SDAGE et Programme de mesures
Le 24 mars 2008 à REXPOEDE, J'ai présidé la réunion de la Commission géographique Aa, Yser, Audomarois, instance de concertation, visant à recueillir les remarques des institutions, avant la validation définitive du SDAGE du Bassin Artois Picardie et du programme de mesures correspondant qui interviendra fin 2009 pour une mise en oeuvre à partir de 2010.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en application de la Directive européenne sur l’Eau, dont l’objectif est l’atteinte du bon état pour les milieux aquatiques en 2015.
Les documents ont déjà fait l’objet d’une large consultation du public, qui a été amené à se prononcer en 2008 sur les actions à mener et les moyens à mobiliser au travers d’un questionnaire.
J'ai ainsi rappelé l’importance des décisions qui vont être arrêtées et qui vont conditionner la politique de l’eau pour les prochaines années. La réunion a permis aux participants d’exprimer leur avis sur les propositions formulées .
J'ai également invité le public à transmettre des contributions écrites à l’Agence de l’Eau afin que les observations puissent être prises dans le document final.
DROIT DE REPONSE A L’ARTICLE de la VdN du jeudi 19 mars
Depuis plusieurs mois, Monsieur FIGOUREUX, président de la communauté de communes, somme la municipalité de Bergues de se prononcer sur le projet de plate-forme multi modale présenté au conseil municipal en septembre 2008. Dans le même temps il a systématiquement refusé de prendre en considération les critiques, les objections et les demandes que nos élus ont formulées, les seules réponses obtenues étant « le projet est bouclé », « il est impossible de saucissonner les travaux», « c’est la règle », « on va perdre les subventions » .
Malgré cette absence de coopération, nous avons pris le temps d’analyser le dossier avec le Conseil Général, et de faire une réunion publique d’information le 10 mars dernier afin de consulter et d’informer les habitants du canton concernés.
Ce projet ne répond pas complètement à nos attentes pour diverses raisons :
1)- pour des raisons de sécurité tout d’abord parce que c’est aussi notre préoccupation première, quoi qu’en disent certains...
- Depuis plus de 20 ans les bus traversent Bergues , nos lycéens attendent sur la grand-place et il n’y a jamais eu d’accident grave. Avec la plate forme ils évolueront près de la gare, à côté des voies ferrées, et traverseront la CD 916. Nous ne sommes pas persuadés que la traversée de la CD 916 soit plus sécurisée que la place de Bergues pour nos enfants. Ce point a d'ailleurs été souligné en réunion publique par l’ancien chef des pompiers.
- Nous ne connaissons pas l’impact de cette nouvelle circulation des bus sur cette départementale. Aucune étude de circulation n’a été communiquée par la CCCB à ce jour. Des engorgements sont à craindre aux heures de pointe.
- Avec cette plate-forme, la porte de Bierne va être fermée aux véhicules et réservée aux piétons. Ceci transforme la rue de la gare en cul-de-sac, ce qui va renvoyer l’ensemble des voitures du quartier au centre ville. Les habitants de la rue de la gare et de la caserne Leclaire n’ont pas été consultés.
2- pour des raisons techniques : depuis les premières présentations du projet, nous avons fait un certain nombre de remarques qui n’ont jamais été prises en compte:
Pourquoi transformer le parking en face de la gare en pelouse. Ce parking a été refait et payé par Bergues il y a moins de 10 ans et il est très utile, par exemple ce dimanche pour le carnaval.
Pour qui ajouter un parking très éloigné du passage à niveau, et y placer de surcroît deux places pour handicapés?
Enfin il faut savoir que la plate forme ne concerne que les bus des lycéens. Plus de la moitié des bus qui traversent Bergues actuellement continuera à passer par le centre ville. Aucun aménagement n’a été étudié pour les bus des collèges, les bus de ville, les bus d’entreprises ou les bus de tourisme. Ceci restera donc à la charge de Bergues …
3- pour des raisons financières
17 000 euros c’est effectivement peu comparé aux 6 000 000 euros de dettes de la ville mais c’est notre devoir de bien réfléchir avant de dépenser chaque euro des Berguois.
La communication de la CCCB oublie de mentionner que le projet de plate forme prévoit une ponction de 240 000 euros HT sur l’enveloppe voirie de la ville de Bergues.
Cette participation financière de la ville n'a été annoncée qu'en juillet 2008, elle n’avait jamais été abordée du temps de l’ancienne municipalité. Bergues est passée à gauche et doit payer…
Cette ponction, même étalée dans le temps, retardera les autres travaux de voirie de la ville.
