trop. Crainte de se nuire. Pendant dix-huit mois, il a tu ses divergences. Les tests ADN pour les candidats au regroupement familial ? L'emprisonnement des mineurs de 12 ans ? Il a réprouvé... intérieurement.(quel courage !!! ) "Je suis dans un gouvernement et solidaire de son action, et je trouve que le gouvernement réforme bien. Je suis particulièrement à l'aise depuis la crise."

Discret sur ses petites divergences, travailleur, expert en économie, pourfendeur du PS, passerelle avec les socialistes, M. Besson a le profil parfait aux yeux de M. Sarkozy pour donner à l'UMP un air d'ouverture.

Plus d'infos sur Le Monde.fr

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