Pour information l’enveloppe annuelle des travaux de voirie est de 140 000 euros et les travaux prévus en priorité sont l’avenue Felix Baert ( 505 000 euros ), la rue du général de Gaulle, la rue du gouvernement et la rue Maurice Cornette. Nous espérons que les riverains seront contents d’avoir à la place un beau parking derrière la gare
4- pour des raisons démocratiques:
La communauté de communes est censée être un regroupement de moyens à la disposition des élus du canton. Chez nous c’est tout le contraire, les élus n’ont qu’à valider les projets les yeux fermés.
Mr le Président de la CCCB avait peut être l’habitude que les élus Berguois disent oui-oui à ses décisions, c’est encore le cas de certains élus de l’opposition mais ce n’est pas notre intention.
Les manœuvres d’opposition systématique à la ville ont écoeurés 2 élus de l’opposition qui ne veulent pas rentrer dans le jeu de cette politique politicienne; ils ont démissionné et nous regrettons leur départ.
Nous avons été élus sur des projets et des idées que nous réaliserons dans la mesure des moyens de la ville. Nous n’avons pas envie d’être en campagne pendant 6 ans.
Plusieurs pistes d’amélioration ont été apportées lors de la réunion publique du 10 mars ( limitation de vitesse à 50 km/h, navette entre centre ville et plate-forme, rond point, suppression pastille verte, étalement du paiement, et une réflexion est ouverte pour les interrogations résiduelles ).
Je vous invite à cliquer sur le lien suivant afin de connaître un peu plus le rôle de l'Agence de l'Eau et de son action en faveur des relations internationales que j'ai l'honneur de piloter en tant que président de la Commission
http://www.eau-artois-picardie.fr/article.php3?id_article=2559
Bonne lecture!
Parisot choque Aubry et Chérèque
http://www.liberation.fr/politiques/0101556226-parisot-choque-aubry-et-chereque
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a qualifié la journée nationale d’action de jeudi de «facilité», ajoutant qu’elle a un «coût en terme de démagogie, d’illusions créées».
La première secrétaire du PS Martine Aubry s’est dite ce matin sur Canal + «excessivement choquée» par les propos de la présidente du Medef, Laurence Parisot, qui a qualifié de «facilité» la journée nationale d’action jeudi.
«J’ai trouvé ses propos indécents et je dirais même peut-être indignes lorsqu’elle s’attaque à une organisation syndicale qui défend, soutenue par les Français, la situation actuelle, c’est-à-dire des Français inquiets face à l’arrivée massive des licenciements, face à un pouvoir d’achat qui baisse», a lancé la maire de Lille.
Laurence Parisot avait estimé mardi que la journée d’action a un «coût en terme de démagogie, d’illusions créées». «C’est une facilité, je ne crois pas que ce soit une réponse», a-t-elle déclaré, avant d’accuser la CGT de «provoquer des destructions d’emplois» à Marseille.
«Aujourd’hui, nous n’avons que des patrons qui parlent finance à court terme et je n’entends pas de la part du patron des patrons, Mme Parisot, un autre discours», a répliqué Aubry. Selon elle, Laurence Parisot «n’aide pas notre pays à sortir de la crise». «Elle défend les grandes entreprises, les banques».
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a lui estimé sur i-Télé que les propos de la présidente du Medef sur la «démagogie» du mouvement social sont «insupportables». Il a souligné que «ces propos, dans les oreilles des salariés licenciés», pouvaient être ressentis comme «insupportables».
François Chérèque a par ailleurs accusé Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP, d’avoir déformé ses propos «pour faire une polémique» à de «basses fins politiques» en reprenant le mot de «rapace» pour qualifier l’intervention du dirigeant socialiste Laurent Fabius sur les risques de «révolte» sociale.
Bouclier fiscal : Sarkozy raille le «mal de mer» de ses «amis politiques»
Le président ne modifiera pas la loi, un message à destination de ceux, élus UMP compris, qui veulent revenir sur le plafonnement des impôts.
«Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts, moi (…) moi, j’ai été élu pour réconcilier la France avec l’entreprise et avec l’usine». Ainsi parlait Nicolas Sarkozy, mardi à l’usine Alstom d’Ornans, tranchant le débat qui agite sa majorité sur l’opportunité de suspendre son «bouclier fiscal» très controversé ou d’imposer d’avantage les plus hauts revenus.
Dans le Doubs, le chef de l’Etat a renvoyé dans les cordes élus et personnalités de son camp qui recommandent à haute voix des mesures exceptionnelles visant les plus fortunés au nom de la «justice sociale» en temps de crise.
«S’il y en a que ça démange d’augmenter les impôts, ils oublient qu’on est dans une compétition. Mon but, c’est de faire venir en France, faire investir en France des gens qui ont de l’argent dans nos usines et dans nos entreprises, ce n’est pas de les faire partir.»
Violemment critiqué par la gauche et le MoDem de François Bayrou, ce bouclier, qui limite le montant de l’impôt à 50% des revenus, agite la majorité depuis plusieurs jours, alors que le collectif budgétaire dans lequel un tel aménagement pourrait se glisser sera étudié à partir de mercredi à l’Assemblée.
Pour la première fois depuis son adoption en 2007, cette mesure emblématique de la politique de Nicolas Sarkozy a été remise en cause par un député UMP, René Couanau, qui a annoncé son intention d’en demander la suspension. Jamais en retard d’un coup de griffe contre le président, l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin l’a rejoint, au nom de «la justice sociale».Dans la foulée, le président UMP de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée Pierre Méhaignerie a évoqué une taxation exceptionnelle, pour les mêmes motifs, des revenus supérieurs à 300.000 euros.
Devant les salariés d’Alstom, Nicolas Sarkozy a brocardé ces «amis politiques». «Quand il y a des grosses vagues, ils ont l’impression d’avoir le mal de mer avant d'avoir le mal de mer», s’est-t-il moqué.
«Ça commence toujours pareil, on dit “il faut augmenter les impôts sur les riches” et puis ça finit toujours par tomber sur les classes moyennes», a-t-il insisté. «S’il suffisait d’augmenter les impôts pour qu’il y ait de la justice sociale, depuis des années qu’on augmente les impôts gauche et droite confondues, on devrait être le pays le plus juste au monde !»
Malgré la sortie du chef de l’Etat, le bouclier fiscal a encore monopolisé mardi les débats du groupe UMP réuni à l’Assemblée. Après leur patron Jean-François Copé, plusieurs députés ont dénoncé les propositions de leurs collègues Couanau et Méhaignerie. «Ça fait fouillis», a regretté Patrick Ollier. Marc Laffineur a mis en garde contre tout «changement de stratégie fiscale». Le rapporteur général du budget Gilles Carrez, même «très réticent» face à l’initiative Méhaignerie, a qualifié le bouclier fiscal de «machine à problèmes constants».
Le débat n’est pas clos, puisque malgré la sortie présidentielle, Méhaignerie a réaffirmé son intention de déposer un amendement au collectif budgétaire et a pris date pour la loi de finances à l’automne.
Quant au PS, il a déposé une proposition de loi à l’Assemblée et lance une pétition nationale pour exiger «l’abrogation du paquet fiscal», notamment le fameux bouclier.
Bravo, Lagarde et Wauquier ! Vous avez fait du bon boulot en réunissant ANPE et UNEDIC !
Comme l'aurait pu dire Coluche: c’est l’histoire d’un mec. Il veut obtenir un rendez-vous avec un conseiller Pôle Emploi, le mec, pour boucler son dossier d’inscription. Il est barge, ce mec ! Y’en a qui prennent leurs désirs pour des réalités !
MARDI 10 MARS
Tout commence par cinq tentatives 3949 infructueuses dans la journée. Ça finit par gonfler… l'exaspération et la facture : 0,55 € (hors surcoût de mon opérateur). Et tout ça pour ne rien obtenir ! Je recommence demain…
MERCREDI 11 MARS
Premier appel : Attente de 2 minutes, puis un «conseiller» me répond mais ne m'entend pas… et me raccroche au nez.
Deuxième tentative : Je patiente. Verdict : «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement».
Troisième : À chaque fois, la même procédure. «Appuyez sur la touche étoile», me dit la voix – «Indiquez le numéro de votre département» - «Dites Infos» - Je dis «Infos» - «Saisissez votre numéro d’identifiant» - «Un conseiller va vous répondre»… Attente – «Veuillez patienter un conseiller va vous répondre» - J'attends (et m'occupe comme je peux sur les forums d'Actuchomage) - Je patiente… Plus de musique, plus rien à l'autre bout du fil… Je raccroche.
Quatrième tentative : «Cet appel passé depuis un poste fixe vous sera facturé 11 centimes d’euro. Attention : Un surcoût peut vous être facturé par votre opérateur mobile ou box» - «Veuillez patienter un conseiller va vous répondre». Je patiente… Musique… Musique… «Veuillez patienter un conseiller va vous répondre». Verdict : «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement». Poil aux dents !
Toujours aucune réponse à la question que je veux poser depuis deux jours. Elle est simple, nette et précise : Je viens de me réinscrire (via www.pole-emploi.fr) comme demandeur d'emploi. Je souhaite obtenir un rendez-vous (que je n'ai pas obtenu par mail) pour déposer ma demande d'indemnisation et passer un premier entretien.
8 appels : Aucune réponse.
JEUDI 12 MARS (jour de relâche)
VENDREDI 13 MARS
Aujourd'hui, c'est décidé, j'enfourche mon vélo pour me rendre à l'antenne Pôle Emploi dont je dépends pour prendre directement rendez-vous avec un conseiller, histoire de «contourner» le 3949. J'arrive sur les lieux. Accueil plutôt sympathique d'un jeune homme qui m'indique que je ne peux obtenir un rendez-vous… qu'à partir du 3949 !
Il y a vraiment quelque chose d'aberrant. T'es sur place, t'as un mec en face de toi, un humain, quoi, et tu ne peux pas prendre rendez-vous. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
De retour chez moi, je compose le 3949. Putain, j'y crois pas ! Je tombe direct sur quelqu'un ! Une femme me dit : «Veuillez patienter». Elle me reprend en ligne, me demande mon numéro d'identifiant et… et… me renvoie sur le message d'attente… qui finit par me dire : «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement».
Deuxième coup de fil : «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement».
Troisième : Je patiente en rédigeant le récit de mon aventure… Petite musique crispante… «Veuillez patienter un conseiller va vous répondre»… Petite musique crispante… «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement».
Quatrième tentative : «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement».
Je vais chercher une baguette de pain.
Cinquième ou sixième tentative, je ne sais plus, en toute fin de matinée. Je n'ai pas résisté. J'suis accro au 3949. Mon opérateur de téléphonie mobile aussi !
Tentative concluante ! Oui, vous m'avez bien lu : CONCLUANTE ! C’est énorme !
J'ai réussi à pécho une conseillère… pas très aimable je dois dire, alors que moi j'étais tellement heureux, tellement soulagé… que j'allais pas lui faire de reproche : «C'est seulement maintenant que tu décroches, Banane !»
Non, j'étais tout miel : «Bonjour Pôle Emploi», que je lui ai dit à la conseillère pas aimable. «J'aurais besoin d'un rendez-vous avec un agent pour étudier mes droits à l'assurance-chômage et fixer les objectifs de mon projet personnalisé d'accès à l'emploi». Genre le mec qui se la pète un max. Le chômeur moderne, quoi !
V'là qu'elle me répond : «Faut attendre la convocation qui va arriver par courrier».
«Ben, justement, j'ai reçu un semblant de convocation qui m'invite à me présenter à Pôle Emploi, sans me fixer ni jour ni horaire», que je lui dis.
Le «semblant» lui a visiblement déplu. Elle se fait plus sèche : «Ben, présentez-vous avec votre courrier. Au revoir !»
Ni une ni deux j'enfourche mon vélo, direction l'antenne Pôle Emploi… muni de mon courrier. Faut faire vite, ça ferme à midi le vendredi… Je retombe sur le jeune homme sympa.
«Bonjour, je souhaiterais obtenir un rendez-vous avec un conseiller pour boucler mon dossier». Et je lui soumets mon courrier. Dubitatif, il me répond : «Je vous l'ai déjà dit ce matin, monsieur. Pour ça, faut passer par le 3949».
Évidemment, tout est vrai. Ça ne serait pas drôle, sinon !
Mais, sans déconner, qu'est-ce qu'il faut faire ? Car, en attendant, mes droits aux allocs ne sont pas étudiés, donc pas de ressources. Et le courrier de «convocation» merdique que j'ai reçu stipule : «Cet entretien est indispensable dans le cadre de votre projet personnalisé d'accès à l'emploi (PPAE). En cas d'absence à cet entretien (qui n'est pas fixé), je serai contraint, conformément aux articles machin bidule, de procéder à votre radiation de la liste des demandeurs d'emploi».
À peine inscrit et déjà (presque) radié. En voilà un au moins (moi) qui ne viendra pas plomber les chiffres du chômage !
Un trait d'humour, ça ne fait pas de mal. Et puis, ça ne coûte rien (contrairement au 3949). Reste que la situation est kafkaïenne !